-
Trump se félicite d'un "grand succès" après sa rencontre avec Xi
-
Chine: pour la prochaine mission spatiale, un jeune astronaute et des rongeurs
-
La BCE devrait prolonger la pause sur les taux
-
Trump et Xi terminent leur entretien sans donner d'indication sur son issue
-
Néonazis, masculinistes: quatre membres des "Active clubs" en procès à Stockholm
-
Pays-Bas: l'extrême droite au coude à coude avec un parti centriste, selon une nouvelle projection
-
Affaires de corruption en Espagne: Pedro Sánchez devant une commission d'enquête
-
Verdict attendu en Allemagne contre trois Germano-Russes accusés d'espionnage
-
France: l'Insee dévoile les chiffres d'une croissance attendue plutôt résiliente
-
Trump et Xi entament leur réunion, une trêve commerciale dans la balance
-
Samsung Electronics: bond du bénéfice d'exploitation au troisième trimestre
-
La communauté internationale réunie à Paris au chevet de la région des Grands Lacs
-
Trump ordonne une relance des essais nucléaires américains avant sa rencontre avec Xi
-
Opération meurtrière à Rio: plus de 100 morts, Lula appelle à préserver la population
-
Pays-Bas: l'extrême droite battue par le centre, selon un sondage sortie des urnes
-
Budget: Lecornu fragilisé par une alliance gauche-RN sur la fiscalité des multinationales
-
Trump rencontre Xi, optimiste sur une accalmie commerciale
-
Masters 1000 de Paris: Musetti sorti d'entrée, la course au Masters relancée
-
Ligue 1: Marseille et Lyon manquent l'opportunité de rejoindre le PSG en tête
-
L1: l'OM coince encore et bute sur Angers (2-2)
-
Rob Jetten, ex-athlète champion précoce de la politique néerlandaise
-
Masters 1000 de Paris: dernier Français en lice, Moutet battu au 2e tour
-
Etats-Unis: la Fed baisse ses taux mais s'affiche de plus en plus divisée
-
Dans Bamako sous blocus jihadiste, les habitants luttent au quotidien contre les pénuries de carburant
-
Ligue 1: brouillon, le PSG perd deux nouveaux points et Désiré Doué à Lorient
-
Wall Street termine sans direction claire, mitigée après la Fed
-
"Jamais rien vu de tel": au lendemain de Melissa, la Jamaïque stupéfiée par les dégâts
-
Etats-Unis: la Fed baisse ses taux mais s'affiche divisée pour la suite
-
Israël mène une nouvelle frappe à Gaza, après des raids nocturnes meurtriers
-
Wall Street insatisfaite de la division au sein de la Fed, le dollar s'en réjouit
-
Soudan: le chef des paramilitaires reconnaît une "catastrophe" à El-Facher
-
Airbus en forme face à Boeing toujours dans le rouge
-
Fraude bancaire: le Parlement entérine la création d'un fichier centralisé des "IBAN" frauduleux
-
Masters 1000 de Paris: Zverev et Auger-Aliassime souffrent, Sinner fonce en huitièmes
-
Etats-Unis: la Fed, divisée, baisse ses taux pour la deuxième fois d'affilée
-
Airbus en forme face à un Boeing toujours dans le rouge
-
L'ouragan Melissa a quitté Cuba et se dirige vers les Bahamas, au moins 20 morts à Haïti
-
Un an après, hommage dans la tension pour les victimes des inondations en Espagne
-
Plus de 100 morts à Rio dans l'intervention policière la plus meurtrière du Brésil
-
Israël frappe une nouvelle cible à Gaza, après des raids nocturnes sanglants
-
Olives espagnoles: l'UE autorisée à imposer des sanctions contre les Etats-Unis, selon l'OMC
-
Casse du Louvre: deux mises en examen attendues, bijoux toujours dans la nature
-
"Quand vous ne dites pas oui, c'est non": le consentement entre dans la définition pénale du viol
-
Boeing encore dans le rouge au 3e trimestre à cause de son futur gros porteur 777X
-
Jean Castex, un ex-Premier ministre qui accumule les casquettes dans le transport
-
JO-2026: Milan-Cortina, dans la dernière ligne droite, seront "prêts"
-
Les Bourses européennes sans direction commune avant la Fed et des résultats de la tech
-
Climat: course contre la montre à Bruxelles avant la COP de Belem
-
Les Etats-Unis réduisent leur présence militaire en Europe, mais sans "retrait"
-
Nvidia dépasse les 5.000 milliards de dollars de capitalisation boursière, une première
Aux Etats-Unis, la parade militaire de Trump endeuillée par le meurtre "politique" d'une élue locale
La parade militaire organisée à Washington samedi, dont Donald Trump rêvait depuis des années, a été endeuillée par le meurtre "politique" d'une élue locale démocrate, dans une Amérique appelée à manifester en nombre contre la politique du président républicain.
