-
Ecotrain, petit train de la ruralité, fait un arrêt devant l'Elysée
-
Masters ATP: Sinner reçu trois sur trois
-
Affaire Epstein: Trump accuse les démocrates de promouvoir une "supercherie"
-
L'incertitude sur l'économie américaine pousse les Bourses mondiales dans le rouge
-
Le roi Charles III fête ses 77 ans, déterminé à travailler malgré son cancer
-
Des manifestants autochtones perturbent de nouveau la COP30
-
Ukraine : six morts à Kiev dans une attaque russe d'ampleur sur des quartiers résidentiels
-
Les ouvertures de boutiques Shein en région repoussées par le BHV
-
Départements: le gouvernement souhaite doubler le fonds de sauvegarde
-
Revitaliser les centres-villes: la promesse au rabais de Shein, selon les commerçants de Dijon
-
BHP jugé responsable d'un désastre écologique au Brésil, compensations colossales en jeu
-
De l'Isère à la mer, l'ambitieux projet de décarbonation d'une cimenterie Vicat
-
Allemagne: les suppressions d'emplois s'accélèrent dans l'industrie électro-métallurgique
-
Le patron du BHV annonce le report de l'ouverture des 5 magasins Shein en région, sans nouvelle date
-
Chimie: l'UE autorise le rachat de l'allemand Covestro par le groupe émirati Adnoc
-
Ukraine: quatre morts à Kiev dans une attaque russe d'ampleur sur des quartiers résidentiels
-
Angleterre: nouvelle grève de cinq jours de médecins
-
Désastre écologique au Brésil: BHP jugé responsable par la justice britannique
-
Johann Zarco en passe de vivre ses deux dernières saisons en MotoGP ? "Certainement" répond-il
-
Des robots "intelligents": l'ambitieuse quête de l'IA matérielle
-
La Cinetek, l'anti-Netflix pour cinéphiles face aux géants du streaming
-
La Bourse de Paris évolue en baisse lestée par l'incertitude autour de la Fed
-
L'armée française mise sur la "révolution culturelle" de la robotique terrestre
-
A New York, un espace pour rire sur l'immigration, défi dans un pays sous tension
-
En Italie, une détective des vergers sur les traces des fruits oubliés
-
Le silence de Suède, remède à la pollution sonore?
-
Le sumo japonais restera-t-il inébranlable face à la première femme Premier ministre?
-
Airbags Takata: Toyota, Volkswagen et BMW dans le radar de juges français
-
Airbags Takata: des juges français se penchent sur Toyota, Volkswagen et BMW
-
MMA: "J'ai appris à sortir de ma zone de confort", Benoît Saint-Denis prêt pour New York
-
France: léger ralentissement de l'inflation en octobre à 0,9% sur un an
-
Ukraine: quatre morts dans une attaque russe d'ampleur, notamment sur Kiev, dit Zelensky
-
Rugby: le XV de France à la recherche du cocktail idéal pour sa paire de centres
-
Un "Emmaüs de la mer" à la recherche de trésors recyclables dans les cimetières de bateaux
-
NBA: Phoenix enchaîne contre Indiana, Toronto domine Cleveland
-
Bad Bunny remporte le Grammy Latino de l'album de l'année
-
Après l'amende géante de l'UE, Google propose des engagements pour éviter une scission
-
MotoGP: dernière manche et ultimes enjeux pour l'honneur à Valence
-
La capitale ukrainienne ciblée par une vaste attaque russe
-
Désastre écologique au Brésil: jugement clé à Londres pour BHP, des milliards en jeu
-
La capitale ukrainienne ciblée par une vaste attaque, une dizaine de blessés
-
Budget: l'Assemblée ne siègera pas ce week-end, une décision "inacceptable" pour la gauche
-
L'entreprise spatiale de Bezos parvient à récupérer le propulseur de sa grande fusée, une prouesse
-
Mondial-2026: l'Italie vient à bout de la Moldavie et fait patienter la Norvège
-
Masters ATP: Alcaraz, N.1 mondial, remplit la première partie de sa mission
-
Mondial-2026: les Bleus et Mbappé écrasent l'Ukraine et obtiennent leur visa pour l'Amérique
-
Cisjordanie: deux adolescents palestiniens abattus, l'armée israélienne dit avoir déjoué une attaque
-
En nette baisse, Wall Street montre des signes d'inquiétude
-
Décollage d'une mission de la Nasa pour Mars à bord d'une fusée de Jeff Bezos
-
Wall Street en nette baisse, montre des signes d'inquiétude
"Censure" de Mediapart: la justice autorise la publication de l'enquête sur Gaël Perdriau
La justice a finalement autorisé mercredi le média en ligne Mediapart à publier une enquête accusant le maire de Saint-Etienne Gaël Perdriau (ex-LR) d'avoir propagé une "rumeur criminelle" à l'encontre d'un rival politique, le président de la région Auvergne Rhône-Alpes Laurent Wauquiez.
