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Vargas Llosa, le dernier représentant du boom de la littérature sud-américaine
Prix Nobel de littérature en 2010, l'écrivain hispano-péruvien Mario Vargas Llosa, décédé dimanche à 89 ans, était le dernier représentant de la génération dorée de la littérature sud-américaine.
Admiré pour sa description des réalités sociales, Vargas Llosa a été l'une des plumes du "boom" littéraire latino-américain aux côtés du Colombien Gabriel García Márquez, de l'Argentin Julio Cortázar ou des Mexicains Carlos Fuentes et Juan Rulfo.
"C'est avec une profonde tristesse, que nous annonçons que notre père, Mario Vargas Llosa, est décédé aujourd'hui à Lima, entouré de sa famille et en paix", a écrit son fils aîné Alvaro dans un message également signé par son frère Gonzalo et sa soeur Morgana et posté à 19H23 (00H23 GMT).
Elu à l'Académie française en 2021, l'auteur de chefs d'oeuvre comme "La ville et les chiens" ou "La fête au bouc" était en revanche critiqué par les milieux intellectuels sud-américains pour ses positions conservatrices.
"Nous, les Latino-américains, nous sommes des rêveurs par nature et nous avons du mal à différencier le monde réel de la fiction. C'est pour cela que nous avons de si bons musiciens, poètes, peintres et écrivains, et tant de dirigeants horribles et médiocres", avait-il déclaré en 2010, peu de temps avant de recevoir le Nobel.
Traduit en une trentaine de langues, Vargas Llosa, francophile, a été le premier écrivain étranger à entrer de son vivant dans la prestigieuse collection de la Pléiade en 2016, année de ses 80 ans.
L'auteur péruvien, naturalisé espagnol en 1993, venait de présenter début avril son dernier ouvrage, "Le regard calme (de Pérez Galdos)", un essai sur l'écrivain espagnol Benito Pérez Galdos (1843-1920).
- Flaubert sur sa table de chevet -
Né à Arequipa (sud du Pérou) le 28 mars 1936 dans une famille de la classe moyenne, Vargas Llosa a été élevé par sa mère et ses grands-parents maternels en Bolivie puis au Pérou. Après des études à l'Académie militaire de Lima, il obtient un diplôme de lettres et fait ses premiers pas dans le journalisme.
Il s'installe à Paris en 1959 pour y vivre des années "décisives", écrit-il dans l'avant-propos de ses oeuvres publiées dans la Pléiade.
C'est dans la capitale française que l'auteur de "L'orgie perpétuelle" - essai sur le métier d'écrivain à travers "Madame Bovary", son livre de chevet - écrit ses premiers romans. Il racontera que "c'est grâce à Flaubert" qu'il avait appris la méthode de travail qui lui convenait et à devenir "l'écrivain qu'il souhaitait être".
C'est aussi à Paris - où Vargas Llosa est traducteur, professeur d'espagnol ou journaliste à l'Agence France-Presse - qu'il se marie avec sa tante par alliance Julia Urquidi, de dix ans son aînée, qui inspirera plus tard à l'auteur "La Tante Julia et le Scribouillard".
Quelques années plus tard, il se sépare d'elle et épouse sa cousine germaine et nièce de son ex-femme, Patricia Llosa, avec qui il a trois enfants et est resté durant 50 ans.
Sa longue carrière littéraire commence à prendre son envol en 1959 avec son premier recueil de nouvelles, "Les caïds". Le succès vient ensuite avec "La Ville et les Chiens" (1963) puis "La Maison verte" (1966) et se consolide avec "Conversation à la Cathédrale" (1969).
Suivent "Pantaleon et les visiteuses", "La guerre de la fin du monde" ou encore "Le poisson dans l'eau", mémoires retraçant notamment sa campagne électorale pour la présidentielle péruvienne de 1990. L'auteur clame alors son intention de continuer à écrire jusqu'à ses derniers jours.
- Echec en politique -
D'abord séduit par le père de la Révolution cubaine, Fidel Castro, Vargas Llosa prend ses distances avec le régime communiste en 1971 quand Cuba oblige le poète Heberto Padilla à faire une "autocritique".
Candidat à la présidence du Pérou en 1990, sa victoire semble acquise avant que ne surgisse un agronome inconnu, Alberto Fujimori, élu à la surprise générale.
Le Nobel de littérature délaisse ensuite la politique péruvienne.
Mais il n'a jamais cessé de suivre de près l'actualité internationale, dénonçant régulièrement le populisme, "maladie de la démocratie", dans lequel il incluait le chavisme et le castrisme en Amérique latine et l'extrême droite et la gauche radicale en Europe.
Vargas Llosa a entretenu une amitié étroite avec l'immense auteur colombien Gabriel García Márquez, avant qu'une mystérieuse dispute ne mette fin à leur relation. Les deux prix Nobel ont juré d'emporter dans leur tombe les raisons de leur brouille, avait affirmé Vargas Llosa.
Séparé de sa deuxième épouse, l'auteur avait fait les gros titres de la presse people en 2015 en raison de sa relation avec l'Espagnole d'origine philippine Isabel Preysler, ex-femme du chanteur Julio Iglesias. Ils avaient annoncé leur séparation fin 2022.
P.Silva--AMWN