La journée de samedi en dit long sur les divisions qui fracturent l'Amérique d'aujourd'hui.
Au moment où Washington se préparait à accueillir son premier défilé militaire d'envergure depuis plus de 30 ans, le jour même des 79 ans de Donald Trump, une élue locale du Minnesota et son mari ont été tués à leur domicile. Un "acte délibéré de violence politique", a dénoncé Tim Walz, le gouverneur de cet Etat du nord.
Melissa Hortman, 55 ans, était une élue démocrate de la Chambre des représentants du Minnesota et en était son ancienne présidente.
Un autre élu démocrate, le sénateur local John Hoffman, et sa femme ont également été ciblés. Ils "ont été touchés par de nombreux tirs", ont été opérés, et "nous sommes raisonnablement optimistes sur le fait qu'ils vont survivre à cette tentative d'assassinat", selon Tim Walz.
Donald Trump, qui a lui même échappé en juillet dernier à une tentative d'assassinat lors d'un meeting de campagne en Pennsylvanie, a rapidement condamné dans un communiqué une attaque "terrible".
"Cette horrible violence politique ne sera pas tolérée", a réagi la ministre de la Justice Pam Bondi sur X.
Le suspect, qui s'est présenté aux domiciles des victimes habillé comme un membre des forces de l'ordre, est activement recherché.
- Contestation nationale -
Signe du climat politique tendu aux Etats-Unis, samedi est aussi une journée de mobilisation nationale baptisée "No Kings", pour protester contre l'"autoritarisme" de Donald Trump et "la militarisation de notre démocratie". A New York, Los Angeles, Chicago, Philadelphie, et à travers les 50 Etats du pays, près de 2.000 rassemblements sont annoncés.
Des milliers de personnes étaient déjà rassemblés à la mi-journée à Philadelphie, attendu comme l'un des principaux points de ralliement.
Si des centaines de milliers de spectateurs sont attendus à la parade militaire, au budget chiffré à 45 millions de dollars, le mouvement de constatation "No Kings" ambitionne d'être "le plus important depuis le retour au pouvoir de Donald Trump".
A Los Angeles, où les derniers jours ont été marqués par des manifestations contre les arrestations brutales d'immigrés qui ont essaimé à travers le pays, les organisateurs espèrent rassembler plus de 25.000 personnes et hisseront dans les airs un ballon géant représentant Donald Trump habillé d'un uniforme militaire russe pour protester "contre ses méthodes paramilitaires et ses tendances dictatoriales".
"Bottez-lui les fesses", "La démocratie meurt en silence", affichent des pancartes brandies par les centaines de personnes réunies à Atlanta (sud-est) samedi matin.
A New York, une "parade revisitée" est organisée devant la Trump Tower, à Manhattan. Quelques personnes ont même manifesté depuis Paris.
Aux manifestants, Donald Trump a promis de répondre "avec une très grande force" en les qualifiant de "gens qui détestent notre pays". "Le président est bien sûr favorable aux manifestations pacifiques", a précisé la Maison Blanche.
- Démonstration de force inhabituelle -
En première ligne de l'opposition au président républicain depuis que ce dernier a décidé de mobiliser des milliers de militaires à Los Angeles, le gouverneur démocrate de Californie Gavin Newsom a appelé les Américains à "résister" et à "ne pas s'incliner".
Du défilé militaire, "c'est le genre de choses que vous voyez avec Kim Jong Un, avec Poutine, avec des dictateurs du monde entier", se désole-t-il.
Dans la capitale américaine barricadée de kilomètres de hautes clôtures de sécurité, Maison Blanche en tête, doivent défiler à partir de 18h30 (22h30 GMT) sous la vigie de son obélisque près de 7.000 soldats, certains à cheval, beaucoup en uniformes de différentes guerres, et quelque 150 véhicules militaires, survolés par une cinquantaine d'avions.
Des parachutistes doivent remettre un drapeau américain à Donald Trump, le commandant en chef, qui devrait prendre la parole dans la soirée - à moins que la météo orageuse ne s'en mêle.
Une démonstration de force inhabituelle aux Etats-Unis - le dernier défilé militaire d'envergure y remonte à plus de 30 ans, en 1991, après la Guerre du Golfe -, particulièrement significatif au début d'un mandat où le milliardaire new-yorkais repousse les limites du pouvoir présidentiel et dans un contexte international gagné par le conflit entre Israël - aidé par son allié américain - et l'Iran.
L'idée trottait de longue date dans la tête de Donald Trump, inspiré par le défilé parisien du 14-Juillet sur les Champs-Elysées auquel il avait assisté en 2017.
D.Sawyer--AMWN