-
NBA: Curry renverse les Spurs, le Thunder facile contre les Lakers
-
En Alsace, la traque ingénieuse des nids de frelons asiatiques
-
Mondial-2026: les Bleus à une victoire de l'Amérique
-
Trump signe la fin de la plus longue paralysie budgétaire aux Etats-Unis
-
L'examen du budget de l'Etat reprend à l'Assemblée, la niche fiscale des retraités dans le viseur
-
13-Novembre: dix ans après les attentats de Saint-Denis et Paris, l'hommage d'une Nation
-
Le Congrès américain adopte un texte permettant de lever la paralysie budgétaire
-
Budget de la Sécu: réforme des retraites "suspendue", débat à l'Assemblée interrompu, Sénat en vue
-
Le G7 appelle à un cessez-le-feu urgent en Ukraine et à la désescalade au Soudan
-
Ligue des Champions féminine: le PSG à la peine chute à Manchester
-
Wall Street termine en ordre dispersé, record du Dow Jones
-
Irak: le Premier ministre sortant revendique la victoire aux législatives
-
La famille Saadé s'invite dans la grande distribution comme 2e actionnaire de Carrefour
-
L'affaire Esptein encore relancée, Trump sur la défensive
-
Face aux menaces russes, Macron muscle la défense spatiale française avec 4,2 milliards d'euros
-
Bourse de Paris: nouveau record en séance pour le CAC 40, moins d'un mois après son précédent
-
La famille Saadé devient le 2e actionnaire de Carrefour
-
Les Bourses saluent la fin annoncée du blocage budgétaire avec une série de records
-
Le Congrès américain en passe de mettre fin à une paralysie budgétaire record
-
L'Assemblée valide la "suspension" de la réforme des retraites, la gauche se fracture
-
Macron aux agriculteurs: en l'état, l'accord Mercosur "recueillera un non très ferme de la France" (Genevard)
-
Le G7 s'efforce de maintenir son soutien à l'Ukraine
-
Masters ATP: Auger-Aliassime écoeure Shelton
-
Bourse de Paris: l'indice CAC 40 atteint un nouveau record absolu
-
Records à Paris et en Europe, Wall Street en hausse: les Bourses saluent la fin annoncée du "shutdown"
-
"Fini la pétrochimie": à Bruxelles, des emballages à base de champignons
-
Epstein a affirmé dans un email que Trump "savait à propos des filles"
-
Moins de droits de douane sur le café et les bananes ? Washington semble y songer
-
Clôture sans procès du dernier grand dossier d'amiante, celui du campus parisien de Jussieu
-
JO-2028: le 100 m féminin dès le premier jour et un "Super Samedi" au programme (organisation)
-
La suspension de la réforme des retraites en passe d'être votée à l'Assemblée
-
L'écrivain franco-algérien Boualem Sansal gracié et bientôt transféré en Allemagne
-
Boualem Sansal, écrivain dissident symbole des fractures franco-algériennes
-
Amiante sur le campus parisien de Jussieu: la Cour de cassation valide définitivement le non-lieu
-
Energie: essor rapide des renouvelables, la demande de pétrole se stabilise "vers 2030", selon l'AIE
-
La Turquie enquête sur le crash meurtrier de son avion militaire en Géorgie
-
MSC Croisières commande 2 navires aux chantiers de Saint-Nazaire pour 3,5 mds d'euros
-
En Équateur, les habitants de Manta divisés sur l'éventuel retour d'une base militaire américaine
-
Un scandale de corruption et des batailles judiciaires jettent une ombre sur la présidence Zelensky
-
Le surprenant succès des spiritueux au Bangladesh
-
Papillomavirus et méningocoques: campagne de vaccination dans les collèges de janvier à juin 2026
-
Emmanuel Macron vient à Toulouse "sonner le tocsin" sur les réseaux sociaux
-
Islamabad sous haute-sécurité après un attentat-suicide
-
Législatives en Irak: la liste du Premier ministre remporte une large victoire, selon son entourage
-
Dans le sud du Liban, Israël accusé d'empêcher la reconstruction
-
"On est déjà dans la science-fiction": la discrète révolution des neurotechnologies
-
La Bourse de Paris profite de l'optimisme et de l'appétit pour le risque
-
Trump estime avoir "l'obligation" de poursuivre la BBC
-
En Roumanie, des livreurs étrangers cibles de violences xénophobes
-
Les agriculteurs s'invitent à une visite du président Macron à Toulouse
La créativité dans l'animation japonaise s'essouffle, estime l'un de ses "shoguns"
La puissante industrie de l'animation japonaise risque d'être "dépassée" par la concurrence chinoise, car sa préférence de plus en plus marquée pour des genres lucratifs étouffe sa créativité, prévient Masao Maruyama, un vétéran estimé du secteur, dans un entretien à l'AFP.
