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Luxe, glamour et économie: 20 ans de règne d'Albert II à Monaco
Le prince Albert II de Monaco franchit dimanche le cap des 20 ans de règne, durant lesquels il a cherché à sortir des magazines people, promouvoir l'environnement et redresser l'image de son micro-Etat à la réussite économique affolante mais qui peine à s'aligner sur les exigences internationales de transparence.
Aucune manifestation particulière n'est prévue sur le Rocher: si Albert II est devenu souverain à la mort de Rainier III le 6 avril 2005, son avènement a été célébré le 12 juillet et son intronisation le 17 novembre. Et la tradition monarchique impose d'attendre 25 ans pour fêter un premier jubilé.
Il y aurait pourtant de quoi célébrer pour son territoire escarpé de deux kilomètres carrés, où le climat méditerranéen, le luxe, le casino, les restaurants étoilés, les vues spectaculaires sur la grande bleue, la sécurité et l'absence d'impôt sur les sociétés ou sur le revenu -- sauf pour les Français -- attirent toujours plus.
L'immobilier y est le plus cher du monde: le prix médian des 101 logements neufs vendus l'an dernier s'est établi à 22 millions d'euros.
Le PIB s'est élevé à 9,4 milliards d'euros en 2023 (dernier chiffre disponible), en hausse de près de 50% depuis 2014, et les banques installées dans la principauté gèrent 171 milliards d'euros d'actifs, selon l'Institut monégasque de la statistique et des études économiques (Imsee).
Autant d'argent sur un tout petit territoire de moins de 40.000 habitants -- dont seulement un quart sont Monégasques -- a de quoi faire tourner les têtes. Pourtant, dans son discours d'avènement en juillet 2005, Albert II avait donné le ton: "Argent et vertu doivent se conjuguer en permanence".
- Petits arrangements -
"Le grand actif du prince Albert II, c'est cette impulsion", estime pour l'AFP Michel Hunault, ancien directeur (2019-2022) de la cellule de renseignement financier de Monaco, le Siccfin, devenu en 2023 l'Autorité monégasque de sécurité financière, aux pouvoirs et moyens renforcés.
L'adhésion de Monaco au Conseil de l'Europe en 2004 avait lancé le mouvement. Désormais, Monaco reçoit régulièrement la visite d'experts de Moneyval (lutte contre le blanchiment d'argent) ou du Greco (lutte contre la corruption). Et ses décisions de justice peuvent faire l'objet de recours devant la Cour européenne des droits de l'Homme.
Autant de regards extérieurs qui ont obligé le petit Etat à moderniser sa réglementation et sa législation, parfois au pas de course. Avec quelques réussites, comme la sortie de Monaco à la fin des années 2000 de toutes les listes de paradis fiscaux grâce à la signature de nombreux accords de coopération fiscale.
Et des revers: la principauté a été inscrite en juillet 2024 sur la "liste grise" du Groupe d'action financière (Gafi), organisme international chargé d'évaluer l'action des États en matière de lutte contre le blanchiment.
Même si elle devrait parvenir à en sortir rapidement, elle peine à se défaire de sa vieille réputation de complaisance avec les petits arrangements des grandes fortunes. D'autant qu'elle est secouée par une cascade de révélations et de rumeurs qui a tourné à la bataille médiatique et judiciaire autour d'anciens proches du prince écartés en 2023, dont son ex-comptable Claude Palmero.
- Bétonnières -
Lui qui a tenu les comptes des Grimaldi a distillé depuis quelques révélations sur les sociétés offshore de la famille -- un héritage de Rainier III inutile, puisque le prince n'est pas imposable à Monaco, et désormais liquidé assure le Palais --, sur les dépenses des princesses ou sur leurs inimitiés.
Mais les frasques et les drames amoureux des princesses Caroline et Stéphanie sont désormais loin, Albert II a troqué son costume de célibataire sportif et multipliant les passades -- avec deux enfants illégitimes -- pour celui de père de famille comblé par ses jumeaux Jacques et Gabriella, malgré les rumeurs récurrentes de frictions avec la princesse Charlene.
Affichant sa sérénité, le prince cherche à mettre sa voix et les compétences financières de Monaco au service d'une autre cause: l'environnement. Même si le défilé des bétonnières et le vacarme des Formule 1 dans les rues monégasques peuvent parfois brouiller les messages.
En juin, à la veille de la 3e Conférence de l'ONU sur l'océan à Nice, il attend plusieurs dirigeants, dont Emmanuel Macron, et de grands financiers à un forum visant à générer des investissements privés massifs dans une économie de la mer durable et même régénérative.
Y.Nakamura--AMWN