-
Bruxelles voudrait parachever le réseau à grande vitesse européen d'ici 2040
-
La discrétion, gage de survie des postes de commandement dans la guerre de haute intensité
-
L'humour, les pubs, le courage: le prince Harry rend hommage à l'identité britannique
-
XV de France: quels Bleus pour retrouver les Springboks deux ans après ?
-
Au Soudan, des images satellite pour témoigner des massacres d'El-Facher
-
Thomas Pesquet et Étienne Klein défendent "un optimisme raisonné" dans un livre
-
Bouygues s'associe au projet de centrale Sizewell C au Royaume-Uni
-
Île d'Oléron: un conducteur blesse 10 personnes, enquête pour tentatives d'assassinats
-
La Bourse de Paris sans direction claire dans un environnement d'aversion pour le risque
-
La Chine prolonge la suspension de droits sur les produits américains, dans un nouvel acte de détente
-
Foot: le PSG sur un fil face à la perpétuelle menace des blessures
-
Un homme "meurtri" qui reconnaît des "erreurs" : l'ex-roi d'Espagne Juan Carlos publie ses mémoires
-
Soudan: 40 morts au Kordofan, les combats s'intensifient dans la région
-
Enhanced Games: "je ne fais de mal à personne", se défend Mouhamadou Fall (à l'AFP)
-
Premières heures de semi-liberté pour Kohler et Paris à l'ambassade de France à Téhéran
-
Recrutés par les réseaux, ces mercenaires irakiens morts pour la Russie
-
"Personne ne pouvait les arrêter": les paramilitaires accusés de viols systématiques au Soudan
-
Sous haute tension, Shein ouvre à Paris son premier magasin pérenne au monde
-
Survols de drones: la Belgique s'inquiète de la multiplication des incidents
-
En Iran, premières heures de semi-liberté pour Kohler et Paris à l'ambassade de France
-
Covid: une étude appuie l'intérêt de la vaccination des enfants et adolescents
-
C1: contre l'Atalanta, des blessés, un piège et un tatouage pour l'OM
-
Les rappeurs d'extrême droite gagnent des fans sur la scène germanophone
-
Spotify accusé dans une plainte de fraude aux écoutes
-
Shein s'installe à Paris sous haute tension
-
Recrutés par les réseaux, ces mercenaires irakiens morts en Russie
-
Philippines: le typhon Kalmaegi tue plus de 90 personnes
-
Aux Etats-Unis, la paralysie budgétaire bat un record de longévité
-
Au moins sept morts dans l'accident d'un avion-cargo aux États-Unis
-
Mamdani élu maire de New York, soirée de revers pour Trump
-
Un avion-cargo s'écrase aux Etats-Unis, au moins sept morts
-
Mamdani élu maire de New York, revers pour Trump
-
Mamdani, nouvelle bête noire de Trump, élu maire de New York
-
Mamdani, opposant résolu de Trump, aux portes de la mairie de New York
-
Australie: Reddit et Kick ajoutés à la liste des réseaux sociaux interdits aux moins de 16 ans
-
Un avion-cargo s'écrase aux Etats-Unis, au moins trois morts et 11 blessés
-
Climat: l'Europe prolonge le suspense avant la COP
-
Etats-Unis: un avion-cargo s'écrase près de l'aéroport de Louisville
-
Ligue des champions: le Bayern fait tomber Paris, Liverpool domine le Real
-
Ligue des champions: le PSG tombe face au Bayern, toujours invaincu, et perd Dembélé et Hakimi
-
Ligue des champions: Monaco s'impose avec courage à Bodoe/Glimt et se relance
-
Ligue des champions: Liverpool rugit de plaisir contre le Real Madrid
-
Ligue des champions: la poisse poursuit le PSG, qui tremble pour Dembélé et Hakimi
-
Décollage réussi pour la fusée européenne Ariane 6 en Guyane
-
Wall Street termine en baisse, s'inquiète de niveaux de valorisation trop élevés
-
Le président syrien à la Maison Blanche le 10 novembre
-
"L'avenir d'ArcelorMittal France incertain", plan social "ou non", selon un rapport d'expertise
-
Pays-Bas: le centriste Jetten lance les négociations de coalition, Wilders concède sa défaite
-
Mamdani, nouvelle bête noire de Trump, aux portes de la mairie de New York
-
Sortie de prison des deux derniers Français détenus en Iran
Bosnie: Dodik condamné à la prison en appel rejette le verdict
La Cour d'appel de Bosnie a confirmé vendredi la condamnation du chef politique des Serbes de Bosnie, Milorad Dodik, à un an de prison et six ans d'inéligibilité, une décision balayée par l'intéressé, soutenu par Moscou et la Hongrie, alors que l'Union européenne a appelé au respect de cet arrêt.
