
-
La Chine veut affirmer son emprise sur l'Asie centrale à l'occasion d'un sommet régional
-
Zones à faibles émissions : l'adoption de la loi "simplification" menacée à l'Assemblée
-
Penelopegate: François Fillon fixé sur sa peine
-
La Poste fixée sur son sort en appel sur le respect du "devoir de vigilance"
-
Déchets toxiques: la justice se prononce sur le confinement à Stocamine
-
"Conclave" sur les retraites: fumée blanche ou pas ?
-
Cinquième nuit d'escalade entre Israël et l'Iran, Trump appelle à évacuer Téhéran "immédiatement"
-
Mondial des clubs: des buts, des rouges et du bruit, chaud match nul (2-2) entre Boca et Benfica
-
ChatGPT, le journal de demain?
-
Trump quitte prématurément le sommet du G7 à cause du conflit Israël-Iran
-
Cinquième nuit d'escalade entre Israël et l'Iran
-
Au G7, Trump fait monter la pression sur l'Iran
-
Togo: les médias français RFI et France 24 suspendus pour trois mois
-
Au G7, Trump assure qu'un "accord" est proche sur l'Iran
-
Wall Street en hausse malgré la poursuite du conflit armé Israël-Iran
-
ATP 500 du Queen's : Gaël Monfils prend la porte dès le premier tour
-
Le meurtrier présumé d'une députée du Minnesota s'est rendu chez quatre élus la nuit du crime
-
Natation: la locomotive Grousset double la mise aux Championnats de France
-
Le meurtrier présumé d'une députée du Minnesota s'est rendu chez quatre élus au total
-
Au G7, Trump maintient la pression sur l'Iran
-
Piratage massif chez Adecco et cyberfraudes en série: un procès hors norme à Lyon
-
Programmation de l'énergie: l'Assemblée n'entend pas être court-circuitée
-
Au Mali, la mine d'or du géant canadien Barrick placée sous administration provisoire
-
Le G7 veut une "désescalade" entre Iran et Israël
-
Prison à vie en Allemagne pour un médecin syrien tortionnaire sous Assad
-
En visite en Autriche, Zelensky évoque l'achat d'armes américaines
-
Wall Street avance malgré l'escalade Israël-Iran
-
Mondiaux de judo: journée sans réussite pour les Bleus
-
Anne-Sophie Lapix quitte France Télé et rejoint RTL et M6 à la rentrée
-
Traversées de la Manche: sur la plage, la foule des élus et des déçus
-
Après des années d'expérimentations, Meta introduit la publicité sur WhatsApp
-
Nouveau cas autochtone de chikungunya en métropole, le deuxième en 2025
-
Face aux frappes israéliennes, le guide suprême iranien joue sa survie et celle de son régime
-
Faute de fonds, l'ONU doit fortement réduire son aide humanitaire
-
Attaque israélienne en Iran: quel impact sur le programme nucléaire de Téhéran?
-
Top 14: Farrell et le Racing 92, c'est déjà fini
-
Technique, vérité, John Rawls au menu du bac philo: "Je pense que ça va aller"
-
"J'ai eu très peur": en Israël, la ville de Petah Tikva sonnée par une frappe iranienne
-
Cancers de la peau: une campagne de prévention appelle à ne pas griller comme "des saucisses"
-
Crash du vol 171 d'Air India: suite de l'identification des victimes et de leurs funérailles
-
Norvège: accusé de violences sur son fils, le père de l'athlète Jakob Ingebrigtsen relaxé
-
Le salon du Bourget rattrapé par les tensions géopolitiques
-
Tourisme : un été sous le signe du soleil et de la gestion du budget
-
Turquie: le maire d'Istanbul devant la justice pour des critiques contre un procureur
-
La possible arrivée de Luca de Meo chez Kering ravit les investisseurs
-
Un médecin syrien condamné à perpétuité en Allemagne pour crimes contre l'humanité sous Assad
-
"Pour moi, il fait mieux qu'un psy": ChatGPT, le nouveau confident?
-
Piratage massif chez Adecco et cyberfraudes en série: un procès hors norme débute à Lyon
-
A Strasbourg, une salle de shoot en sursis
-
La Bourse de Paris en hausse mais attentive au conflit Iran-Israël

Honduras: l'ex-président Hernandez, réclamé par la justice américaine, en détention provisoire
L'ex-président hondurien Juan Orlando Hernandez, réclamé par la justice américaine qui le soupçonne d'être lié à un trafic de 500 tonnes de cocaïne, a été placé mercredi en détention provisoire pour au moins un mois par le juge de la Cour suprême qui l'a entendu sur la demande de son extradition aux Etats-Unis.
