
-
C3: "nous avons encore beaucoup de travail", tempère l'entraîneur de Tottenham
-
JO-2026 à Cortina: "la principale raison de mon retour", assure Vonn à l'AFP
-
C3: l'entraîneur de Manchester United, Ruben Amorim, se dit prêt à quitter le club si on le lui demande
-
Bousculé par Trump, le G7 Finances en quête d'unité sur l'économie et l'Ukraine
-
Ligue Europa: Tottenham domine Manchester United en finale et brise sa malédiction
-
Cannes: idylle queer et musicale et tourments familiaux en compétition
-
Metz et Reims se neutralisent (1-1) et joueront la montée en Ligue 1 au barrage retour
-
Tollé après des tirs israéliens pendant une visite de diplomates en Cisjordanie
-
Wall Street termine en forte baisse, s'inquiète des négociations budgétaires américaines
-
Offensive à Gaza : Netanyahu prêt à un "cessez-le-feu temporaire" pour libérer des otages
-
OpenAI s'attaque aux appareils connectés, avec le designer historique d'Apple aux commandes
-
Venezuela: élections dimanche pour conforter le pouvoir de Maduro, boycottées par l'opposition
-
"Il est très mauvais pour l'Etat de se mêler de la gestion des entreprises privées", estime Bernard Arnault
-
Trump prend Ramaphosa en embuscade avec des accusations de "génocide blanc"
-
Bousculé par Trump, le G7 Finances au chevet de l'économie mondiale
-
Tennis: Djokovic débloque à Genève son compteur sur terre battue cette saison
-
Demande par Macron de la suppression du devoir de vigilance: des ONG et syndicats en colère
-
Porté par un vent d'optimisme, le bitcoin bat un nouveau record
-
Des responsables scientifiques inquiets des attaques contre la science aux Etats-Unis
-
Rapport sur "l'entrisme" des Frères musulmans: Macron recadre Retailleau and co
-
Les parlementaires pro-A69 obtiennent une première victoire à l'Assemblée
-
Google va intégrer de la publicité à son moteur de recherche renforcé à l'IA
-
Tour d'Italie: revoilà Carapaz, Del Toro toujours rose vif
-
Le Kenya admet avoir "coopéré" dans l'enlèvement d'un opposant ougandais, son avocate dénonce des "Etats voyous"
-
Les taxis toujours "en colère", les VTC visés
-
"Plusieurs appels par jour, c'était infernal": le Parlement entérine l'interdiction du démarchage téléphonique non consenti
-
La Bourse de Paris termine en légère baisse une séance creuse
-
Le bitcoin bat un nouveau record, optimisme sur la réglementation américaine
-
Eaux minérales: le gouvernement va saisir Bruxelles pour "connaître sa position", réfute tout "scandale d'Etat"
-
Début de la rencontre sous haute tension entre Trump, Musk et Ramaphosa
-
Springsteen sort un album live avec ses critiques contre Trump
-
Mortalité infantile en France: des erreurs de prise en charge évitables parmi les multiples causes
-
Rencontre sous haute tension entre Trump, Musk et Ramaphosa
-
CNews: "Si on était raciste, on n'aurait pas eu des groupes en Afrique", estime Cyrille Bolloré
-
Pakistan: six morts, dont quatre enfants, dans un attentat-suicide au Baloutchistan
-
Les dents sensibles, un héritage vieux de 500 millions d'années
-
Altice France poursuit sa restructuration avec une procédure de sauvegarde accélérée
-
La Tanzanie bloque X après le piratage d'un compte de sa police
-
Royaume-Uni: le chanteur Chris Brown libéré sous caution
-
Automobile: la start-up pionnière de l'électrification des Twingo placée en liquidation
-
Tollé en Europe après des tirs israéliens pendant une visite de diplomates en Cisjordanie
-
Découverte d'une galaxie remarquable dans l'Univers jeune
-
Comment la prévision des tempêtes et des canicules fait des bonds grâce à l'IA
-
Rapport sur "l'entrisme" des Frères musulmans: Macron demande de nouvelles propositions au gouvernement
-
Les taxis "en colère" et toujours mobilisés à Paris
-
Le Kenya admet avoir "coopéré" dans l'enlèvement d'un opposant ougandais, son avocate dénonce les "Etats voyous" d'Afrique de l'Est
-
Une femme et un enfant meurent en tentant de traverser la Manche
-
Foot: le RC Lens rachète son emblématique Stade Bollaert
-
Wall Street ouvre en baisse, entre prises de bénéfices et budget américain
-
Equipe de France: l'heure de Cherki a sonné, hécatombe en défense

Rapport sur "l'entrisme" des Frères musulmans: Macron recadre Retailleau and co
"Ca ne va pas", "ce n'est pas sérieux": Emmanuel Macron a sèchement recadré ses ministres mercredi, Bruno Retailleau en tête, lors d'un conseil de défense consacré à l'entrisme islamiste en France, jugeant que les propositions faites n'étaient pas à la hauteur de la "gravité des faits".
