
-
F1: McLaren intouchable à Miami, nouveau succès pour Piastri
-
Roumanie: l'extrême droite domine le premier tour de la présidentielle
-
Ligue 1: Marseille rate une occasion mais garde la main, Saint-Etienne s'enfonce
-
Tennis: vainqueur à Madrid, l'éternel second Ruud brille enfin
-
Roumanie: le candidat d'extrême droite en tête du premier tour de la présidentielle
-
Cryptomonnaies: un homme libéré deux jours après son enlèvement contre rançon, sept gardes à vue
-
Angleterre: Chelsea s'offre le champion Liverpool
-
Allemagne: le Bayern achève avec succès son opération reconquête
-
Trump "ne sait pas" s'il doit respecter la Constitution
-
Allemagne: Harry Kane brise enfin la malédiction avec le Bayern
-
Champions Cup: un Bielle-Biarrey virevoltant a fait plier Toulouse
-
Ligue 1: battu par Lens, Lyon perd du terrain sur la C1
-
Champions Cup: Bordeaux-Bègles s'offre le scalp de Toulouse et une finale
-
Grève SNCF: trafic francilien "fortement perturbé" sur certaines lignes lundi
-
Angleterre: Newcastle gratte un point, Manchester United fait l'impasse
-
Après un an de gouvernement de droite, le Portugal de nouveau en campagne
-
La Roumanie rejoue la présidentielle, l'extrême droite favorite
-
Espagne: le Real Madrid tremble mais s'accroche grâce à Mbappé et Güler
-
Challenge européen : Lyon de retour en finale en écartant le Racing 92
-
Référendum sur le budget: l'idée de Bayrou accueillie avec fraîcheur
-
Allemagne: à Ravensbrück, des survivants appellent à combattre le racisme et l'antisémitisme
-
Chute d'un missile dans l'enceinte de l'aéroport de Tel-Aviv après un tir du Yémen
-
La Roumanie de retour aux urnes, l'extrême droite favorite de la présidentielle
-
Grève SNCF: "Nous sommes loin d'une semaine noire", affirme le PDG de SNCF Voyageurs
-
Espagne: "de nombreux jours" pour connaître les causes de la méga-coupure, avertit la ministre de l'Environnement
-
Chute d'un missile près de l'aréoport de Tel-Aviv après un tir du Yémen
-
Rien n'arrête les mariages au Cachemire pakistanais, pas même les tensions avec l'Inde
-
Cryptomonnaies: un homme libéré deux jours après son enlèvement contre rançon, cinq interpellations
-
Les paramilitaires bombardent l'aéroport de Port-Soudan, selon l'armée
-
Champions Cup: Bordeaux-Bègles - Toulouse, le maître à l'épreuve du prétendant
-
Boxe: Surace perd la revanche contre Munguia, Canelo frustré mais vainqueur contre Scull
-
Australie: Albanese promet un gouvernement "discipliné" après son succès aux législatives
-
Natation: Marchand battu sur 200 m 4 nages, records du monde pour Ledecky et Walsh
-
Après un an de gouvernement de droite, le Portugal repart en campagne
-
Boxe: Surace perd la revanche contre Munguia
-
Face aux blocages, Bayrou évoque un référendum sur la réduction de la dette
-
Au Texas, Musk réussit à faire du site de SpaceX une véritable municipalité
-
Bis repetita en Roumanie, l'extrême droite favorite de la présidentielle
-
Lady Gaga met le feu à Rio pour un méga-concert gratuit
-
Cryptomonnaies: un homme libéré deux jours après son enlèvement contre rançon, quatre interpellations
-
F1: Max Verstappen (Red Bull) partira en pole position du GP de Miami
-
Israël rappelle des dizaines de milliers de réservistes pour son offensive à Gaza
-
Ligue 1 : Monaco renoue avec la victoire à Saint-Etienne et remonte sur le podium
-
Espagne: Barcelone s'arrache pour l'emporter chez la lanterne rouge Valladolid
-
Singapour: victoire écrasante pour le parti au pouvoir
-
Warren Buffett, investisseur de légende et milliardaire aux goûts simples
-
Israël rappelle des dizaines de milliers de réservistes pour son offensive à Gaza, selon des médias
-
L'investisseur Warren Buffett annonce quitter la tête de son groupe à la fin de l'année
-
Tennis: Sabalenka s'impose à Madrid à trois semaines de Roland-Garros
-
Angleterre: Arsenal se rate avant le sommet à Paris

Japon: quand les rites funéraires deviennent high-tech
Masayo Isurugi s'installe dans une cabine au sixième étage d'un élégant immeuble de Tokyo, s'identifie avec une carte à puce et attend qu'un système automatisé lui présente une boîte contenant l'urne funéraire de son mari.
