-
L'Inde promet que les responsables de l’explosion d'une voiture à Delhi seront jugés
-
Pérou: saisie de plus de six tonnes d'ailerons de requins destinés à l'Asie
-
Ligue des champions féminine: le redoutable Wolfsburg pour l'OL, déplacements relevés pour le PSG et le PFC
-
NBA: les Pistons enchaînent une 7e victoire, Wembanyama tire les Spurs
-
IA, robots et quantique au cœur du Web Summit de Lisbonne
-
Les Irakiens aux urnes pour élire un nouveau Parlement
-
Inde: enquête sur l'explosion d'une voiture à New Dehli
-
Le Congrès américain avance vers une fin de la paralysie budgétaire
-
La Syrie rejoint la coalition antijihadiste après une visite historique à Washington
-
Trump a reçu le président syrien lors d'une visite historique
-
L'ex-compagne de Salah Abdeslam mise en examen pour une clé USB illégale et un projet d'attentat
-
Masters ATP: Sinner soigne son entrée, Fritz écoeure Musetti
-
Colombie: le fils du président Petro inculpé pour corruption
-
Wall Street termine en hausse, espère un déblocage budgétaire
-
Trump a reçu le président syrien pour une rencontre historique
-
Israël: le chef d'état-major demande une "enquête systémique" sur le 7-Octobre
-
Trump a reçu le président syrien, une rencontre historique et discrète
-
France: des appels au boycott menacent la 53e édition du festival de BD d'Angoulême
-
Perturbations dans le ciel américain: Trump s'en prend aux contrôleurs aériens
-
Un colis piégé explose dans une agence Allianz à Montluçon, un blessé
-
Inde: au moins huit morts à New Delhi dans l'explosion d'une voiture
-
COP30: le président du Giec déclare désormais "presque inévitable" de dépasser 1,5°C de réchauffement
-
Le déficit public est "sur les rails" pour respecter les prévisions en 2025, selon le gouvernement
-
Trump instaure une "semaine de l'anti-communisme"
-
Mondial de rugby 2023: un juge d'instruction va enquêter sur des escroqueries autour de places VIP
-
Issue en vue à la paralysie budgétaire aux Etats-Unis
-
Turquie: des arbitres de foot en prison, le scandale des paris s'élargit
-
Trump menace la BBC d'une plainte en diffamation après un montage trompeur d'un de ses discours
-
France: le festival BD d'Angoulême "est en danger de mort", alertent 22 lauréats
-
Futur budget européen: von der Leyen fait un geste pour l'agriculture
-
Retraites: les dilemmes de Renaissance
-
Face à l'épidémie persistante, le Canada perd son statut de pays ayant éliminé la rougeole
-
La Bourse de Paris termine en hausse avec l'espoir de déblocage budgétaire aux Etats-Unis
-
Trump reçoit le président syrien, une rencontre historique et discrète
-
Le médiateur américain Kushner discute avec Netanyahu de la 2ème phase de la trêve à Gaza
-
Sorti de prison, Nicolas Sarkozy assure que la "vérité triomphera"
-
Masters ATP: Fritz sans pitié avec Musetti pour ses débuts
-
La justice remet Sarkozy en liberté... et Darmanin à sa place
-
Répression électorale: la Tanzanie "a perdu sa dignité", dénonce un archevêque
-
Entre aveu et discours confus au procès du Saoudien jugé pour l'attentat de Magdebourg
-
Au Mali, l'exode silencieux des habitants de Léré, étranglés par le blocus jihadiste
-
L'envoyé américain Kushner discute avec Netanyahu de la deuxième phase de la trêve à Gaza
-
Déficit: RN et LFI mettent en cause la sincérité du budget et des élections en 2024
-
Foot: "J'espère qu'un jour je pourrai revenir", dit Messi après une visite du Camp Nou
-
Six morts dans de nouvelles frappes américaines contre de présumés narcotraficants
-
Des juges enquêtent sur la clé USB illégale d'Abdeslam et sur un projet d'attentat de son ex-compagne
-
Inégalités salariales: à partir de 11H31 lundi, les femmes travaillent "gratuitement"
-
La Chine suspend ses droits portuaires "spéciaux" sur les navires américains
-
Lula dénonce les "négationnistes" du climat en recevant le monde en Amazonie
-
Après vingt jours en détention, Nicolas Sarkozy est sorti de prison
Maisons, école et mosquée: au Texas, le projet immobilier de la discorde
"Barre-toi de ce pays tant qu'il en est encore temps": en se lançant dans un projet immobilier au Texas pour sa communauté musulmane, Imran Chaudhary ne s'attendait pas à une telle hostilité, comme ce message reçu jusqu'à l'enquête menée par les autorités locales.
