-
Un porte-avions américain au large de l'Amérique latine attise les tensions avec le Venezuela
-
Gabon: Sylvia et Noureddin Bongo condamnés à 20 ans de prison par contumace pour détournement de fonds publics
-
Le plan de lutte contre la fraude sociale et fiscale soumis au Sénat
-
A Paris, ouverture d'un procès historique sur les crimes dans l'est de la RDC
-
Réforme des retraites: les députés vont enfin voter
-
La France met en garde contre l'instabilité dans les Caraïbes à l'ouverture du G7
-
"Trump est temporaire": le gouverneur de Californie vedette américaine de la COP30
-
Wall Street tirée par la fin à venir de la paralysie budgétaire
-
La paralysie budgétaire touche à sa fin aux Etats-Unis, sur fond de dissensions démocrates
-
Plus de la moitié des électeurs se sont déplacés pour les législatives en Irak
-
A la COP30, le gouverneur de Californie s'en prend à Trump
-
Masters ATP: Alcaraz entrevoit le dernier carré et le trône de N.1 mondial
-
Retraites : la CFDT appelle les députés à voter la suspension de la réforme
-
La Bourse de Paris poussée par les espoirs de fin de paralysie budgétaire aux Etats-Unis
-
Equipe de France: Upamecano au sommet de son art
-
A la COP30, le gouverneur de Californie s'en prend à Donald Trump
-
La Russie propose le dialogue à Washington après les propos de Trump sur les "essais nucléaires" secrets russes
-
Masters ATP: Alcaraz se sort du piège Fritz
-
Prises de bénéfices à Wall Street dans un marché peu fréquenté
-
Naufrage au large de la Malaisie: "j'ai vu un enfant se noyer", témoigne un rescapé
-
La demande de suspension de la plateforme Shein en France examinée par le tribunal de Paris le 26 novembre
-
Turquie: le maire d'opposition d'Istanbul poursuivi pour 142 infractions
-
A Niagara, un G7 élargi cherchera une réponse commune sur l'Ukraine face à Moscou
-
Des députés britanniques s'inquiètent du sort de manchots de l'Aquarium de Londres
-
Son DG démissionnaire appelle la BBC à "se battre" pour défendre son journalisme
-
Manifestation à Belgrade contre un projet immobilier du gendre de Trump
-
Douze morts dans un attentat-suicide des talibans pakistanais à Islamabad
-
La BBC doit "se battre" pour défendre son journalisme, dit le DG sortant
-
Première victoire judiciaire des auteurs allemands contre OpenAI
-
Vietnam: un typhon fait apparaître une épave ancienne au large d'un port historique
-
Birmanie: démolition partielle d'un centre d'arnaques après des raids de la junte, selon des images satellites
-
OpenAI a enfreint les droits d'auteurs de chansons, estime la justice allemande
-
Philippines: le typhon Fung-wong fait 25 morts, Taïwan en alerte
-
Après la dermatose, les éleveurs des Alpes reconstituent leurs troupeaux
-
Foot: Cristiano Ronaldo affirme que le Mondial-2026 sera "à coup sûr" son dernier
-
Macron commémore le 11-Novembre et honore les incorporés de force dans l'armée allemande
-
Au large d'îles taïwanaises, les garde-côtes à l'affût des intrusions chinoises
-
En Irlande, la bataille pour le climat se joue dans les champs
-
En Israël, Hadar Goldin inhumé 11 ans après avoir été tué à Gaza
-
Pakistan: 12 morts dans un attentat-suicide à Islamabad
-
Le pouvoir "immense" des entreprises, préoccupation "majeure" pour le chef des droits de l'homme de l'ONU
-
Du cinéma muet à la téléréalité, la place unique des mormons dans la culture américaine
-
Le Premier ministre indien qualifie l’explosion meurtrière à Delhi de "complot"
-
Abdeslam envisage une démarche de justice restaurative avec des victimes du 13-Novembre, selon son avocate
-
L’injection de requêtes, nouvelle arme des pirates pour contrôler votre IA
-
Plus de risques et moins de solutions: l'angoisse des betteraviers français
-
La Bourse de Paris ouvre en hausse pour une séance au ralenti
-
En marge de la COP30, une favela de Belem étouffe
-
"Le sang coulait encore": le calvaire des réfugiés d’El-Facher arrivés au Tchad
-
Dix ans après le 13-Novembre, la Croix-Rouge face aux cicatrices de la "médecine de guerre"
Vague de syndicalisation dans les effets spéciaux
Confrontés à des cadences de plus en plus soutenues, les ingénieurs et artistes méconnus qui font voler les superhéros et briller les sabres laser se tournent vers les syndicats pour demander de meilleures conditions de travail.
