
-
Inondations au Texas: au moins 50 morts, une trentaine d'enfants portés disparus
-
La saison des incendies ouverte sur le pourtour méditerranéen
-
Sans Xi ni Poutine, les Brics à Rio pour rejeter le protectionnisme de Trump
-
Inondations au Texas: le bilan relevé à 43 morts, une trentaine d'enfants recherchés
-
Mondial des clubs: le Real et Mbappé sur la route du PSG
-
Trêve à Gaza: Israël envoie une équipe de négociateurs au Qatar
-
Inondations au Texas: recherches sans relâche d'une trentaine d'enfants
-
Inondations au Texas: à la recherche de sa fille, un père "espère un miracle"
-
Euro-2025: toutes voiles dehors, les Bleues s'offrent les Anglaises
-
Wimbledon: Krejcikova et Rybakina battues au 3e tour, Djokovic "100 pitié"
-
Une trentaine d'enfants portés disparus après les inondations meurtrières au Texas
-
Mondial des clubs: un PSG résilient s'impose à 9 contre 11 face au Bayern
-
Pakistan: au moins 21 morts dans l'effondrement d'un immeuble à Karachi
-
Espagne: le PSOE interdit à ses membres le recours à la prostitution
-
A Londres, une marche des fiertés pour défendre une communauté trans "bouc émissaire"
-
Wimbledon: Krejcikova et Rybakina, deux championnes au tapis
-
F1: Max Verstappen s'offre une pole position inattendue en Grande-Bretagne
-
Tour de France: de Lille à Cassel, le Nord en fête lors de la 1re étape
-
Tour de France: Philipsen premier maillot jaune, Evenepoel déjà piégé
-
Les secours recherchent une trentaine d'enfants après les inondations meurtrières au Texas
-
Recherche effrénée d'une vingtaine d'enfants après les inondations meurtrières au Texas
-
Euro-2025: blessée à un genou, la capitaine allemande Giulia Gwinn quitte le tournoi
-
XV de France: pour Joris Segonds, une première pied au plancher
-
Négociations en vue d'une trêve à Gaza: Israël prépare sa réponse après l'aval du Hamas
-
"30 ans que j'attends ça!": à Paris, premières baignades dans la Seine sous étroite surveillance
-
Tour de France: c'est parti au départ de Lille pour la 112e édition, Pogacar grand favori
-
Un premier parc Legoland s'ouvre en Chine, où le tourisme intérieur est en pleine croissance
-
Malgré son interdiction, une mobilisation anti-A69 débute à proximité du chantier
-
Vaccination des ados contre le papillomavirus: peut encore mieux faire
-
Rugby: le XV de France échoue aux portes de l'exploit face aux All Blacks
-
Quelque 800 personnes, certaines masquées, à la mobilisation anti-A69 selon le préfet
-
Pakistan: au moins 16 morts dans l'effondrement d'un immeuble
-
Tout (ou presque) ce qu'il faut savoir sur la Seine
-
D'âne du pauvre à compagnon des enfants, comment le poney a "sauvé l'équitation"
-
Athlétisme: à Eugene, l'icône Steve Prefontaine n'a "pas pris une ride", 50 ans après sa mort
-
A la veille de son 90e anniversaire, le Dalaï Lama rêve de vivre "encore 30 ou 40 ans"
-
Mondial des clubs: Chelsea s'en remet à Palmer et à une bourde pour dominer Palmeiras
-
Ukraine: Trump évoque la possibilité de nouvelles sanctions contre Moscou
-
Tour de France: Pogacar puissance quatre ?
-
Euro-2025: les Bleues débutent par le choc contre l'Angleterre, sans leur capitaine
-
Wimbledon: deux exploits et un goût de trop peu pour les Bleus
-
Wimbledon: Solana Sierra, l'art de saisir sa chance
-
Pakistan: au moins 14 morts dans l'effondrement d'un immeuble
-
Gaza: le Hamas prêt à négocier une trêve
-
Des inondations au Texas font au moins 24 morts et des disparus
-
Bosnie: Milorad Dodik se rend à la justice, son mandat d'arrêt annulé
-
Le Tour de France s'élance de Lille avec Tadej Pogacar en grand favori
-
Pakistan: au moins huit morts dans l'effondrement d'un immeuble
-
Des inondations au Texas font au moins 13 morts et une vingtaine de disparus
-
A Paris, la saison de la baignade dans la Seine démarre sous étroite surveillance

Le patron de Telegram Pavel Durov toujours en garde à vue dimanche
Le patron de Telegram, Pavel Durov, était toujours en garde à vue dimanche, au lendemain de son interpellation dans un aéroport parisien, un mandat de recherche ayant étant émis contre lui par des enquêteurs français visant diverses infractions de sa messagerie cryptée.
