
-
Septième nuit de frappes sur l'Iran, Trump n'exclut pas une intervention américaine
-
Nippon Steel finalise son rachat de US Steel, sous étroit contrôle du gouvernement américain
-
Un trafic d'espèces protégées d'oiseaux au cœur d'un procès inédit
-
Vendanges en Champagne: un procès pour traite d'êtres humains s'ouvre à Châlons-en-Champagne
-
Poutine affirme que le réarmement de l'Otan n'est pas une "menace" pour la Russie
-
Le non-consentement bientôt intégré à la définition pénale du viol
-
Mondial des clubs: piètre entame pour le Real Madrid, tenu en échec par Al Hilal
-
Les Etats-Unis approuvent un traitement préventif très prometteur contre le VIH
-
Wall Street sans impulsion après la Fed
-
"Nous reviendrons" promet Cristina Kirchner assignée à résidence, à ses soutiens mobilisés en masse à Buenos Aires
-
Natation: troisième titre pour Grousset aux Championnats de France
-
Salon du Bourget: l'aviation de demain cherche toujours à s'alléger
-
Les députés approuvent une relance massive du nucléaire
-
A Buenos Aires, massive mobilisation autour de Kirchner, désormais détenue chez elle
-
Essais nucléaires: un pardon de la France permettra à la Polynésie de "récupérer son histoire", plaide la commission d'enquête
-
Mondiaux de judo: Fanny-Estelle Posvite à court de solutions
-
Sites porno: l'État va contester la suspension de l'arrêté sur la vérification de l'âge
-
De Téhéran à Toronto par la Turquie : une Iranienne fuit la guerre
-
Basket/Euro: pour leurs débuts, les Bleues ont eu chaud face aux Turques
-
La Bourse de Paris prudente, entre conflit au Moyen-Orient et Fed
-
Tentatives de suicide, automutilations: "hausse massive" des hospitalisations d'adolescentes et de jeunes femmes
-
Face aux canicules, comment l'eau froide de la Seine rafraîchit Paris
-
Ali Khamenei affirme que l'Iran ne se rendra jamais
-
Droits de douane: l'incertitude fait tâche d'huile dans le monde de l'art
-
Foot - La championne du monde Carmona arrive au PSG pour sortir de sa "zone de confort"
-
Vague de chaleur attendue sur la France avec un pic prévu samedi
-
Wall Street atone avant la décision de la Fed
-
Fin de vie: opération déminage de Vautrin à Lille devant le secteur des soins palliatifs
-
Comparution à Londres d'un rappeur du trio nord-irlandais Kneecap, accusé de soutien au Hezbollah
-
Des Israéliens rapatriés de l'étranger rentrent chez eux à Tel-Aviv
-
Une galaxie capturée en mille couleurs pour mieux l'étudier
-
La princesse Kate renonce à assister aux courses hippiques d'Ascot
-
Au coeur du procès Adecco à Lyon: amateur "dépassé" ou jeune hacker de génie ?
-
Tutelle de la France: "la question pourrait se poser" mais "ni demain, ni après-demain", dit le FMI
-
Vivre pour moins d'un euro dans un logement social du Moyen-Age
-
Mondiaux de judo: après son échec aux Jeux, Dicko veut prendre sa "revanche sur Paris"
-
La Russie "n'a aucune chance" si les pays de l'Otan restent unis, selon Kallas
-
Ali Khamenei affirme que l'Iran ne se rendra jamais, menace les Etats-Unis
-
Comparution à Londres d'un rappeur du groupe nord-irlandais Kneecap, accusé de soutien au Hezbollah
-
Chikungunya: les deux cas autochtones récents sont les plus précoces jamais identifiés en métropole
-
Déchets toxiques: l'Alsace fera appel contre le confinement à Stocamine
-
Différend frontalier: nouvelles tensions entre le Cambodge et la Thaïlande, manifestation massive à Phnom Penh
-
Un rappeur du groupe nord-irlandais Kneecap au tribunal, accusé de soutien au Hezbollah
-
Scandale de corruption en Espagne: pas de financement illégal du Parti socialiste, assure le Premier ministre
-
Israël a détruit deux sites de centrifugeuses en Iran selon l'AIEA, Khamenei va s'exprimer
-
Paul Larrouturou, venu de TF1, mènera une interview politique à la radio franceinfo
-
Vieux de deux siècles, le cimetière britannique de Kaboul coule des jours tranquilles
-
Israël bombarde des sites nucléaires en Iran, Khamenei va s'exprimer à la télévision
-
Japon: trois morts et plus de 220 personnes soignées à cause de la chaleur
-
WNBA: Williams, "la star" et Malonga, "l'éponge", deux nuances de bleu à Seattle

L'Inde promet une réponse "sans ambiguïté" après l'attaque au Cachemire
Le ministre de la Défense de l'Inde a promis mercredi une réponse rapide contre les personnes qui ont mené et planifié l'attaque la plus meurtrière contre des civils dans la région du Cachemire depuis 2000.
