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Maradona: quatre ans après s'ouvre le procès de la mort du "Dieu"
Enchaînement de négligences coupables, ou fin inéluctable d'un corps usé ? Quatre ans après la mort de Diego Maradona, le procès de sept professionnels de santé, pour manquements ayant potentiellement contribué à la mort de l'idole en 2020, s'est ouvert mardi a San Isidro, en banlieue de Buenos Aires, a constaté l'AFP.
Sept praticiens sont jugés lors du procès à San Isidro, en banlieue de Buenos Aires, pour "homicide avec dol éventuel", caractérisé lorsqu'une personne commet une négligence tout en sachant qu'elle peut entraîner la mort de quelqu'un.
Ils encourent entre 8 et 25 ans de prison. Le procès devrait durer jusqu'à mi-juillet, à raison de trois jours d'audience par semaine, avec près de 120 témoins entendus entre experts, famille, proches, médecins de Maradona au fil des ans.
- "Personne n'a fait ce qui fallait" -
Dans sa déclaration préliminaire mardi, l'accusation a indiqué qu'elle démontrera avec des preuves "solides et sans fissures" qu'au sein de l'équipe médicale "personne n'a fait ce qu'il devait faire" dans le "théâtre d'horreur" qu'était devenu le lieu de convalescence de Maradona, où il est décédé.
A l'extérieur, plusieurs dizaines de fans de l'astre du football argentin étaient réunis mardi depuis le petit matin, agitant des drapeaux, entonnant des chants à sa gloire, a constaté l'AFP.
"Merci à tout le monde d'être venu, je ne peux pas parler", leur a glissé, réprimant des sanglots, Veronica Ojeda, l'ex-compagne de Maradona et mère d'un de ses fils, Dieguito (12 ans), dialoguant quelques instants avec eux, et leur distribuant des tee-shirts blancs à l'effigie de l'idole, avec la mention "Justice pour Diego".
Les filles aînées de Maradona, les trentenaires Dalma et Gianinna, sont entrées pour leur part sans faire de déclaration.
En 2020, le décès de "El Diez" (le 10) avait plongé l'Argentine dans un abîme de tristesse, trois jours de deuil national et des scènes d'affliction, larmes et gratitude mêlées, frisant parfois l'hystérie, autour de la veillée au palais présidentiel, ou derrière le cortège funèbre.
"Ainsi est mort Maradona", a lancé le procureur Patricio Ferrari au tribunal, en montrant une photo de Maradona peu après sa mort, sur le dos, le ventre gonflé.
Selon l'autopsie, l'ancienne gloire de Boca Juniors et de Naples, héros du Mondial 1986 avec l'Albiceleste, est décédé "d'un œdème pulmonaire aigu secondaire et d'une insuffisance cardiaque chronique exacerbée".
Mais selon l'expertise médicale, il souffrait de multiples pathologies: problèmes rénaux, au foie, insuffisance cardiaque, détérioration neurologique et dépendance à l'alcool et aux psychotropes.
Pour le parquet, l'équipe médicale a été "protagoniste d'une hospitalisation à domicile sans précédent, totalement déficiente et imprudente", et a commis une "série d'improvisations, de fautes de gestion et de manquements".
Outre les sept jugés mardi, l'infirmière Dahiana Gisela Madrid a obtenu d'être jugée séparément du procès principal, a priori en juillet.
Les stratégies de défense semblent se dessiner, illustrées par les auditions des acteurs lors de l'enquête: soit se retranchant derrière leur spécialité, leur rôle segmenté, soit rejetant la responsabilité sur d'autres, soit plaidant que l'accident cardiaque fatal était inéluctable.
Ainsi le coordinateur infirmier, qui assura n'avoir "jamais été dans la maison, ni en contact" avec Maradona, seulement chargé des tableaux de service. Et dépendant "des décisions des médecins qui s'occupaient de lui".
Vadim Mischanchuk, avocat de la psychiatre, s'est dit confiant mardi à son arrivée au tribunal, disant n'attendre rien d'autre qu'"un acquittement, sur la base des nouvelles preuves qui se sont ajoutées au dossier postérieurement à l'accusation initiale".
"Il est impossible d'attribuer une responsabilité pénale à aucun" des accusés, a-t-il affirmé. Le décès "fut une question de minutes, et il n'a pas été possible de prouver ce qui a provoqué cette arythmie ventriculaire", a-t-il insisté.
- Messages compromettants ? -
Mais le procès devrait aussi entendre des échanges de messages audio et écrits, qui selon Mario Baudry, avocat de Dieguito, un des fils de Maradona, montre qu'"ils (l'équipe médicale) savaient que si Diego continuait ainsi, il mourrait".
Maradona, qui refusait les médicaments des mains des infirmiers, selon des témoignages, était-il soignable? Qui décida d'une convalescence dans un lieu manifestement inapte, sans défibrillateur? Quel rôle ou accès avait sa famille? Qui, au final, décidait?
Autant de questions qui ont amené une partie de la presse à s'interroger: "Y aura-t-il des coupables pour la mort de Maradona?", demande le quotidien Pagina 12.
Mais pour les Argentins vénérant "el Pibe de oro", il en faudra. "Toute la société, on a besoin de savoir (...) ce qui s'est vraiment passé, qui l'a abandonné, et que ceux qui doivent payer payent!", lâchait à l'AFP à la veille du procès Hilda Pereira, à Buenos Aires dans le quartier El Paternal, qui le vit "naître" footballistiquement, à 15 ans, au club d'Argentinos Juniors.
F.Schneider--AMWN