-
Athlétisme: aux championnats d'Europe de cross, Gressier veut gagner sa compétition préférée
-
Foot: La Beaujoire, Groupama Stadium, cap sur les grands stades pour les équipes féminines
-
NBA: 48 points pour Mitchell, Embiid reverdit
-
Ukraine: Trump envoie son émissaire Witkoff rencontrer Zelensky et les Européens
-
Les hostilités entre la Thaïlande et le Cambodge continuent, malgré la médiation de Trump
-
Coupe NBA: la fièvre du retour au jeu pour Wembanyama à Las Vegas
-
Inauguration du premier téléphérique urbain en Ile-de-France
-
Le Cambodge accuse la Thaïlande de nouveaux bombardements malgré l'appel de Trump
-
L1: Nantes sombre à Angers et se retrouve relégable à la trêve
-
Dermatose: blocage d'axes routiers, le gouvernement maintient sa stratégie d'abattage
-
Wall Street clôture dans le rouge, s'inquiète de la tech
-
Charles III annonce la "bonne nouvelle" d'un allègement de son traitement contre le cancer
-
En Europe, des politiques d'immigration plus sélectives et des frontières moins poreuses
-
La dermatose nodulaire contagieuse, fléau de l'élevage bovin
-
Des élus américains publient de nouvelles photos liées à Jeffrey Epstein
-
Washington poursuit ses vols militaires au plus près du Venezuela
-
Meurtre d'un patron d'assurance américain: retour sur une arrestation bâclée
-
Meurtre en direct sur les réseaux sociaux: six hommes mis en examen
-
Gaza: 16 morts après des pluies torrentielles, selon la Défense civile
-
Crimes en RDC: réclusion à perpétuité requise contre l'ex-rebelle congolais Lumbala
-
"Ne les utilisez pas": les cabines de bronzage triplent le risque de mélanome
-
Biathlon: Lou Jeanmonnot, entre victoire et ambiance lourde
-
Mondial de hand: les Bleues de nouveau stoppées aux portes de la finale
-
Foot: Salah dans le groupe de Liverpool pour affronter Brighton
-
Le Bénin émet un mandat d'arrêt international contre l'influenceur panafricaniste Kemi Seba
-
Dermatose: blocage d'une autoroute, le gouvernement maintient sa stratégie d'abattage
-
RDC: les Etats-Unis s'en prennent au Rwanda, l'ONU craint un "embrasement régional"
-
Face à la progression de la grippe, des SMS de l'Assurance maladie pour inciter à la vaccination
-
L'Ukraine dans l'UE en 2027? Une perspective improbable
-
"Des chiffres et des lettres": les ex-présentateurs gagnent aux prud'hommes
-
L'Iran libère une femme accusée d'avoir tué son mari violent
-
Le Sénégal suspend toute extradition vers la France, accuse Paris de ne pas coopérer
-
Nouvelle augmentation du prix des cigarettes au 1er janvier 2026
-
La Bourse de Paris en léger recul avec les doutes sur l'IA
-
Taylor Swift en larmes dans un documentaire en évoquant une attaque meurtrière en Angleterre
-
Gaza: 13 morts après des pluies torrentielles, selon la Défense civile
-
La Lituanie commande 30 canons Caesar supplémentaires au franco-allemand KNDS
-
Berlin confirme la venue de Zelensky et de dirigeants européens lundi
-
Le chat du Premier ministre belge se fait un nom, comme Larry à Downing Street
-
Procès Péchier: la perpétuité requise contre "le docteur la mort"
-
Le Smic va augmenter de 1,18% au 1er janvier, sans coup de pouce, les syndicats déçus
-
Les médecins libéraux maintiennent leur appel à la grève en janvier
-
Dermatose: le gouvernement étend la vaccination, mais maintient sa stratégie d'abattage
-
Dermatose en Ariège: le troupeau abattu malgré la mobilisation des éleveurs
-
La prix Nobel Narges Mohammadi arrêtée en Iran
-
Le Bénin émet un mandat d'arrêt contre l'influenceur panafricaniste Kemi Seba
-
Dermatose et abattage des bovins: la Confédération paysanne et la Coordination rurale appellent à de nouvelles mobilisations
-
Ski: étincelante à St-Moritz, Vonn renoue avec la victoire sept ans plus tard
-
Brésil: la gauche appelle au rassemblement contre les projets de réduction de peine de Bolsonaro
-
Procès Péchier: la perpétuité requise contre l'anesthésiste
Afrique du Sud: 253 morts dans les pires inondations connues dans le pays
Quelque 253 personnes sont mortes dans les pires inondations jamais connues en Afrique du Sud causées par des fortes pluies ces derniers jours sur la côte est, selon un dernier bilan mercredi des autorités locales qui font face à un afflux de corps dans les morgues.
