
-
Le prince Harry perd son recours en justice sur sa protection policière
-
La Syrie condamne la frappe israélienne près du palais présidentiel après des violences contre les druzes
-
Wall Street ouvre en hausse, rassurée par l'emploi américain
-
Champions Cup: Ramos nouvelle victime de l'hécatombe toulousaine avant Bordeaux-Bègles
-
Gérard Depardieu en tournage au Portugal sous la direction de Fanny Ardant
-
Protection des données européennes: TikTok lourdement sanctionné pour ses failles en Chine
-
Le Cachemire pakistanais appelle à "stocker la nourriture" après de nouveaux tirs nocturnes avec l'Inde
-
Foot: la Ligue de football professionnel et DAZN mettent fin à leur "différend" judiciaire (LFP)
-
Allemagne: le débat sur le parti AfD, classé "extrémiste de droite", est relancé
-
Frappe israélienne près du palais présidentiel de Damas après des violences contre les druzes
-
Frappes israélienne près du palais présidentiel de Damas après des violences contre les druzes
-
Foot: la blessure de Dembélé aux ischio-jambiers "évolue favorablement", selon le PSG
-
Attaques de prisons: 21 suspects présentés à la justice, la piste des narcotrafiquants confirmée
-
Rio grouille de "petits monstres" fans de Lady Gaga
-
Ouganda: l'armée arrête le chef de la sécurité de l'opposant Wine
-
Transfert de données de l'UE vers la Chine: TikTok condamné à 530 millions d'euros
-
Hong Kong: la croissance accélère mais risque de ralentir avec les droits de douane américains
-
Au Vatican, la cheminée qui annoncera l'élection du pape a été installée
-
Louer une poule, nouvelle mode contre la flambée du prix des oeufs aux Etats-Unis
-
Trump contre Toyota? Sur les routes japonaises, les voitures américaines brillent par leur absence
-
NBA: Doncic, LeBron, un nouveau pivot, les défis des décevants Lakers
-
Trump ordonne à l'Etat de cesser de financer les médias publics PBS et NPR
-
Vatican: la cheminée sur la chapelle Sixtine installée en vue du conclave
-
Dîner mortel aux champignons en Australie: l'accusée n'a jamais demandé de nouvelles des invités, selon son mari
-
La Bourse de Paris optimiste sur l'évolution des relations sino-américaines
-
L'extrême droite britannique remporte une élection partielle, un revers pour Starmer
-
Apple fait mieux que prévu au 1er trimestre, mais s'attend à une facture salée des droits de douane
-
Au Cachemire indien, le nettoyage des tatouages politiques bat son plein
-
Le CNRS lance son programme pour attirer en France les chercheurs menacés
-
NBA: Brunson envoie les Knicks en demi-finale de conférence, les Clippers auront droit à un match 7
-
Washington s'attend à de nouvelles discussions avec l'Iran mais Trump accentue la pression
-
Les pressions économiques menacent la liberté de la presse dans le monde, alerte RSF
-
Bronchiolite: une vaste étude confirme l'efficacité du Beyfortus pour prévenir des infections graves
-
F1: McLaren de retour à Miami, où tout a (re)commencé
-
Ligue 1: batailles pour l'Europe et la survie, Lille-Marseille en vedette
-
Guerre commerciale: la Chine dit "évaluer" une proposition américaine
-
Israël bombarde près du palais du président syrien accusé de "génocide" des Druzes
-
Poursuivi pour viols, le comédien britannique Russell Brand devant le tribunal
-
Le prince Harry fixé vendredi sur son recours concernant sa sécurité au Royaume-Uni
-
Minerais: Zelensky salue l'accord "véritablement équitable" avec Washington
-
Ligue Europa: Tottenham bat Bodoe/Glimt et prend une option pour la finale
-
Euroligue: l'Olympiakos d'Evan Fournier rejoint le Final Four
-
Ligue Europa: Tottenham bat Bodoe/Glimt (3-1) et prend une option pour la finale
-
C3: Manchester United corrige l'Athletic Bilbao et se rapproche de la finale
-
Poutine "seul obstacle" à la paix en Ukraine, selon Paris
-
Wall Street termine en hausse, tirée par la tech
-
Les 100 jours passés, premier mouvement majeur dans l'équipe Trump
-
Serbie: étudiants et syndicats unis dans une rare action commune
-
Minerais: Zelensky salue l'accord "véritablement équitable" signé avec Washington
-
Foot: les femmes transgenres privées de compétitions féminines en Angleterre

En grande pompe et dans l'émotion, le monde dit adieu à Elizabeth II
Réunie dans le deuil derrière le cercueil d'Elizabeth II, la famille royale britannique s'est jointe lundi à des centaines de dignitaires étrangers à l'abbaye de Westminster à Londres pour des adieux en grande pompe à la souveraine, à la hauteur de sa popularité planétaire.
Une page d'Histoire se tourne avec ces funérailles religieuses de la monarque qui a traversé ses 70 ans, sept mois et deux jours de règne avec un constant sens du devoir, sans jamais laisser percer une opinion mais remplissant ses fonctions de cheffe d'Etat avec sérieux, bienveillance pour ses sujets et un humour pince-sans-rire parfois irrésistible.