"Les responsables et ceux qui se trouvent derrière un tel acte entendront très rapidement notre réponse, (elle sera) sans ambiguïté", a déclaré Rajnath Singh lors d'un discours à New Delhi, au lendemain de la mort de 26 hommes lors d'une fusillade à Pahalgam, une ville touristique.
"Nous n'atteindrons pas seulement ceux qui ont mené l'attaque (mais) aussi ceux qui l'ont planifiée en coulisses sur notre territoire", a-t-il ajouté.
Le Premier ministre nationaliste indien Narendra Modi, qui a écourté une visite d'Etat en Arabie saoudite, a dénoncé cet "acte odieux" et promis que les assaillants "ser(aient) traduits en justice".
"Leur dessein maléfique n'aboutira jamais. Notre détermination à lutter contre le terrorisme est inébranlable et elle ne fera que se renforcer", a-t-il martelé.
Une réunion en urgence de son cabinet, avec les principaux responsables en charge de la sécurité, doit avoir lieu mercredi.
La liste des victimes, vérifiée par la police, fait état de 26 hommes tués par des assaillants munis d'armes automatiques, qui ont surgi de la forêt près d'un site touristique à Pahalgam. A l'exception d'une personne vivant au Népal, tous résident en Inde.
Cette fusillade n'avait toujours pas été revendiquée mercredi en fin d'après-midi.
Depuis leur partition meurtrière en 1947 à leur indépendance, l'Inde et le Pakistan se disputent la souveraineté de tout le Cachemire, à majorité musulmane, divisé entre les deux pays.
Des insurgés mènent une insurrection depuis 1989 pour obtenir l'indépendance ou une fusion avec le Pakistan.
New Delhi accuse de longue date Islamabad de soutenir en sous-main les infiltrations et la rébellion armée au Cachemire. Le Pakistan a toujours démenti, affirmant ne soutenir que la lutte pour l'autodétermination.
Le ministère des Affaires étrangères du Pakistan a présenté mercredi ses "condoléances aux proches des défunts".
- "Risque de nouvelle crise" -
Selon l'analyste Michael Kugelman, spécialiste de l'Asie du Sud, cette fusillade représente "un très sérieux risque de nouvelle crise entre l'Inde et le Pakistan, probablement le plus important depuis le bref conflit militaire en 2019".
Des hélicoptères militaires survolaient mercredi cette région montagneuse et boisée pour tenter de localiser les assaillants et un important dispositif de sécurité a été déployé.
Cette attaque "est abominable", a souligné dans un communiqué le ministre en chef du Jammu-et-Cachemire, Omar Abdullah.
L'armée indienne a affirmé mercredi que deux insurgés présumés avaient été tués lors d'une fusillade dans le district de Baramulla, situé à une centaine de kilomètres au nord-est de la ville où à eu lieu l'attaque.
A Pahalgam, un guide touristique a expliqué à l'AFP qu'il s'était rendu sur les lieux après avoir entendu des coups de feu et avoir transporté certains blessés à cheval.
"J'ai vu quelques hommes allongés sur le sol, ils avaient l'air morts", a témoigné Waheed, qui n'a donné que son prénom.
- Femmes épargnées -
Un témoin, ayant requis l'anonymat, a affirmé que les assaillants ont "manifestement épargné les femmes".
Une survivante a raconté comment des hommes en uniforme étaient sortis de la forêt alors que des touristes profitaient de la nature, a rapporté le journal The Indian Express.
D'autres ont expliqué les avoir pris pour des policiers. "Ils étaient là, pendant au moins 20 minutes, imperturbables, se déplaçant et ouvrant le feu", a rapporté le quotidien, citant cette témoin pour qui cela "a semblé (durer) une éternité".
Cette attaque est survenue au lendemain d'une rencontre à New Delhi entre le vice-président américain JD Vance et M. Modi à New Delhi.
La Chine a présenté mercredi ses "sincères condoléances" aux familles des victimes et des blessés" et "condamné fermement cette attaque".
Quelques heures auparavant, Donald Trump avait assuré l'Inde de son "plein soutien" dans une conversation téléphonique avec M. Modi.
L'Inde déploie en permanence environ 500.000 soldats dans sa partie du Cachemire, bien que les combats aient diminué depuis que la révocation en 2019 de l'autonomie limitée de ce territoire.
Environ 3,5 millions de touristes ont visité le Cachemire en 2024, en majorité des Indiens, selon les chiffres officiels.
L'attaque la plus importante de ces dernières années remonte à février 2019. Des insurgés avaient lancé, à Pulwama, une voiture remplie d'explosifs sur un convoi de police, faisant 40 morts et au moins 35 blessés.
O.M.Souza--AMWN