
-
Zimbabwe: un journaliste libéré sous caution après deux mois de détention
-
Friedrich Merz, dirigeant mal-aimé avant même d'avoir régné
-
A 99 ans, David Attenborough sort un nouveau film sur les océans
-
Une sanction pour une émission de Hanouna sur la chaîne C8 diminuée de moitié
-
Stéphane Plaza en garde à vue dans une enquête pour trafic de stupéfiants
-
Israël frappe l'aéroport et des centrales électriques à Sanaa aux mains des Houthis
-
Au procès Kardashian, une bague de la taille d'un "carré de chocolat"
-
Le déficit commercial des Etats-Unis à un niveau record en mars
-
L'Ukraine vise la Russie avec des drones avant l'arrivée de dirigeants étrangers à Moscou
-
Ourse tuée dans les Pyrénées: quatre mois de prison avec sursis pour le tireur
-
Friedrich Merz, un mal-aimé puni avant même d'avoir commencé
-
Gaza: le Hamas ne voit plus d'intérêt à négocier une trêve
-
La Fed se réunit aux Etats-Unis, très problable statu quo sur les taux
-
Grève: début de semaine calme dans les gares, et des retours dimanche garantis selon la SNCF
-
Lazaro Cardenas, le port mexicain en première ligne de la guerre commerciale lancée par Trump
-
Au Kosovo, engouement autour d'un antidiabétique détourné en cure minceur
-
C1: Au Parc des Princes, le PSG devra être royal pour rallier la finale
-
Rouvrir Alcatraz, une idée glanée par Trump dans les films ?
-
La Russie visée par une salve de drones ukrainiens avant les cérémonies du 9 mai
-
A la frontière indo-pakistanaise, la bataille du chapardage des pigeons
-
Des photographes travaillant pour l'AFP finalistes du Pulitzer pour leur couverture du conflit Israël-Hamas
-
Au Cap, les ambulanciers "prient" avant d'intervenir dans les quartiers chauds
-
Camouflet historique pour Friedrich Merz sur la route de la chancellerie
-
Aide à mourir: la HAS invite à évaluer la "qualité" de vie restante plutôt que sa "quantité"
-
Grève: la SNCF propose une compensation aux clients touchés ce weekend
-
Livraisons de repas: l'américain DoorDash vers un rachat de Deliveroo
-
Sexisme au travail: 8 femmes sur 10 considèrent que les inégalités sont encore très marquées
-
Les terres rares ne sont pas rares, il suffit de savoir les extraire, selon une scientifique
-
La Russie visée par une centaine de drones ukrainiens avant les cérémonies du 9 mai
-
Après le départ du Premier ministre, la crise politique s'accentue en Roumanie
-
Tennis: génération Sinner, chef d'oeuvre de la renaissance italienne
-
La Bourse de Paris hésite avant la Fed, face aux incertitudes commerciales
-
L'aéroport et une base militaire de Port-Soudan bombardés par des drones
-
Livraisons de repas: l'américain DoorDash va racheter Deliveroo 2,9 milliards de livres
-
Gaza: le Hamas dit que de nouvelles négociations de trêve n'ont plus d'intérêt
-
La garde indigène au service de la forêt amazonienne au Pérou
-
C1: l'Inter et le Barça prêts pour une nouvelle éruption
-
Euroligue: Monaco, sous pression face au Barça pour atteindre le Final Four
-
Play-offs NBA: Gobert retrouve Green et les Warriors, ses meilleurs ennemis
-
Niveau de vie, santé: le rebond post-Covid s'essouffle déjà, s'inquiète l'ONU
-
Tous soignés à la même enseigne? Pas vraiment, selon la Défenseure des droits
-
Play-offs NBA: les Knicks renversent Boston, Denver surprend Oklahoma City
-
Snooker: les Chinois fiers de leur premier champion du monde
-
Grève: la SNCF doit affiner mardi ses prévisions pour le pont du 8 mai
-
Merz prend les rênes de l'Allemagne face à l'ouragan Trump
-
Vivre sans l'énergie russe: l'UE cherche la formule magique
-
Les cardinaux emménagent au Vatican à la veille du conclave
-
Trump reçoit Carney, élu par les Canadiens pour lui tenir tête
-
Premier jugement mardi contre un religieux traditionaliste de Riaumont
-
Ourse tuée dans les Pyrénées: l'heure du délibéré pour les chasseurs

Montpellier Danse: avec "2019", Ohad Naharin ne laisse pas le spectateur indemne
"Un petit bout de Tel-Aviv" à Montpellier. Avec "2019", le chorégraphe israélien Ohad Naharin dévoile, au 42e festival Montpellier Danse, une pièce puissante, mêlant douceur et chaos, dans une scénographie au plus près des spectateurs.