Accompagné de son garde du corps et de son assistante qui le suivent en permanence, le milliardaire franco-russe de 39 ans a été interpellé samedi soir dans l'aérogare du Bourget, au nord de Paris, a dit une source proche du dossier à l'AFP.
Le fondateur de Telegram venait de Bakou (Azerbaïdjan) et devait passer au moins la soirée à Paris où il avait prévu de dîner, a ajouté une source proche de l'enquête.
Selon deux sources proches du dossier, le juge d'instruction parisien chargé de l'affaire pourrait prolonger dimanche soir sa garde à vue.
A l'issue de celle-ci, Pavel Durov pourrait être remis en liberté ou présenté à ce magistrat en vue d'une éventuelle mise en examen.
Le parquet de Paris s'est refusé dimanche à toute communication "en l'état, s'agissant d'une procédure suivie à l'instruction".
L'office chargé de la lutte contre les violences faites aux mineurs (Ofmin) avait émis un mandat de recherche contre Pavel Durov en tant que service coordinateur d'une enquête préliminaire pour des infractions allant de l'escroquerie au trafic de stupéfiants, au cyberharcèlement, à la criminalité organisée en passant par l'apologie du terrorisme et la fraude, a expliqué une des sources proches du dossier.
Depuis, à une date qui n'a pas été précisée, une information judiciaire a été ouverte par le pôle cyber (J3) de la Junalco (juridiction nationale de lutte contre la criminalité organisée), selon une autre source proche du dossier. Les investigations ont été confiées à l'Unité nationale cyber (UNC) de la gendarmerie nationale et à l'Onaf, l'office national antifraude dépendant des douanes, où se déroule la garde à vue, selon deux sources proches du dossier.
La justice reproche à Pavel Durov de ne pas agir contre les utilisations délictuelles de sa messagerie par ses abonnés, notamment par une absence de modération et de collaboration avec les enquêteurs.
"Ça suffit l'impunité de Telegram", s'est félicité un des enquêteurs, étonné que le milliardaire, sachant qu'il était recherché en France, ait décidé quand même de venir à Paris. "Peut-être par sentiment d'impunité", a évoqué une des sources proches du dossier.
La messagerie en ligne lancée en 2013 par Pavel Durov et son frère Nikolaï, sur laquelle les communications peuvent être chiffrées de bout en bout et dont le siège social se trouve à Dubaï, s'est positionnée à contre-courant des plateformes américaines, critiquées pour leur exploitation mercantile des données personnelles.
Telegram s'est notamment engagée à ne jamais dévoiler d'informations sur ses utilisateurs.
- Nombreuses réactions internationales -
L'interpellation de Pavel Durov a suscité de nombreuses réactions internationales. "#FreePavel", a publié sur X (ex-Twitter) le patron de la plate-forme, Elon Musk, avant de publier un nouveau message en français disant "Liberté. Liberté! Liberté?".
L'ancien candidat indépendant à la présidentielle américaine Robert F. Kennedy Jr, qui vient de se rallier à Donald Trump, a lui affirmé sur X que "la nécessité de protéger la liberté d'expression n'a jamais été aussi urgente".
En Russie, où Telegram est un des réseaux sociaux les plus utilisés avec des chaînes pouvant avoir plusieurs centaines de milliers d'abonnés, la porte-parole du ministère des Affaires étrangères Maria Zakharova a affirmé que "l'ambassade de Russie à Paris s'est immédiatement mise au travail, comme il est d'usage" en cas de détention de citoyens russes à l'étranger.
Elle a aussi rappelé que de nombreuses ONG internationales avaient condamné en 2018 la décision d'un tribunal russe de bloquer Telegram, décision jamais totalement mise en application. "Pensez-vous que, cette fois-ci, elles en appelleront, exigeront la libération de Durov, ou qu'elles se tairont?", a-t-elle demandé sur sa page Telegram.
Chantre de la confidentialité, Pavel Durov a raconté en avril, dans un rare entretien vidéo au journaliste américain Tucker Carlson, avoir eu l'idée de lancer une messagerie cryptée après avoir subi des pressions des autorités russes à l'époque de VK, un réseau social qu'il a créé dans son pays d'origine avant de le vendre et quitter la Russie en 2014.
Il a dit avoir ensuite essayé de s'installer à Berlin, Londres, Singapour et San Francisco avant d'opter pour Dubaï, dont il a loué l'environnement des affaires et la "neutralité".
"Je pense que nous faisons du bon travail avec Telegram, avec 900 millions d'utilisateurs qui dépasseront probablement le milliard d'utilisateurs mensuels actifs d'ici un an", a-t-il affirmé.
Dans l'émirat du Golfe, les messagerie Telegram s'est mise à l'abri des règles de modération des Etats, à l'heure où l'Union européenne comme les Etats-Unis mettent sous pression les grandes plateformes pour supprimer le contenu illégal.
J.Oliveira--AMWN