
-
P. Diddy "contrôlait ma vie", raconte la chanteuse Cassie au procès du magnat du hip-hop
-
Avion offert par le Qatar: un chef démocrate veut bloquer des nominations de Trump
-
Canada: Mark Carney forme son nouveau gouvernement chargé de faire face aux menaces de Donald Trump
-
Les Bourses européennes terminent en légère hausse après l'inflation américaine
-
Dissolution du PKK: le parti prokurde réclame des "mesures de confiance" au gouvernement turc
-
Climat: Les Amis de la terre veulent à nouveau attaquer Shell en justice
-
Renault condamné à 18.750 euros d'amende pour recours abusif à l'interim à Sandouville
-
Gaza: Netanyahu annonce une intensification de la guerre pour "vaincre le Hamas"
-
Ecrans: Borne annonce un "droit à la déconnexion" pour les ENT et Pronote
-
Condamné pour agressions sexuelles, Gérard Depardieu a été "désacralisé", estime Juliette Binoche à Cannes
-
Ukraine: Zelensky appelle Trump à se rendre jeudi en Turquie pour convaincre Poutine de venir
-
Au procès de son braquage, Kim Kardashian "pardonne" malgré "le traumatisme"
-
L'ère de Jean-Laurent Bonnafé à la tête de BNP Paribas pourra se poursuivre au delà de 2026
-
Au Mali, la junte abroge la charte des partis politiques
-
Wall Street rassurée par le ralentissement de l'inflation américaine
-
Cyclisme: Wiggins heureux d'être "encore en vie" après des années d'addiction à la cocaïne
-
Une agence de l'ONU juge la Russie responsable de la destruction du MH17, Moscou dénonce des "conclusions partiales"
-
La chanteuse Cassie attendue pour témoigner au procès de P. Diddy
-
Trois insurgés présumés tués au Cachemire indien, après le cessez-le-feu avec le Pakistan
-
"J'étais certaine que j'allais mourir", dit Kim Kardashian au procès de son braquage
-
Massacrés en Slovénie, la mémoire des "collabos" divise 80 ans après
-
Pesticides: point d'étape, un an après l'adoption d'une nouvelle stratégie contestée
-
Crise du fentanyl: la Chine exhorte les Etats-Unis à cesser de "rejeter la faute" sur elle
-
En Afrique du Sud, un radiotélescope géant attire des jeunes vers le cosmos
-
ArcelorMittal: les salariés à Paris, pour du métal, avec ou "sans Mittal"
-
Royaume-Uni: la justice britannique se penche sur les ventes d'armes à Israël
-
Les villes sont "l'épicentre" de la lutte contre la chaleur, dit une consultante de l'ONU
-
Le Festival de Cannes ouvre avec De Niro et DiCaprio, entre Gaza et l'Ukraine
-
Panne électrique en Espagne: l'autorité de la concurrence ouvre à son tour une enquête
-
Nissan: perte nette annuelle de 4,1 milliards d'euros, 20.000 suppressions d'emplois prévues
-
60 millions de consommateurs: le conseil d'administration vote contre la recherche d'un repreneur
-
La princesse Kate lance une série de vidéos sur les pouvoirs de la nature
-
La fin de l'univers arrivera plus vite que prévu, selon une étude
-
Trois insurgés présumés tués au Cachemire indien après la pire confrontation avec le Pakistan
-
Comprendre comment l'IA raisonne avant qu'elle ne devienne surpuissante, une urgence
-
Les centaines de millions d'euros que l'Europe a accordés à Musk
-
Cyberattaque contre Marks & Spencer: des données personnelles volées
-
ArcelorMittal: les salariés à Paris, pour l'emploi et le futur de la sidérurgie
-
L'Inde et le Pakistan comptent plus de 70 morts après leur confrontation récente
-
Tennis: Djokovic entraîné par Andy Murray, c'est (déjà) fini
-
Confidentialité des données: une action collective lancée en France contre Apple
-
La plus grande usine de e-méthanol en Europe ouvre au Danemark
-
L'Allemagne dissout un "Royaume" complotiste et extrémiste
-
Gérard Depardieu condamné à 18 mois de prison avec sursis pour agressions sexuelles
-
La Chine dénonce le "harcèlement" américain et courtise l'Amérique latine
-
Mexique: une tortilla expérimentale, longue conservation sans réfrigérateur
-
La Bourse de Paris prudente malgré la trêve commerciale
-
Un record de plus de 83 millions de déplacés dans le monde
-
L'Allemagne dissout un important réseau complotiste et extrémiste
-
Trump entame en Arabie saoudite une tournée dans le Golfe

Sam Altman de retour à la tête d'OpenAI, quelques jours après son éviction
Moins d'une semaine après avoir été débarquée d'OpenAI, la star de la Silicon Valley Sam Altman est de retour à la tête de la start-up à l'origine du robot conversationnel ChatGPT, dont la gouvernance sera profondément renouvelée.