Cette tendance, aux Etats-Unis et au Canada, a vu le jour en 2022 dans un studio indépendant et a pris de l'ampleur cette année, alors que les scénaristes et acteurs d'Hollywood sont engagés dans une grève historique, soutenus par leurs syndicats.
Car la demande en contenus explose, tant de la part des éditeurs de jeux vidéo que des plateformes de streaming qui luttent pour conserver leurs abonnés et en attirer de nouveaux.
Selon des organisations représentant les travailleurs de l'ombre dans le secteur du divertissement, des salariés chargés des effets spéciaux de Marvel Studios et de Walt Disney Pictures ont fait part de leur intérêt à se syndiquer.
Un groupe d'employés de Marvel pourrait ainsi devenir la première équipe de ce type au sein d'un grand studio à le faire. L'agence fédérale américaine chargée du droit du travail doit compter leurs votes mardi.
L'"International Alliance of Theatrical Stage Employees" (IATSE) considère cette initiative comme un changement majeur pour une profession restée largement non syndiquée depuis que les effets spéciaux ont pris une nouvelle dimension avec la "Guerre des étoiles" dans les années 1970.
Les spécialistes des effets spéciaux chez Walt Disney doivent voter courant septembre pour se syndiquer ou non.
- "Pause repas" -
"Nous assistons à une vague de solidarité sans précédent qui fait tomber les anciennes barrières dans l'industrie et qui prouve que nous sommes tous dans le même combat", a déclaré Matthew Loeb, président international de l'IATSE.
"Partout, les travailleurs du secteur du divertissement défendent les droits de leurs collègues, c'est de ça dont il s'agit", a-t-il ajouté.
La concurrence entre les titans du streaming, Netflix, Amazon, Apple et Disney, a fait grimper la demande en films et en séries, qui nécessitent désormais presque tous des effets spéciaux, explique à l'AFP Mark Patch de l'IATSE.
"Sans les effets spéciaux, vous n'auriez pas de sabre laser, vous n'auriez pas d'Avengers volant dans tous les sens", souligne-t-il.
"Nous aimons ce travail, mais nous avons besoin de pause repas et d'une couverture santé, et nous devons être payés pour les heures supplémentaires, etc.", détaille-t-il.
Il est courant, selon lui, que des travailleurs de l'industrie des effets spéciaux fassent des journées de plus de quinze heures, dormant même sous leur bureau quand ils doivent respecter des délais de production serrés.
Un discours qui fait écho à celui d'employés d'éditeurs de jeux vidéo.
Selon Chrissy Fellmeth, représentante internationale de l'IATSE, leurs salaires et avantages sociaux ont stagné alors que cette industrie représente plusieurs milliards de dollars et que la vitesse de sortie des jeux s'est accélérée avec la forte demande pour les mises à jour.
Et comme les titres sortent trop rapidement, les employés des studios doivent ensuite se démener pour corriger les erreurs des logiciels.
- "Pâturages plus verts" -
Selon cette syndicaliste, les développeurs de jeux vidéo restent généralement sept ans avant de se tourner vers d'autres secteurs technologiques.
"Ils ont tendance à partir vers des pâturages plus verts", explique Chrissy Fellmeth. "Même s'ils adorent travailler dans ce domaine, il s'avère que c'est beaucoup trop difficile".
Le studio de jeux Workinman Interactive, dans l'Etat de New York, qui compte parmi ses clients Nintendo et Disney, a entamé en août une campagne de syndicalisation, selon l'IATSE.
Ils rejoindraient ainsi une poignée de syndicats de studios de jeux vidéo, dont le Game Workers Alliance Union, lancé début 2022 par les travailleurs de l'assurance qualité de Raven Software, propriété d'Activision Blizzard.
"Je suis très impatiente de voir ce que l'avenir nous réserve maintenant que nous avons la possibilité de faire entendre notre voix et d'être respectés en tant qu'égaux", a déclaré Cori Mori, développeuse junior de Workinman, dans un communiqué.
D'après Mme Fellmeth, cette vague de syndicalisation est notamment liée aux limites imposées par de plus en plus de studios sur le télétravail, obligeant les employés à vivre à proximité des bureaux dans des villes où la vie coûte cher.
La grève actuelle qui paralyse Hollywood a également joué un rôle, mettant en lumière le pouvoir des travailleurs s'ils s'unissent.
Les scénaristes ont lancé leur mouvement en mai, suivis par les acteurs en juillet. Leurs syndicats demandent, entre autres, de meilleurs salaires et des garanties que l'intelligence artificielle ne leur volera pas leurs emplois et leurs revenus.
F.Pedersen--AMWN