Par une décision de justice, considérée comme un acte inédit de "censure" d'un média en France par de nombreux journalistes et défenseurs de la liberté d'expression, l'édile stéphanois, déjà englué dans une affaire de chantage présumé, avait obtenu le 18 novembre l'interdiction de publication de cet article.
"La justice rétracte l'ordonnance qui nous interdisait de publier notre enquête sur les méthodes politiques de Gaël Perdriau", a tweeté Mediapart qui a diffusé dans la foulée l'article "après 12 jours de censure".
"Mediapart révèle que le maire de Saint-Etienne a lancé une rumeur criminelle, dont il reconnaît aujourd'hui qu'il s'agit d'une pure calomnie, contre le président de région Laurent Wauquiez", affirme en préambule cet article.
Le président LR de la région Auvergne Rhône Alpes a peu après annoncé son intention de porter plainte pour diffamation contre Gaël Perdriau.
Vendredi dernier, le directeur du média d'investigation, Edwy Plenel, était venu demander au tribunal judiciaire de Paris "de mettre fin au plus vite à une attaque sans précédent contre la liberté de la presse".
Mais l'affaire a été mise en délibéré, à la déception de Mediapart, soutenu à l'audience par Reporters sans frontières, la Fédération internationale des journalistes (FIJ), des syndicats de la profession, la Ligue des droits de l'homme et les associations de la presse judiciaire et des avocats praticiens du droit de la presse.
Ces derniers visaient la rétraction d'une ordonnance, rendue en urgence par le même tribunal le 18 novembre, à la demande du maire de Saint-Etienne qui avait invoqué une atteinte à la vie privée, sans que Mediapart n'ait pu se défendre.
Cette décision lui interdisait de publier de nouvelles informations tirées d'un enregistrement audio de l'élu stéphanois, après une série de révélations sur une affaire de chantage à la vidéo intime.
- "Intérêt public" -
Or l'enquête de Mediapart présente un "intérêt public majeur", avait fait valoir Edwy Plenel, relatant comment un maire utilise "le poison de la calomnie" comme "arme politique pour discréditer" un opposant, Laurent Wauquiez.
Surtout, "il n'appartient pas au tribunal de contrôler préalablement une information qui n'a pas été publiée", avait insisté l'avocat de Mediapart, Emmanuel Tordjman.
"C'est la gravité de votre décision", avait-t-il lancé à la magistrate Violette Baty, lui demandant la rétractation de l'ordonnance rendue par ses soins.
Cette dernière est revenue sur sa première décision considérant qu'il y avait eu "rétention d'éléments d'informations" sur "l'état exact" des discussions entre Mediapart et M. Perdriau et sans possibilité de contradictoire de la part du média qui n'avait pas été informé de la procédure, selon la décision qu'a pu consulter l'AFP.
Au travers de cette affaire, la liberté de la presse est en jeu, estimait dans un texte de soutien à Mediapart une trentaine de sociétés de journalistes, dénonçant plus largement la multiplication des "procédures bâillons" en France et des récentes poursuites engagées par le groupe Altice (SFR, BFMTV) contre le site d'information Reflets, vues comme "un détournement" du droit de la presse.
- Sanctionner les attaques -
Hasard de calendrier, l'audience d'appel sur cette dernière affaire est prévue mercredi après-midi à Versailles.
Attaqué devant le tribunal de commerce pour avoir publié des articles basés sur des documents volés par des pirates informatiques, le site Reflets s'est vu interdire d'en faire paraître de nouveaux.
Cette "censure préalable" pose "problème pour tous les journalistes d'investigation, la plupart des documents qu'ils utilisent n'ayant pas été publiés ou communiqués par leur propriétaires initiaux puisque cela leur pose un souci d'image", explique à l'AFP Antoine Champagne, le rédacteur en chef de Reflets.
Sollicité par l'AFP, Altice, qui partage le même avocat que Gaël Perdriau, n'a pas souhaité faire de commentaire.
H.E.Young--AMWN