"Nous avons trouvé un accord de principe pour que Sam revienne chez OpenAI comme PDG" avec des changements dans le conseil d'administration, dont les premiers membres seront Bret Taylor (président), Larry Summers et Adam D'Angelo, a expliqué l'entreprise dans un message posté juste après 22H00 mardi soir en Californie, soit 07H00 mercredi à Paris (06H00 GMT).
"Nous travaillons aux détails. Merci pour votre patience pendant ce temps", a ajouté dans ce message la start-up phare de l'intelligence artificielle (IA).
Sam Altman, que Microsoft avait annoncé lundi embaucher, trois jours après son limogeage, a affirmé dans la foulée avoir le soutien de Satya Nadella, le patron du géant de la tech, pour revenir à la tête d'OpenAI.
"Avec le nouveau conseil d'administration et le soutien de Satya, j'ai hâte de revenir chez OpenAI et de bâtir un partenariat solide" avec Microsoft, a-t-il écrit sur X (ex-Twitter).
Son collègue Greg Brockman, ancien président du conseil d'administration qui l'avait suivi chez Microsoft, a également annoncé son retour sur X.
OpenAI a été fondé en 2015 comme une association à but non lucratif. Depuis, il s'est associé à Microsoft qui a investi des milliards de dollars et lui a donné accès à son infrastructure informatique pour lui permettre de mettre au point des modèles d'IA toujours plus performants.
Le géant informatique est aussi actionnaire minoritaire — à un niveau non divulgué — de la branche privée d'OpenAI, contrôlée par la fondation originale.
Interrogé par Bloomberg mardi, Satya Nadella n'avait pas exclu un retour de Sam Altman chez OpenAI, affirmant qu'il faudrait alors "des changements de gouvernance, pour éviter des changements soudains où nous ne serions pas dans la boucle".
L'éviction surprise de Sam Altman vendredi avait provoqué un séisme dans la Silicon Valley, rappelant à certains le limogeage en 1985 de Steve Jobs par Apple, dont il avait repris la tête des années plus tard.
Selon une lettre publiée par plusieurs médias américains, près de 700 des 770 salariés d'OpenAI, dont la première dirigeante nommée par intérim, ont menacé durant le week-end de démissionner si Sam Altman, 38 ans, ne revenait pas.
Lundi l'ancien patron de Twitch Emmett Shear, à son tour nommé numéro 1 par intérim, avait annoncé lancer un audit indépendant sur les derniers événements.
Le nouveau conseil d'administration, s'il reste aussi restreint que le précédent, diffère drastiquement par l'expérience de ses premiers membres, par ailleurs tous des hommes.
- Expérience -
Bret Taylor, 43 ans, co-créateur de Google Maps, est un ex-dirigeant du spécialiste des logiciels Salesforce. Il a oeuvré comme directeur technique chez Facebook (Meta), et a également été membre du conseil d'administration de Twitter devenu depuis X jusqu'à la reprise du réseau social par Elon Musk.
Larry Summers, 68 ans, professeur à Harvard, est l'ancien secrétaire du trésor des Etats-Unis, et a été économiste en chef de la Banque mondiale.
Figure connue de la Silicon Valley, Adam d'Angelo, 39 ans, est l'un des rescapés du précédent conseil. Il a fondé le site de questions-réponses Quora.
En revanche, Ilya Sutskever, tête pensante d'OpenAI, l'entrepreneuse Tasha McCauley et Helen Toner, directrice de la stratégie d'un institut de recherche dans les nouvelles technologies, ne sont pas cités et pourraient avoir été écartés.
Réputé très inquiet des avancées de l'IA dont il craint qu'elle ne finisse par poursuivre des buts en contradiction avec ceux de l'humanité, Ilya Sutskever avait affirmé dès lundi "regretter sincèrement (sa) participation dans la décision du conseil d'administration" d'évincer Sam Altman.
La mise en ligne de la première version de ChatGPT le 30 novembre 2022 a donné le coup d'envoi à une course à l'IA dite générative, c'est-à-dire capable de créer du contenu (texte, images, sons) sur demande en langage courant.
L'IA générative est considérée comme capable de transformer des secteurs entiers de l'économie. Elle suscite l'enthousiasme, mais aussi de fortes inquiétudes quant à son éventuel danger pour la démocratie (désinformation massive) ou l'emploi (professions remplacées), notamment.
D.Kaufman--AMWN