Au lendemain de son arrestation à Tegucigalpa, l'ancien chef de l'Etat (2013-2022) a été entendu mercredi matin une première fois par le juge chargé d'examiner les informations transmises par Washington pour motiver sa demande.
Celui-ci a rejeté la requête en détention domiciliaire présentée par la défense et "a décidé d'ordonner la détention provisoire (...) afin de garantir la présence" de M. Hernandez lors d'une deuxième audience, fixée au 16 mars, a indiqué le porte-parole de la Cour suprême, Melvin Duarte.
D'ici là, les Etats-Unis devront remettre au juge "les preuves à l'appui de la demande d'extradition (...) et les peines attachées aux charges imputées à M. Hernandez", a-t-il ajouté.
Juan Orlando Hernandez, 53 ans, surnommé "JOH", est accusé par la justice américaine d'avoir facilité entre 2004 et 2022 le passage de quelque 500 tonnes de cocaïne par le Honduras, en sachant que la drogue était destinée aux Etats-Unis, a déclaré dans un communiqué l'ambassade des Etats-Unis à Tegucigalpa.
Il aurait également reçu des "millions de dollars" de pots-de-vin de narcotrafiquants pour empêcher toute enquête, détention ou extradition à leur encontre.
En 2013, année de son élection à la tête du pays, il aurait reçu un million de dollars du célèbre criminel mexicain Joaquin "Chapo" Guzman.
L'ex-président doit répondre de trois chefs d'accusation : "association de malfaiteurs en vue d'importer une substance contrôlée aux États-Unis", "utilisation ou port d'armes à feu" et "association de malfaiteurs pour l'utilisation ou le port d'armes à feu (...) dans la poursuite d'un projet d'importation de stupéfiants" aux Etats-Unis.
- Enchaîné -
M. Hernandez avait été transféré mercredi matin au siège de la Cour suprême du Honduras au milieu d'un imposant déploiement policier, avec le soutien de véhicules blindés et d'un hélicoptère.
Arrêté mardi dans sa résidence par la police hondurienne en coordination avec plusieurs agences américaines, dont l'Agence antidrogue (DEA), celui qui était encore le chef de l'Etat il y a moins trois semaines n'a opposé aucune résistance.
Il a été emmené, enchaîné, dans un commissariat des forces spéciales de la police, où il a passé la nuit.
Des partisans de l'ex-président et de son Parti National (PN, conservateur) s'étaient massés devant la Cour suprême et criaient "tu n'es pas seul !".
La situation était tendue avec un groupe de sympathisants du parti de gauche Libre (au pouvoir) qui manifestaient, au contraire, leur joie de voir l'ancien président comparaître devant la justice.
L'ancien dirigeant de droite a cédé le pouvoir le 27 janvier à la présidente de gauche Xiomara Castro après deux mandats successifs.
- "Narco-Etat" -
L'ex-chef d'Etat, qui s'est présenté comme un champion de la lutte contre le trafic de drogue pendant ses huit années de mandat (2014-2022), rejette ces accusations et s'était dit "prêt et disposé à collaborer" quelques heures avant son arrestation.
Gangrené par la violence, la corruption et le narcotrafic qui a infiltré les structures de l'Etat, le Honduras est un des pays les plus pauvres et les plus violents d'Amérique centrale. 74% des près de 10 millions d'habitants vivent en dessous du seuil de pauvreté.
Début février, le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, avait déclaré que l'ex-dirigeant avait "commis ou facilité des actes de corruption et de narcotrafic, et utilisé des gains de ces activités illicites pour des campagnes politiques".
M. Hernandez est accusé d'être le complice de son frère cadet Antonio "Tony", condamné à la prison à vie pour trafic de drogue à New York (Etats-Unis) l'année dernière.
Durant le procès de son frère, les procureurs américains ont accusé JOH d'avoir transformé le Honduras en un "narco-Etat".
Un autre proche de l'ancien chef d'Etat, Geovanny Fuentes Ramirez, condamné à perpétuité la semaine dernière pour narcotrafic à New York, a affirmé pendant l'audience que le président Hernandez lui avait dit qu'ils allaient "mettre la drogue dans les narines des gringos".
L'ancien chef d'Etat a qualifié ces accusations de "vengeance", affirmant avoir fait arrêter et livrer aux Etats-Unis de nombreux narcotrafiquants.
O.Karlsson--AMWN