Attendue depuis trois ans, la nouvelle création d’Ohad Naharin offre de l'émotion, de la sincérité et de la proximité.
"Cette pièce est un projet à part", a expliqué Ohad Naharin, en conférence de presse vendredi matin, quelques heures avant la première, précisant que la scénographie permet aux danseurs de "se sentir chez eux", dans un environnement qui leur est "familier".
"Cette création est un petit bout de Tel-Aviv que nous apportons à Montpellier", a-t-il ajouté.
Installés dans des gradins à même la scène, à l'Opéra Berlioz de Montpellier, les spectateurs se font face, juste séparés par un long plateau à l'allure de couloir.
Dans "2019", qui sera joué 14 fois à Montpellier Danse jusqu’au 1er juillet, les danseurs et danseuses livrent des chorégraphies à l'unisson, rompues par des solos très incarnés. Ensemble, ils respirent, se déséquilibrent, puis, l'instant d'après, se détachent les uns des autres, croisant le regard du public dans une rare promiscuité, jusqu'à finir sur leurs genoux.
Musiques traditionnelles en hébreu, heavy metal, chants arabes et musique pop: les contrastes d'ambiance sont saisissants et emportent danseurs et spectateurs dans de violentes envolées, régulièrement cassées par des vagues de douceur et de lenteur. "Il s’agit de dynamique, de texture, de chaos, de transformation", a révélé le chorégraphe.
"Je ne dis jamais aux danseurs ce qu’ils doivent ressentir. Par contre, j’aime leur créer un espace dans lequel ils peuvent ressentir", révèle celui qui a conçu la technique "Gaga", en référence au babillage d’un bébé, dont le principe est de réveiller une gestuelle primitive, originelle et vraie.
Au-delà des danseurs de sa compagnie, il éprouve régulièrement sa technique auprès du grand public.
- "Quelque chose de chaotique" -
En 2016, le chorégraphe avait fait l'objet d'un film, "Mr Gaga", de Tomer Heymann, incontournable pour saisir l'essence de son travail.
"Mes idées ne sont qu'un tremplin. Les danseurs me montrent ensuite des choses dont je n'aurais jamais imaginé qu'elles puissent exister", a souligné l’artiste, âgé de 70 ans, qui, neuf ans après avoir signé une pièce en hommage à sa mère, "Hora", dédie celle-ci à son père, disparu en 2018.
Enfant du kibboutz, passé par la School of American Ballet puis la Juilliard School à New York, Ohad Naharin a été formé par Martha Graham, papesse de la danse moderne et fondatrice, en 1964, de la Batsheva Dance Company. Il en a pris la direction artistique en 1990 jusqu'en 2018, avant d'en devenir le chorégraphe résident.
Depuis, il poursuit ses recherches et pousse ses danseurs dans les retranchements de leurs sentiments, afin d’en extraire le mouvement le plus pur, le plus sincère.
"En dansant, on permet à l'énergie de circuler, comme au sang de couler dans nos veines. La danse a quelque chose de chaotique, comme la nature. C’est impossible à décrire", a-t-il expliqué lors de la conférence de presse, ouverte au public. "Il ne faut pas avoir peur du chaos, il faut l’accepter, l’intégrer et cheminer avec lui".
De "2019", le spectateur ne sort pas indemne.
Les images dansent encore longtemps dans la mémoire, une fois le rideau baissé. Pourquoi ? "Vous n'avez pas à le savoir", a distillé Ohad Naharin juste avant la première, "vous allez plutôt le vivre."
O.M.Souza--AMWN