"Les restrictions de la liberté d'expression" en Chine sont "l'unique raison" pour laquelle le géant asiatique "n'a pas encore rattrapé le Japon" dans l'animation, estime-t-il.
L'animation nippone cherche trop à exploiter le filon commercial de ses personnages féminins "kawaii" (mignons) et néglige d'encourager de nouveaux talents avec un regard différent, alors que la Chine, elle, couve ses jeunes créateurs, pense-t-il.
Ce risque d'homogénéisation de l'animation japonaise affaiblit aussi sa créativité par rapport au géant américain Disney ou à l'animation française, selon lui.
N'étant ni réalisateur ni dessinateur, M. Maruyama est inconnu du grand public et, à 81 ans, il reconnaît volontiers que sa carrière touche bientôt à sa fin. Mais la diversité des rôles qu'il a joués en coulisses depuis près de 60 ans lui a valu une réputation de "shogun de l'ombre" dans l'animation nippone, comme ces généraux qui tiraient les ficelles du pouvoir au temps du Japon féodal.
- "Héritier" d'Osamu Tezuka -
Il est entré dans le monde de l'animation dans les années 1960 sous l'aile du "dieu du manga" Osamu Tezuka.
C'est en partie le désir de continuer à faire vivre les œuvres de M. Tezuka qui a persuadé M. Maruyama de se lancer dans son projet actuel, "Pluto", adapté du manga de Naoki Urasawa du même nom, lui-même dérivé de l'univers d'"Astro Boy", la plus célèbre création de Tezuka.
Il est directeur exécutif de cette série à venir sur Netflix, imprégnée de thèmes tels que la guerre et les discriminations, en résonance avec les turbulences du monde contemporain.
M. Maruyama se considère comme "l'héritier le plus authentique de l'ADN de Tezuka", qu'il s'agisse de son ignorance totale des budgets ou de son éthique de travail intransigeante. Comme M. Tezuka aussi, "je fais tout le temps volte-face, je dis le contraire de ce que j'ai dit la veille", s'amuse-t-il.
"Mais créer des œuvres, c'est se mettre au défi de faire quelque chose de neuf, indépendamment de ce que l'on a dit dans le passé. Cela vous rend égoïste d'une certaine manière, et c'est un trait de caractère (de Tezuka, NDLR) dont j'ai hérité à l'état pur", affirme-t-il.
- "Cuisine et nettoyage des toilettes" -
M. Maruyama a contribué à donner naissance à des centaines de séries et films d'animation, dont la saga de boxe "Ashita no Joe", le film médiéval-fantastique "Ninja Scroll" (1993) ou encore le drame historique "Dans un recoin de ce monde" (2016), acclamé par la critique.
Sa stratégie a toujours consisté à exercer son influence pour promouvoir des réalisateurs qui méritaient selon lui d'être reconnus, explique à l'AFP Masahiro Haraguchi, un spécialiste de l'histoire de l'animation japonaise.
De Mamoru Hosoda ("Summer Wars", "La Traversée du Temps") à Satoshi Kon ("Perfect Blue", "Paprika") en passant par Sunao Katabuchi ("Dans un recoin de ce monde"), beaucoup des plus grands noms de l'animation japonaise ont d'abord travaillé sous sa tutelle, rappelle ce chercheur.
"La magie" de M. Maruyama a consisté à faire grandir ces réalisateurs sans pour autant les dénaturer, résume M. Haraguchi. "Je n'ai pas de talent particulier", estime l'intéressé, assurant en plaisantant ne s'occuper "que de la cuisine et du nettoyage des toilettes".
Mais chaque studio d'animation qu'il a créé et supervisé - Madhouse, MAPPA et M2 - porte sa marque. Leur première lettre commune "M" n'est pas qu'une allusion à son nom, mais aussi à son "masochisme" dans le travail, confie M. Maruyama dans un large sourire.
"Plus un projet est difficile, douloureux, accablant, plus ça me motive", lance-t-il, espérant rester impliqué "aussi longtemps que mon corps et mon esprit me le permettront". Il a organisé l'an dernier ses propres fausses funérailles joyeuses, le visage peint en blanc comme un fantôme pour amuser ses amis et collègues. "Je me suis dit à ce moment-là: +J'ai eu une bonne vie+".
A.Rodriguezv--AMWN