A l'image d'un deuil national réglé au millimètre et marqué par la pompe et la solennité dont la monarchie britannique a le secret, la dépouille a quitté à 09H42 GMT Westminster Hall où des centaines de milliers de Britanniques s'étaient recueillis jour et nuit depuis mercredi, après des heures d'attente.
Au son des cornemuses et roulements de tambour, le cercueil, drapé de l'étendard royal et surmonté de la scintillante couronne impériale, a été accompagné en procession jusqu'à l'abbaye de Westminster tiré sur un affût de canon par des marins de la Royal Navy, formant une armée de képis.
Suivait la famille royale, marchant au pas, le regard figé: Charles III, devenu roi à 73 ans après une vie à attendre, ses frères et soeur Anna, Andrew et Edward, l'héritier du trône Willam, nouveau prince de Galles et le prince Harry, en civil, conséquence de son retrait de la monarchie en 2020.
Dans la nef de l'abbaye, ils ont été rejoints par la reine consort Camilla, les épouses de William, Kate, et d'Harry, Meghan. Les deux aînés de William et Kate, George, 9 ans, Charlotte, 7 ans, ont marché derrière le cercueil de leur arrière-grand-mère à sa arrivée dans l'abbaye.
- "J'étais là!" -
Parmi les 2.000 invités vêtus de noir, le gratin des dirigeants mondiaux s'était déplacé, des président américain Joe Biden et français Emmanuel Macron à l'empereur du Japon Naruhito, pour ces premières funérailles d'Etat depuis celles de Winston Churchill à 1965.
Jamais depuis des années Londres n'avait connu une telle affluence de dignitaires, et la police de la capitale n'a jamais connu un tel défi sécuritaire.
La journée est fériée et ils sont des centaines de milliers à ne pas vouloir perdre une miette de cet événement historique.
Pour des millions de Britanniques, Elizabeth II était la seule, l'unique, ancre rassurante de stabilité dans les convulsions d'un monde qui change.
"Cela fait partie de l'Histoire, jamais dans ma vie il n'y aura une autre reine", confie à l'AFP Bethany Beardmore, 26 ans, après une nuit sans sommeil.
"Je parlerai de ce moment à mes enfants: Je dirai: j'étais là!", lance Jack, 14 ans, venu au petit matin avec ses parents à Hyde Park Corner, non loin de Buckingham Palace.
Pour Thay, homme de 59 ans, la reine apportait de la "stabilité" dans une vie "chaotique". Il espère que Charles fera de même "parce que nous avons besoin de quelque chose à quoi nous accrocher".
- Procession historique -
Après une heure de cérémonie et deux minutes de silence, la dépouille de la monarque repartira pour un dernier voyage.
Le cercueil sera à nouveau placé sur un affût de canon de la Royal Navy avant une procession historique dans les rues du centre de Londres, jusqu'à l'arc de Wellington, d'où il repartira en corbillard pour le château de Windsor, à 35 kilomètres à l'ouest de la capitale
Plus de 6.000 militaires y participeront.
De plus en plus frêle ces derniers mois, souffrant de problèmes de mobilité, Elizabeth II recevait encore, souriante, deux jours avant son décès, la toute nouvelle Première ministre Liz Truss, sa dernière photo publique. C'était la dirigeante en exercice la plus âgée du monde. Durant sa vie, elle a traversé la Seconde Guerre mondiale, vu la dissolution de l'Empire britannique, l'entrée puis la sortie de l'Union européenne.
Elle était au moment de sa mort, en plus du Royaume-Uni, reine de 14 royaumes, dont l'Australie, le Canada et la Nouvelle Zélande. Certains de ces pays n'ont pas caché leur souhait de voir évoluer leur lien avec la monarchie.
Elle sera inhumée lundi soir dans l'intimité, dans le Mémorial George VI de la chapelle du château où elle avait vécu ses dernières années. Elle reposera près de ses parents et du prince Philip décédé en avril 2021. Ils étaient restés mariés 73 ans.
Après 12 jours épuisants de voyages dans les quatre nations constitutives du Royaume Uni, de bains de foule conjugués au deuil d'une mère, Charles III, 73 ans, devra écrire sa propre histoire.
Certains rêvaient d’une transition rapide avec le nouveau prince de Galles, son fils William, 40 ans. Mais Charles III a promis, comme sa mère, de servir toute sa vie.
Solennel, rassembleur, accessible et inclusif, ses premiers pas ont rassuré, avec la présence apaisante de Camilla à ses côtés.
Sa cote de popularité a grimpé en flèche, désormais à 70% selon un nouveau sondage YouGov qui place William à 80%.
Mais les défis, nombreux, ne font que commencer. Dès mardi, le Royaume-Uni reprend le fil de sa vie suspendue depuis le 8 septembre. La crise du coût de la vie et les mouvements sociaux devraient rapidement refaire la Une des journaux.
Y.Nakamura--AMWN