
-
L'UE propose une hausse du budget, rejet immédiat de Berlin
-
Euro-2025: l'héroïne Girelli envoie l'Italie en demies
-
Euro-2025: l'héroïne Girelli envoie l'Italie en demie
-
Des recherches sur l'embryon trop restreintes ? Une avancée scientique majeure interpelle
-
Début de retrait de l'armée de la ville syrienne de Soueida après des combats meurtriers
-
Le recours aux compagnons IA chez les adolescents inquiète une ONG
-
Au Pakistan, le gouvernement pris de court par la ruée vers l'énergie solaire
-
Wall Street termine en hausse, nouveau record du Nasdaq
-
Scandale du Dieselgate: un quatrième procès pour tromperie requis, cette fois visant Fiat-Chrysler
-
Frappes russes meurtrières en Ukraine malgré l'ultimatum de Trump
-
Un médecin condamné à deux ans de prison avec sursis pour des prescriptions indues de prégabaline
-
Tour de France: interpellation d'un militant propalestinien ayant perturbé l'arrivée à Toulouse
-
Avec la Milei-conomie, une Argentine à deux vitesses
-
Chikungunya: 12 foyers de transmission identifiés en métropole
-
Trois départements du Sud-Est en vigilance rouge aux feux de forêt mercredi
-
Euro-2025: Peyraud-Magnin a passé "des caps" pour être plus "sereine"
-
Tour de France: le "miracle" Abrahamsen et la grande frayeur de Pogacar
-
Sur internet, des jeunes femmes démunies face au cyberharcèlement
-
Euro-2025: Bonadei "croit" à un succès en quart grâce à "l'état d'esprit" (à l'AFP)
-
La Bourse de Paris plombée par la dégringolade du titre Renault
-
Gaza: 20 morts dans une bousculade à un point d'aide humanitaire
-
Israël frappe des cibles en Syrie, les Etats-Unis espèrent une "désescalade"
-
L'UE propose une hausse du budget, mais pas pour la PAC
-
Trump tergiverse sur la possibilité de renvoyer le président de la Fed
-
Canicule: dans les Alpes, l'eau et la neige manquent déjà
-
Tour de France: Abrahamsen remporte la 11e étape à Toulouse, Pogacar se fait peur
-
Les avocats des Vénézuéliens expulsés vers une prison du Salvador face à un mur
-
Jours fériés travaillés: de quoi parle-t-on?
-
Des astronomes observent la naissance d'un système solaire
-
L'UE propose une nette hausse du budget, mais pas pour la PAC
-
Loïk Le Floch-Prigent, un capitaine d'industrie au parcours marqué par l'affaire Elf
-
Islande: un volcan entre en éruption pour la neuvième fois depuis fin 2023
-
En désaccord avec l'actionnaire principal, Henri Giscard d'Estaing évincé du Club Med
-
"Le journalisme n'est pas un crime": les proches de Christophe Gleizes se mobilisent pour sa libération
-
Un important groupe de hackers prorusses démantelé
-
Tour de France: Arnaud Démare, le général devenu soldat
-
Loïk Le Floch-Prigent, ancien grand patron, homme de l'affaire Elf, est décédé
-
Wall Street sans dynamisme après un nouvel indicateur d'inflation
-
Le taux du Livret A baissera à 1,7% au 1er août
-
L'actrice Emma Watson privée de permis pour six mois après un excès de vitesse
-
Wall Street avance, rassurée par un nouvel indicateur d'inflation
-
JO-2026: des médailles sans "les problèmes de celles de Paris", assurent les organisateurs
-
La douzième étape du Tour de France: au révélateur de Hautacam
-
Huawei reprend la tête du marché chinois des smartphones
-
Budget: critiqué de toutes parts, Bayrou veut croire un compromis possible
-
Automobile: l'hydrogène vacille avec le retrait de Stellantis
-
Suède : trois hommes condamnés pour complicité dans le meurtre du rappeur C. Gambino
-
Israël frappe Damas et le sud de la Syrie
-
Criminalité financière: amende de 42 millions de livres contre Barclays
-
La Bourse de Paris prudente face à l'inflation américaine et au budget français

Afghanistan: les présentatrices télé se couvrent finalement le visage
Les présentatrices des grandes chaînes de télévision afghanes sont apparues dimanche à l'antenne le visage couvert, se conformant à un ordre des talibans un jour après l'avoir défié.