Les précipitations records qui ont atteint depuis le weekend dernier un niveau jamais connu depuis plus de 60 ans, ont laissé derrière elles des paysages dévastés.
Ponts effondrés, routes submergées, à certains endroits autour de la ville portuaire de Durban, première ville du Kwazulu-Natal (KZN, est) et épicentre de la catastrophe, les glissements de terrain ont laissé de géantes brèches dans la terre comme fendue par les torrents d'eau.
"Nos morgues sont soumises à une certaine pression, mais nous faisons face. Hier soir, tard dans la nuit, nous avons reçu quelque 253 corps dans deux morgues distinctes" de l'agglomération, a déclaré dans une interview télévisée Nomagugu Simelane-Zulu, représentant du département de la Santé dans la province.
Des dizaines de personnes sont portées disparues, les secouristes ont décrit "un cauchemar".
Le président Cyril Ramaphosa s'est rendu dans la matinée auprès de familles endeuillées. A Clermont, une banlieue pauvre de Durban, il a promis l'aide du gouvernement à un père de famille qui a perdu ses quatre enfants, ensevelis dans l'effondrement d'un pan de leur maison.
Les mains jointes, l'homme a raconté au chef de l'Etat l'eau qui monte au milieu de la nuit, l'électricité coupée, ses enfants endormis dans une autre pièce et qu'il n'a pas réussi à sauver.
"Nous voyons des tragédies similaires frapper le Mozambique, le Zimbabwe, mais aujourd'hui c'est nous qui sommes touchés", a déploré M. Ramaphosa. Les autorités locales réclament que l'état de catastrophe naturel soit déclaré.
Les pluies devraient lentement se dissiper dans la soirée, selon les météorologues. Mais déjà la région ouverte sur l'océan Indien qui a connu des destructions massives lors d'une vague sans précédent d'émeutes et de pillages en juillet, semblait connaître un répit.
Dans une chaleur humide, certains déblayent autour de bâtiment effondrés. Sur des routes jonchées de débris, d'autres dispersent du sable pour combler des trous béants, a constaté un journaliste de l'AFP.
Certaines écoles ont ouvert leur portes mais les bancs sont majoritairement restés dépeuplés. A l'école primaire de la banlieue noire d'Inanda, seuls deux élèves sur 48 se sont présentés.
- L'armée mobilisée -
"En 48 heures, il est tombé plus de 450 mm d'eau dans certaines zones", a déclaré à l'AFP, Dipuo Tawana, prévisionniste à l'institut météorologique national. Les spécialistes ont comparé le niveau des précipitations à celui "normalement associé aux cyclones".
L'armée a été mobilisée pour apporter un soutien aérien pendant les évacuations. Des milliers de maisons ont été détruites, au moins 140 écoles ont été touchées, selon les autorités locales.
Depuis plusieurs jours, les principaux axes routiers sont submergés par une mélasse brunâtre, sur laquelle flottent les panneaux et les feux de signalisation.
Des montagnes de branches, bouteilles et déchets ont été charriées sur les plages de Durban habituellement prisées des touristes et des familles.
L'activité au port a été suspendue, des conteneurs ont été emportés par les eaux. Des pillages ont été signalés.
Les fortes précipitations ont aussi entraîné des coupures d'électricité et perturbé l'approvisionnement en eau. Les liaisons ferroviaires ont été suspendues et les habitants appelés à éviter tout déplacement.
"Nous savons que c'est le changement climatique qui s'aggrave, on est passé de tempêtes extrêmes en 2017, à des inondations supposées records en 2019 mais clairement dépassées aujourd'hui en 2022", a mis en garde Mary Galvin, professeur d'études du développement à l'Université de Johannesburg.
En 2019, des inondations dans la région et la province voisine du Cap-Oriental avaient déjà fait 70 morts et dévasté plusieurs villages côtiers dans des coulées de boue.
Ch.Havering--AMWN