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Présidentielle ivoirienne: appel à manifester jeudi contre l'éviction de l'opposant Thiam
A six mois de l'élection présidentielle ivoirienne, le principal parti d'opposition a appelé mercredi à manifester devant les tribunaux du pays, premier appel à la mobilisation après l'éviction par la justice de son candidat Tidjane Thiam.
Mardi, le tribunal d'Abidjan a radié M. Thiam de la liste électorale, estimant qu'il avait perdu sa nationalité ivoirienne. La décision n'est susceptible d'aucun recours et ferme la porte à sa candidature à la présidentielle du 25 octobre.
D'autres opposants, comme l'ancien président Laurent Gbagbo (2000-2011), sont exclus de la course en raison d'une condamnation judiciaire.
Locomotive économique de l'Afrique de l'Ouest francophone, le pays constitue depuis une dizaine d'années un pôle de stabilité dans une région secouée par les coups d’État.
"Demain (jeudi), partout sur l'étendue du territoire, chaque Ivoirien là où il se trouve va marcher devant le palais de justice de sa région, de sa ville", a déclaré Simon Doho, chef des députés du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI), à la permanence du parti du quartier du Plateau, une commune d'Abidjan.
En face de Simon Doho, une centaine de militants ont entonné l'hymne national et crié "Titi président", surnom de leur candidat.
A Abidjan, la marche est prévue jeudi à 09H00 (locale et GMT), de la permanence du parti du Plateau jusqu'au tribunal de la même commune.
En Côte d'Ivoire, les manifestations peuvent avoir lieu avec une autorisation de la police, mais sont presque systématiquement refusées.
"C'est moi ou personne, nous ne présenterons pas d'autre candidat", avait dit quelques heures plus tôt M. Thiam, actuellement en France, dans un entretien téléphonique à l'AFP.
Il a également annoncé qu'il comptait saisir la Cour de justice de la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (Cedeao).
"On va aller à la Cedeao, on a le droit. Et on va continuer à se battre sur le terrain et montrer au pouvoir que c'est une décision qui est mauvaise pour la Côte d'Ivoire", a-t-il assuré.
- "On en a assez" -
La justice a utilisé l'article 48 du code de nationalité, datant des années 1960, qui stipule que l'acquisition d'une autre nationalité entraîne la perte de la nationalité ivoirienne.
Né en Côte d'Ivoire, M. Thiam avait obtenu la nationalité française en 1987 et y a renoncé en mars afin de se présenter à la présidentielle, un scrutin pour lequel un candidat ne peut être binational.
"Je maintiens que cette loi n'a pas été appliquée en 64 ans. Tous les jours, il y a des Ivoiriens qui prennent une autre nationalité", a dénoncé M. Thiam.
Si ses partisans ont dénoncé une décision "politique" visant à écarter leur candidat, le parti au pouvoir répond ne pas être impliqué dans cette affaire.
"C'est un régime dictatorial, on en a assez", s'est indigné Appolline Mimi, 67 ans, à la permanence du Plateau. "Aujourd'hui, il ne s'agit pas de Tidjane Thiam, il s'agit de la survie de la Côte d'Ivoire".
De son côté, Yao Abel Kouassi, 34 ans, estime que "si ça part comme ça, ce ne sera pas une élection démocratique".
Les déboires judiciaires de M. Thiam ne sont pas terminés : jeudi également, le tribunal d'Abidjan doit rendre une décision qui pourrait le démettre de ses fonctions de président du parti. Une militante du PDCI conteste en effet sa légitimité, toujours en raison de sa nationalité.
D'autres opposants sont aussi pour l'heure radiés de la liste électorale: l'ex-président Laurent Gbagbo, son ancien bras droit Charles Blé Goudé et l'ancien Premier ministre et ex-chef rebelle Guillaume Soro, en exil, pour des condamnations judiciaires.
Par ailleurs, les députés du PDCI et du parti de Laurent Gbagbo, le Parti des peuples africains - Côte d'Ivoire (PPA-CI), ont quitté l'Assemblée nationale mercredi pour protester contre l'exclusion de M. Thiam.
Par la suite, "le PDCI mènera des actions avec le PPA-CI", a déclaré à l'AFP le porte-parole du PDCI, Soumaïla Bredoumy.
Le parti au pouvoir n'a pas encore désigné son candidat. Il organisera en juin un congrès au cours duquel Alassane Ouattara, 83 ans, au pouvoir depuis 2011, pourrait se prononcer.
Trois autres opposants sont en course: l'ancienne Première dame Simone Gbagbo, l'ex-ministre du Commerce Jean-Louis Billon et l'ancien Premier ministre Pascal Affi N'Guessan.
J.Oliveira--AMWN