-
La Syrie rejoint la coalition antijihadiste après une visite historique à Washington
-
Trump a reçu le président syrien lors d'une visite historique
-
L'ex-compagne de Salah Abdeslam mise en examen pour une clé USB illégale et un projet d'attentat
-
Masters ATP: Sinner soigne son entrée, Fritz écoeure Musetti
-
Colombie: le fils du président Petro inculpé pour corruption
-
Wall Street termine en hausse, espère un déblocage budgétaire
-
Trump a reçu le président syrien pour une rencontre historique
-
Israël: le chef d'état-major demande une "enquête systémique" sur le 7-Octobre
-
Trump a reçu le président syrien, une rencontre historique et discrète
-
France: des appels au boycott menacent la 53e édition du festival de BD d'Angoulême
-
Perturbations dans le ciel américain: Trump s'en prend aux contrôleurs aériens
-
Un colis piégé explose dans une agence Allianz à Montluçon, un blessé
-
Inde: au moins huit morts à New Delhi dans l'explosion d'une voiture
-
COP30: le président du Giec déclare désormais "presque inévitable" de dépasser 1,5°C de réchauffement
-
Le déficit public est "sur les rails" pour respecter les prévisions en 2025, selon le gouvernement
-
Trump instaure une "semaine de l'anti-communisme"
-
Mondial de rugby 2023: un juge d'instruction va enquêter sur des escroqueries autour de places VIP
-
Issue en vue à la paralysie budgétaire aux Etats-Unis
-
Turquie: des arbitres de foot en prison, le scandale des paris s'élargit
-
Trump menace la BBC d'une plainte en diffamation après un montage trompeur d'un de ses discours
-
France: le festival BD d'Angoulême "est en danger de mort", alertent 22 lauréats
-
Futur budget européen: von der Leyen fait un geste pour l'agriculture
-
Retraites: les dilemmes de Renaissance
-
Face à l'épidémie persistante, le Canada perd son statut de pays ayant éliminé la rougeole
-
La Bourse de Paris termine en hausse avec l'espoir de déblocage budgétaire aux Etats-Unis
-
Trump reçoit le président syrien, une rencontre historique et discrète
-
Le médiateur américain Kushner discute avec Netanyahu de la 2ème phase de la trêve à Gaza
-
Sorti de prison, Nicolas Sarkozy assure que la "vérité triomphera"
-
Masters ATP: Fritz sans pitié avec Musetti pour ses débuts
-
La justice remet Sarkozy en liberté... et Darmanin à sa place
-
Répression électorale: la Tanzanie "a perdu sa dignité", dénonce un archevêque
-
Entre aveu et discours confus au procès du Saoudien jugé pour l'attentat de Magdebourg
-
Au Mali, l'exode silencieux des habitants de Léré, étranglés par le blocus jihadiste
-
L'envoyé américain Kushner discute avec Netanyahu de la deuxième phase de la trêve à Gaza
-
Déficit: RN et LFI mettent en cause la sincérité du budget et des élections en 2024
-
Foot: "J'espère qu'un jour je pourrai revenir", dit Messi après une visite du Camp Nou
-
Six morts dans de nouvelles frappes américaines contre de présumés narcotraficants
-
Des juges enquêtent sur la clé USB illégale d'Abdeslam et sur un projet d'attentat de son ex-compagne
-
Inégalités salariales: à partir de 11H31 lundi, les femmes travaillent "gratuitement"
-
La Chine suspend ses droits portuaires "spéciaux" sur les navires américains
-
Lula dénonce les "négationnistes" du climat en recevant le monde en Amazonie
-
Après vingt jours en détention, Nicolas Sarkozy est sorti de prison
-
Un Saoudien islamophobe jugé pour l'attentat du marché de Noël à Magdebourg
-
Présidence de la FIA: le système électoral attaqué devant la justice française
-
Après vingt jours en prison, la justice libère Nicolas Sarkozy
-
Face aux menaces d'ingérences russes, l'UE veut muscler ses aides aux médias
-
Stablecoins: la Banque d'Angleterre propose un cadre pour renforcer la confiance
-
L'envoyé américain Kushner discute avec Netanyahu de la trêve à Gaza
-
Nicolas Sarkozy va sortir de prison, après 20 jours de détention
-
Philipines: au moins 5 morts après le passage du "super typhon" Fung-wong, en route vers Taïwan
Entre l'Iran et les pierres précieuses, une histoire d'amour qui dure
Alors qu'il se trouvait dans un sanctuaire chiite de Téhéran, Qasem Ashgari a voulu renforcer le pouvoir de ses prières et s'est pour cela offert une bague portant une pierre précieuse.