Depuis leur retour au pouvoir l'année dernière, les talibans ont imposé une série de restrictions à la société civile, dont une grande partie visent à soumettre les femmes à leur conception austère de l'islam.
Au début du mois, le chef suprême des talibans a émis un ordre selon lequel les femmes devaient se couvrir entièrement en public, y compris le visage, idéalement avec la burqa, un voile intégral doté d'une grille en tissu au niveau des yeux.
Auparavant, seul un foulard couvrant les cheveux suffisait.
Le redouté ministère afghan de la Promotion de la vertu et de la prévention du vice avait ordonné aux présentatrices de télévision de s'y conformer d'ici samedi.
Les journalistes femmes avaient d'abord choisi de ne pas se plier à cet ordre, en passant à l'antenne en direct sans dissimuler leur visage.
Avant de faire volte-face. Dimanche, les présentatrices portaient le voile intégral, laissant uniquement voir leurs yeux et leur front, pour présenter les journaux sur les chaînes TOLOnews, Ariana Television, Shamshad TV et 1TV.
- "Contraints et forcés" -
"Nous avons résisté et étions contre le port" du voile intégral, a assuré à l'AFP Sonia Niazi une présentatrice de TOLOnews.
"Mais TOLOnews a subi des pressions, (les talibans) ont dit que toute présentatrice qui apparaissait à l'écran sans se couvrir le visage devait se voir confier un autre travail", a-t-elle relaté.
Le directeur de TOLOnews, Khpolwak Sapai, a indiqué que la chaîne avait été "forcée" de faire appliquer l'ordre par son personnel.
"On nous a dit: vous êtes obligés de le faire. Vous devez le faire. Il n'y a pas d'autre solution", a déclaré M. Sapai à l'AFP.
"J'ai été appelé au téléphone hier et on m'a dit en termes stricts de le faire. Donc, ce n'est pas par choix que nous le faisons, mais contraints et forcés", a-t-il déploré.
Mohammad Sadeq Akif Mohajir, porte-parole du ministère de la Promotion de la vertu et de la Prévention du vice, a déclaré que les autorités n'avaient pas l'intention de forcer les présentatrices à quitter leur emploi.
"Nous sommes heureux que les chaînes aient correctement exercé leur responsabilité", a-t-il commenté à l'AFP.
- Multiplication des atteintes aux libertés -
Les talibans ont ordonné que les femmes travaillant au sein du gouvernement soient licenciées si elles ne respectent pas le nouveau code vestimentaire.
Les employés de sexe masculin risquent également d'être suspendus si leurs épouses ou leurs filles ne s'y conforment pas.
Les talibans ont repris le pouvoir en août 2021 en annonçant un régime plus souple que lors de leur premier règne rigoriste.
Mais ils ont ces derniers mois recommencé à réprimer les oppositions et à éroder les libertés, notamment pour les femmes dans l'éducation, le travail et la vie quotidienne.
Ils ont commencé par exiger que les femmes portent au minimum un hijab, un foulard couvrant la tête mais laissant apparaître le visage. Puis, début mai, ils leur ont imposé le port en public d'un voile intégral, de préférence la burqa, déjà obligatoire lorsqu'ils étaient au pouvoir de 1996 à 2001.
Au cours des vingt années qui ont suivi l'éviction des talibans en 2001, de nombreuses femmes des campagnes conservatrices avaient continué à porter la burqa. Mais la plupart des Afghanes, y compris les présentatrices de télévision, avaient opté pour le foulard.
Les chaînes de télévision ont déjà cessé des séries et des feuilletons mettant en scène des femmes, sur ordre des talibans.
Y.Nakamura--AMWN