La Bosnie a été secouée ces derniers mois par une des pires crises politiques depuis la guerre (1992-1995), déclenchée par les actions de M. Dodik, qui est président de la Republika Srpska (RS), l'entité des Serbes de Bosnie.
Elle se résume au refus du dirigeant serbe bosnien d'accepter l'autorité du haut représentant international, Christian Schmidt, qui a pris ses fonctions il y a quatre ans, et dont le rôle est de veiller au respect de l'accord de paix de Dayton.
Depuis l'arrivée dans le pays de l'homme politique allemand, Milorad Dodik, 66 ans, ne cesse d'affirmer qu'il est "illégal", car sa nomination n'a pas été validée par le Conseil de sécurité de l'ONU.
Ainsi, en juillet 2023, il a promulgué deux lois interdisant la mise en oeuvre sur le territoire de l'entité serbe - soit dans la moitié du pays - des décisions du haut représentant et aussi des jugements de la Cour constitutionnelle de la Bosnie.
Cela lui vaut une inculpation, la première dans le pays pour le non-respect des décisions du Haut représentant. Ce dernier est doté de pouvoirs extraordinaires lui permettant d'imposer des lois.
D'ailleurs, c'est une intervention de M. Schmidt dans le code pénal du pays, prévoyant des sanctions pour le non-respect de ses propres décisions, qui a permis au parquet d'inculper Milorad Dodik, qui dirige la RS depuis 2006.
Ainsi, la Cour d'Etat de Bosnie, à Sarajevo, l'a condamné en février à une peine d'un ans de prison accompagnée d'une interdiction d'exercer toute fonction publique pendant six ans. Un verdict confirmé vendredi en appel.
"La copie écrite du jugement a été envoyée aux parties le 1er août 2025, et aucun appel n'est autorisé" contre cette décision, précise la Cour dans un communiqué.
Pour M. Dodik, qui s'est adressé aux médias à Banja Luka (nord), chef-lieu de l'entité serbe, ce verdict est un "coup" contre la Republika Srpska".
"Je n'ai commis aucun acte criminel prévu par les lois de la Bosnie-Herzégovine. (...) Je n'accepte pas cette décision (...) orchestrée par l'Union européenne", a-t-il martelé.
Peu après, l'UE, à laquelle la Bosnie souhaite adhérer, a appelé "toutes les parties" à respecter la décision de la cour. "L'arrêt est contraignant et doit être respecté", a dit dans un communiqué une porte-parole, Anitta Hipper.
Le Royaume-Uni a également appelé, par le biais de son ambassade à Sarajevo, au respect "sans réserve" du verdict.
- "Riposte" -
De son côté, l'ambassade de Russie a réitéré son soutien à M. Dodik, en qualifiant M. Schmidt d'"usurpateur" et la décision de la justice de "politisée", et mettant en garde contre une "possible déstabilisation de la situation politique" dans le pays.
Le Premier ministre hongrois Viktor Orban, un allié du leader serbe bosnien, a dénoncé la "chasse aux sorcières" et appelé "tout le monde" à respecter "la décision du peuple de la Republika Srpska qui a élu Milorad Dodik comme président".
En février, après la condamnation en première instance, Milorad Dodik a fait voter par le Parlement de l'entité serbe une loi interdisant à la police et à la justice centrales du pays d'exercer en Republika Srpska et appelé les Serbes travaillant dans ces institutions à les quitter. Peu d'entre eux ont répondu à son appel.
Cette réaction lui a valu l'ouverture d'une autre enquête par le parquet, cette fois pour "attaque contre l'ordre constitutionnel".
Visé par un mandat d'arrêt qu'il a sciemment ignoré pendant des mois, il a fini par se rendre à la justice début juillet et a accepté d'être interrogé dans ce dossier, bénéficiant aussitôt d'une remise en liberté conditionnelle.
Vendredi, il a à nouveau appelé à une "riposte".
"Je continuerai d'exercer mes fonctions, peu importe leurs prochaines étapes. En attendant l'avis du Parlement et des institutions (de la Republika Srpska), avec un plan sur comment nous agirons et jusqu'où nous irons", a-t-il dit.
C'est normalement à la commission électorale de Bosnie de statuer sur une possible destitution de M. Dodik, une procédure qui peut durer des semaines, selon l'une de ses membres.
M. Dodik et son avocat Goran Bubic ont affirmé qu'ils allaient s'adresser à la Cour constitutionnelle - celle-là même dont il conteste l'autorité.
"Nous nous attendions à une décision de droit. Malheureusement, nous avons obtenu le non-droit", a vilipendé Me Bubic, en ajoutant que le recours devant la Cour constitutionnelle était "la condition pour s'adresser à la Cour européenne des droits de l'Homme" (CEDH).
bur-ljv-cbo-rus/liu
J.Oliveira--AMWN