Le jeune Iranien d'une trentaine d'années savait ce qu'il voulait: une bague en argent sertie d'une agate jaune et gravée de préceptes musulmans.
"La possibilité de voir ses voeux être exaucés est multipliée par 70 si la demande est faite avec une bague portant une pierre", explique-t-il à l'AFP en déambulant dans les allées d'un bazar proche du sanctuaire de Shah Abdolazim, dans le sud de la capitale.
Comme Qasem Ashgari, nombreux sont les Iraniens à chérir les pierres précieuses, souvent exhibées aux doigts de personnalités éminentes du clergé, de la politique ou de l'administration.
Ces bijoux revêtent une signification religieuse pour les chiites, hommes comme femmes, pour lesquels ils contribuent à assurer la protection divine, à repousser le mal et à prévenir la pauvreté.
"Il est très rare de croiser quelqu'un qui en porte une juste pour sa beauté", explique Hassan Samimi, un lapidaire de 52 ans qui façonne les pierres dans son petit atelier du sud de Téhéran.
Il y accueille une cliente, Maryam, qui admire la collection de bagues serties d'agate, de turquoise, de topaze, de lapis-lazuli ou d'émeraude.
"Etre en contact avec ces pierres me fait du bien", témoigne cette enseignante de 50 ans. Elle jette finalement son dévolu sur un ensemble turquoise composé d'une bague, de boucles d'oreilles et d'un bracelet.
- Populaire turquoise -
Hassan Samimi vend principalement des turquoises et des agates, qui sont les pierres les plus vénérées par les croyants iraniens. La tradition veut que le Prophète ait porté une bague de turquoise, dont le nom original en persan - pirouzeh - signifie "victoire".
La turquoise est exploitée depuis des millénaires, soit avant l'islamisation, dans l'ancienne Perse, et le pays abrite l'une des plus anciennes mines au monde.
Sa couleur bleu pâle tirant vers le vert inspire depuis des siècles les artistes et est omniprésente dans la décoration des lieux saints du pays.
"Plus la turquoise est lisse et bleue, plus son prix est élevé", explique Hassan Samimi, en indiquant que les pierres extraites dans la région de Nichapour, dans l'est de l'Iran, sont les plus onéreuses.
Pour Hamid Rashidi, un autre artisan gemmologue, une turquoise peut atteindre quatre milliards de rials (entre 6.000 et 7.000 dollars).
De nombreux Iraniens croient que le port d'une pierre attire la richesse, comme le proclame un dicton religieux selon lequel "la main qui porte une turquoise... ne verra jamais la pauvreté". De plus, certains pensent qu'il "améliore la vue et calme les nerfs", selon Hassan Samimi.
L'agate, notamment originaire du Yémen, est aussi particulièrement appréciée "car elle est recommandée par les imams", précise Hamid Rashidi.
De hauts responsables iraniens, dont le guide suprême l'ayatollah Ali Khamenei, ont souvent été vus portant des bagues d'agate.
Le plus haut dirigeant du pays a également, au fil des ans, offert des bagues, en guise de remerciement, à des responsables appréciés, comme le général Qasem Soleimani, l'ex-chef de la force Qods, la branche des opérations étrangères et l'unité d'élite des Gardiens de la Révolution (l'armée idéologique du régime iranien).
Sa bague a permis d'identifier sa dépouille après sa mort en 2020 dans une frappe américaine à Bagdad. Le bijou a depuis été déclaré "patrimoine culturel" et "bien national".
L'intérêt pour les pierres précieuses reste élevé en Iran malgré les difficultés économiques liées à une inflation qui oscille autour de 50% et à la forte baisse du rial par rapport au dollar ces dernières années.
"Le marché des pierres s'est beaucoup amélioré", affirme Hassan Samimi, en mettant en avant la croissance du nombre de fabricants de bagues.
Il reconnaît cependant que les jeunes sont moins attirés par l'agate et la turquoise. "Ils achètent plutôt des rubis, des émeraudes ou des pierres liées au mois de la naissance qui, pour eux, sont plus à la mode".
A.Mahlangu--AMWN