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Les influenceurs népalais accusent le coup après l'interdiction de TikTok
De femme au foyer népalaise, Anjana Aryal est devenue influenceuse en partageant ses recettes sur TikTok et s'est vite enrichie. Mais tout s'est effondré le mois dernier lorsque le pays himalayen a décidé d’interdire l'application chinoise de partage de vidéos.
Filmant avec son téléphone portable d'une main et cuisinant de l'autre, la jeune femme a été propulsée l'an dernier parmi les stars des réseaux sociaux au Népal, avec des millions de vues et près de 600.000 abonnés.
"Ma vie a beaucoup, beaucoup, changé grâce à TikTok", indique Anjana Aryal, 39 ans, à l'AFP de son domicile de Katmandou.
"Un grand nombre de gens me reconnaissent grâce à TikTok partout où je vais".
Grâce à des contrats de parrainage avec des marques, elle dit avoir gagné près de 3.000 dollars en octobre, soit plus du double du revenu annuel moyen népalais.
Profitant de sa notoriété, la jeune femme a lancé sa marque de pickles et a été vite inondée de commandes.
Mais, comme d'autres créateurs de contenus, lorsque les autorités ont interdit TikTok pour protéger "l'harmonie sociale", à la suite de plusieurs autres pays, son rêve s'est brisé net.
"Les gens gagnaient de l'argent, faisaient du commerce ou se distrayaient simplement sur TikTok. Tout le monde est touché maintenant, et on ne sait pas quoi faire", explique-t-elle.
Détenue par le géant chinois de la tech ByteDance, TikTok est l'une des plateformes les plus populaires de la planète, avec plus d'un milliard d'utilisateurs. Sa croissance explosive a fourni aux créateurs de contenu et influenceurs accès à une audience immense, grâce un algorithme basé sur l'intelligence artificielle particulièrement attractif.
Mais ses détracteurs accusent Tiktok de cantonner ses utilisateurs dans des silos de contenu, via un algorithme opaque, et de favoriser la diffusion de la désinformation et de contenus illégaux, violents ou obscènes.
L'application est en outre pointée du doigt par les autorités américaines et plusieurs pays européens pour sa protection insuffisante des données des internautes et est soupçonnée de permettre à Pékin d'espionner, voire de manipuler, les utilisateurs. L'entreprise a toujours nié ces accusations.
La plateforme est interdite en Inde, voisine du Népal, depuis 2020. Et plusieurs pays ont cherché à renforcer les contrôles sur TikTok ces derniers mois.
- "Repartir de zéro" -
Cette flambée des critiques à l'encontre de l'application inquiètent les influenceurs du monde entier. Certains, comme ceux du Pakistan, ont perdu des revenus en raison des restrictions gouvernementales récurrentes sur TikTok.
Aux États-Unis, d'autres disent craindre de perdre des milliers de dollars de revenus si les interdictions envisagées sont appliquées.
Le gouvernement népalais a justifié l'interdiction de la plateforme en l'accusant de nuire à l'équilibre social de la république himalayenne et ce, quelques jours avant un grand rassemblement organisé par un homme d'affaires faisant campagne sur TikTok en faveur du rétablissement de la monarchie népalaise.
Des dizaines de créateurs de contenu ont manifesté à Katmandou contre l'interdiction le mois dernier.
Pour l'avocat Dinesh Tripathi, qui conteste la décision en justice, l'interdiction de l'application constitue une attaque contre la liberté d'expression parce que le gouvernement veut faire taire des "voix dissidentes". "Le devoir premier et primordial de l'État est de permettre aux citoyens d'exercer leurs droits et libertés, et non de les interdire", a-t-il déclaré.
Manish Adhikari, qui a gagné sa notoriété sur TikTok en discutant de voitures et de start-up, a perdu plusieurs accords de parrainage depuis l'interdiction. "Des marques ont commencé à m'appeler (...) je me demandais si j'étais en train de faire faillite, est-ce que mon travail allait s'arrêter ?", a-t-il relevé. Il a migré sur Instagram, mais n'a retrouvé qu'une fraction de son audience précédente. "Maintenant, je dois repartir de zéro".
Sur une population de 30 millions de Népalais, environ 2,2 millions utilisent TikTok, selon l'Association des fournisseurs de services Internet.
P.Santos--AMWN