Dans cet Etat américain du sud dirigé par des conservateurs proches de Donald Trump, le plan de construction près de Dallas d'un complexe comprenant un millier de logements, une école, un hôpital, une maison de retraite et, surtout, une mosquée, n'est pas passé inaperçu.
"Pour être clair, la charia (la loi islamique) n'est pas autorisée au Texas", a lancé sur X le gouverneur républicain du Texas Greg Abbott, connu pour ses initiatives anti-immigration particulièrement musclées, avant même que Donald Trump ne revienne au pouvoir avec une politique tout aussi radicale.
Le Texas n'accueillera pas de "no-go zones", a ajouté le gouverneur, un terme qui avait notamment été utilisé par des conservateurs américains pour désigner des quartiers de la région parisienne qui, selon eux, échappent aux lois et sont interdits aux non-musulmans.
Un autre républicain, le sénateur John Cornyn a demandé une enquête sur ce projet qui, selon lui, "pourrait violer les droits constitutionnels des Texans juifs et chrétiens".
A Plano, près de la ville de Josephine où le projet est censé voir le jour, Imran Chaudhary, à la tête de l'entreprise qui gère le projet, rejette ces accusations.
"On ne va pas faire venir notre propre police ou nos propres pompiers", ironise le promoteur immobilier de 52 ans d'origine pakistanaise.
- "Déferlement de haine" -
"Ce n'est pas une +no-go zone+. Ce n'est pas réservé aux musulmans. Oui, il y a une mosquée, mais elle est ouverte à tous, comme nos services, notre centre communautaire, notre école, mais aussi l'hôpital et le reste", affirme-t-il.
"On n'a jamais parlé de charia", poursuit l'homme d'affaires, face aux craintes d'autres habitants qui s'inquiètent de voir à leur porte un quartier réservé à une communauté religieuse.
Le Texas fait partie d'une dizaine d'Etats américains ayant adopté des projets de loi "anti-charia", qualifiés d'extrême droite par des ONG.
En pleine polémique, le gouverneur Abbott a déployé les fameux Texas Rangers pour enquêter sur de "possibles activités criminelles" autour de ce projet immobilier.
Le nom du projet, EPIC City, peut prêter à confusion, reconnaît-il, mais il ne s'agit pas d'une ville séparée: c'est un quartier résidentiel qui pourrait être entièrement achevé en 15 ans.
Au-delà de ce projet, la polémique alimentée par les propos du gouverneur ont nourri une certaine animosité envers la communauté musulmane de Plano et ses environs, assure Dan Cogdell, l'avocat d'Imran Chaudhary.
"La désinformation relayée par Abbott est choquante", estime le juriste, dénonçant "le déferlement de haine que ces commentaires ont suscité".
La communauté musulmane de Plano s'est établie il y a deux décennies et compte environ 5.000 habitants.
- "Comme tout le monde" -
Cadre dans le marketing, originaire du Bangladesh, Moitree Rahman espère bien construire sa maison familiale à EPIC City, balayant ce qu'elle considère comme des mensonges. "On a investi en toute confiance", confie cette mère de famille de 38 ans.
Né de parents pakistanais à Houston, plus grande ville du Texas, l'imam Yasir Qadhi raconte que, "lorsque la mosquée a été construite, beaucoup de gens ont commencé à s'installer" à Plano. "L'espace disponible n'était pas suffisant", affirme-t-il.
Le religieux s'inquiète de la montée du racisme et des crimes motivés par la haine, comme l'agression récente de trois adolescentes afghanes dans une école de Houston. Lui-même, dit-il, a été accusé d'être un terroriste: "mais ce sont eux qui nous terrorisent", rétorque-t-il.
"C'est une chose que des comptes anonymes, l'extrême droite, connue pour propager la haine, diffusent leurs mensonges. C'en est une autre que des responsables élus reprennent cette rhétorique mensongère à leur compte", dénonce-t-il.
Pour Fawzia Belal, les musulmans sont "comme toute autre communauté confessionnelle", dans un pays où elles exercent une influence plus importante qu'ailleurs en Occident, comme la France.
"Nous sommes vos fonctionnaires, vos médecins, vos ingénieurs", insiste cette enseignante de 49 ans originaire du Bangladesh. "Nous contribuons à ce grand pays, en essayant de vivre le rêve américain comme tout le monde".
L.Harper--AMWN