Cette veuve de 60 ans fait partie d'un petit nombre de personnes au Japon, mais en augmentation, qui choisissent de rompre avec les rites funéraires traditionnels et les caveaux familiaux souvent situés à la campagne en faveur d'installations comme le Kuramae Ryoen.
Pendant que Mme Isurugi patiente dans la cabine, derrière le mur un transtockeur automatisé se meut presque en silence et sélectionne le "zushi", la boîte contenant l'urne des cendres de Go, son époux.
Puis des portes coulissantes en bois raffiné s'ouvrent, comme un ascenseur dans un hôtel de luxe, révélant un autel en pierre noire et brillante avec le "zushi" demandé au centre, tandis qu'une photo de Go apparaît sur un écran à côté.
"Mais maintenant je trouve que c'est mieux d'avoir un lieu où je peux me rendre quand je veux pour prier, plutôt qu'un caveau familial que je ne pourrais que rarement visiter" car situé à deux heures de train, ajoute-t-elle.
- Tombes traditionnelles négligées -
Au Japon, la coutume veut que les cendres d'une personne défunte soient placées dans un caveau familial utilisé depuis plusieurs générations. Les fils aînés sont généralement chargés d'entretenir la tombe et de payer annuellement le cimetière.
Cependant le vieillissement accéléré de la population japonaise et l'exode rural ont créé un déséquilibre entre le nombre de tombes à entretenir et celui des jeunes gens prêts à s'en occuper.
"J'ai un cimetière traditionnel dans ce temple, avec quelque 300 tombes", dit Tomohiro Hirose, un moine du temple bouddhiste gérant aussi les services de Kuramae Ryoen.
"Mais il n'y a plus de parents pour entretenir environ la moitié des tombes. La transmission familiale s'est perdue. Et elles vont être négligées rapidement ou le sont déjà".
Face à ce problème, des cimetières plus modernes ont émergé, proposant de conserver les cendres pour une période donnée, jusqu'à trois décennies en général.
Les cendres sont conservées dans des colombariums collectifs. Mais les noms de chaque défunt, voire même des codes QR sont gravés sur des plaques personnelles, et des moines continuent de prier pour les âmes des disparus.
- Bouddhas lumineux sur commande -
Derrière les cabines de recueillement de Kuramae Ryoen se cache un entrepôt automatisé digne d'un groupe industriel, capable de stocker 7.000 "zushi", dont chacun peut contenir les cendres de plusieurs membres d'une même famille.
Le dispositif a été fourni par Daifuku, une société japonaise spécialisée dans les systèmes de logistique et qui se considère comme la première à avoir livré une telle solution automatisée pour un temple nippon, dès les années 1990.
Depuis, Daifuku "a construit de tels systèmes pour environ 60 sites" funéraires au Japon, déclare à l'AFP Hidenobu Shinnaka, un responsable de l'entreprise, ajoutant que d'autres pays d'Asie seraient également intéressés.
Ces cimetières d'un nouveau genre ont un autre avantage pour les familles: leur coût. Acheter une place dans l'un d'eux coûte l'équivalent d'environ 6.500 euros, soit moitié moins qu'une tombe classique, selon Kamakura Shinsho, une société de mise en relation avec les cimetières.
Dans un autre temple tokyoïte, Kokokuji, plus de 2.000 statuettes en verre de Bouddha ornent les murs d'un espace octogonal. Chacune d'elles symbolise les membres d'une même famille dont les cendres sont conservées sur le site, et s'illumine quand un proche s'identifie numériquement.
Tout l'espace peut aussi s'allumer sur demande, ou produire différentes couleurs tamisées pour aider au recueillement.
La technologie ne change pas pour autant la façon de prier pour les morts, affirme Taijun Yajima, le moine à l'origine de la création de cet espace: "Je me demandais comment ces personnes pouvaient reposer dans un environnement chaleureux, et voici la réponse".
O.Karlsson--AMWN