"Compte tenu de l’importance du sujet et de la gravité des faits établis, il a demandé au gouvernement de formuler de nouvelles propositions qui seront examinées lors d’un prochain Conseil de défense au début du mois de juin", a résumé l'Elysée dans un communiqué laconique.
Le président avait convoqué autour de lui le Premier ministre François Bayrou et les ministres concernés, de l'Intérieur à ceux en charge des Affaires étrangères, des Finances, ainsi que de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et des Sports, "trois secteurs particulièrement visés par cet entrisme par le bas", avait indiqué l'Élysée.
Selon plusieurs sources, confirmant un recadrage évoqué par Le Parisien, le chef de l'Etat n'a pas seulement dit aux ministres présents de revoir leur copie. Il s'est aussi agacé que le rapport qu'il avait lui-même demandé en 2024 sur les Frères musulmans et l'islamisme politique ait fuité dans la presse.
"L’ambiance était pesante et Emmanuel Macron s’est énervé contre quelques-uns de ses ministres sur la préparation de la réunion et sur les fuites en amont", a confirmé une source ministérielle.
Selon cette source, le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, auréolé de sa victoire sans appel dimanche à la tête du parti des Républicains, était clairement "ciblé sur les fuites".
Le ministre a dénoncé mardi la "menace" que pose l'"entrisme" des Frères musulmans, estimant que leur but était "de faire basculer toute la société française dans la charia", même si selon le rapport, "aucun document récent ne démontre (une telle) volonté".
- "Islamisme par le bas" -
Le ministre de la Justice Gérald Darmanin a tout autant agacé avec sa proposition d'ouverture d'un quartier de haute sécurité en Guyane pour les "têtes de réseau du narcotrafic", une idée qui a jeté un froid sur cette ancienne terre de bagne, à des milliers de kilomètres de la France.
"Entre un rapport classifié qui fuite opportunément et une proposition de prison de haute sécurité sortie de nulle part (..) franchement ce n'est pas sérieux", a pointé une source au sein du camp présidentiel.
Le chef de l'Etat a réclamé un "communication adéquate", a ajouté cette source, en rappelant les violentes réactions dans une partie du monde musulman après son discours en 2020 sur le séparatisme. "On ne peut pas donner l’impression que tous nos compatriotes musulmans sont des agents d’influence des Frères musulmans", a poursuivi cette source.
Le rapport, dont l'AFP a obtenu copie, fait état d'une "menace pour la cohésion nationale" avec le développement d'un islamisme "par le bas" de la part des Frères musulmans.
Il a également évoqué une "formation" des fonctionnaires et des élus locaux, et une "stratégie de sensibilisation du grand public", soulignant "des trous dans la raquette" concernant les "circuits financiers" de cette mouvance.
- Amalgames -
Présentée comme "la branche nationale des Frères musulmans en France", la Fédération des Musulmans de France a vivement dénoncé dans un communiqué des "accusations infondées" et mis en garde contre des "amalgames dangereux".
"Nous rejetons fermement toute allégation qui tenterait de nous associer à un projet politique étranger, ou à une stratégie d'+entrisme+. Cette lecture idéologique ne reflète ni notre réalité institutionnelle ni notre action de terrain", a-t-elle assuré.
Le Conseil français du culte musulman (CFCM), ex-instance de représentation de l'islam tombée en disgrâce en 2021, a lui aussi exprimé sa "profonde inquiétude face aux possibles dérives et instrumentalisations des données rendues publiques".
"L'islamophobie franchit un seuil", a tonné sur X Jean-Luc Mélenchon, le leader de La France insoumise, s'inquiétant d'un "déchaînement d'inquisitions cruelles".
Avant même sa publication officielle, la classe politique a rivalisé de réactions et de propositions.
Le président du RN Jordan Bardella a demandé que "les Frères musulmans soient interdits" et que "l'ensemble de ses relais soit combattus sur le plan administratif".
Mais l'idée qui a fait le plus réagir vient de Renaissance. Son secrétaire général Gabriel Attal, à l'origine de l'interdiction de l'abaya à l'école, a souhaité interdire le voile dans l'espace public pour les mineures de moins de quinze ans, sans toutefois faire l'unanimité au sein du bloc central.
cg-grd-lum-vl/cbn
Ch.Kahalev--AMWN