
-
Trafic de stupéfiants: Stéphane Plaza placé en garde à vue puis relâché après 24 heures
-
Wall Street termine en baisse, les accords commerciaux se font attendre
-
Euroligue: Monaco bat le Barça à l'arrachée et s'offre le Final Four
-
Le retour des néonicotinoïdes en France serait "un désastre", pour le principal syndicat d'apiculteurs
-
Oman annonce un accord de cessez-le-feu entre les Etats-Unis et les Houthis du Yémen
-
Panama: manifestation contre le renforcement de la présence militaire américaine
-
L'UE juge "intenable" la situation à Gaza, le Hamas ne voit plus d'intérêt à négocier
-
L'Inde déclare la guerre de l'eau au Pakistan en riposte à l'attentat au Cachemire
-
Le Canada ne sera "jamais à vendre" dit Carney face à Trump
-
Trump annonce l'arrêt des raids américains contre les rebelles au Yémen
-
Un Premier ministre intérimaire en Roumanie, où la crise politique s'accentue
-
Le Soudan rompt ses relations avec les Emirats arabes unis après des frappes de drones
-
La Bourse de Paris patiente avant la Fed
-
Zimbabwe: un journaliste libéré sous caution après deux mois de détention
-
Friedrich Merz, dirigeant mal-aimé avant même d'avoir régné
-
A 99 ans, David Attenborough sort un nouveau film sur les océans
-
Une sanction pour une émission de Hanouna sur la chaîne C8 diminuée de moitié
-
Stéphane Plaza en garde à vue dans une enquête pour trafic de stupéfiants
-
Israël frappe l'aéroport et des centrales électriques à Sanaa aux mains des Houthis
-
Au procès Kardashian, une bague de la taille d'un "carré de chocolat"
-
Le déficit commercial des Etats-Unis à un niveau record en mars
-
L'Ukraine vise la Russie avec des drones avant l'arrivée de dirigeants étrangers à Moscou
-
Ourse tuée dans les Pyrénées: quatre mois de prison avec sursis pour le tireur
-
Friedrich Merz, un mal-aimé puni avant même d'avoir commencé
-
Gaza: le Hamas ne voit plus d'intérêt à négocier une trêve
-
La Fed se réunit aux Etats-Unis, très problable statu quo sur les taux
-
Grève: début de semaine calme dans les gares, et des retours dimanche garantis selon la SNCF
-
Lazaro Cardenas, le port mexicain en première ligne de la guerre commerciale lancée par Trump
-
Au Kosovo, engouement autour d'un antidiabétique détourné en cure minceur
-
C1: Au Parc des Princes, le PSG devra être royal pour rallier la finale
-
Rouvrir Alcatraz, une idée glanée par Trump dans les films ?
-
La Russie visée par une salve de drones ukrainiens avant les cérémonies du 9 mai
-
A la frontière indo-pakistanaise, la bataille du chapardage des pigeons
-
Des photographes travaillant pour l'AFP finalistes du Pulitzer pour leur couverture du conflit Israël-Hamas
-
Au Cap, les ambulanciers "prient" avant d'intervenir dans les quartiers chauds
-
Camouflet historique pour Friedrich Merz sur la route de la chancellerie
-
Aide à mourir: la HAS invite à évaluer la "qualité" de vie restante plutôt que sa "quantité"
-
Grève: la SNCF propose une compensation aux clients touchés ce weekend
-
Livraisons de repas: l'américain DoorDash vers un rachat de Deliveroo
-
Sexisme au travail: 8 femmes sur 10 considèrent que les inégalités sont encore très marquées
-
Les terres rares ne sont pas rares, il suffit de savoir les extraire, selon une scientifique
-
La Russie visée par une centaine de drones ukrainiens avant les cérémonies du 9 mai
-
Après le départ du Premier ministre, la crise politique s'accentue en Roumanie
-
Tennis: génération Sinner, chef d'oeuvre de la renaissance italienne
-
La Bourse de Paris hésite avant la Fed, face aux incertitudes commerciales
-
L'aéroport et une base militaire de Port-Soudan bombardés par des drones
-
Livraisons de repas: l'américain DoorDash va racheter Deliveroo 2,9 milliards de livres
-
Gaza: le Hamas dit que de nouvelles négociations de trêve n'ont plus d'intérêt
-
La garde indigène au service de la forêt amazonienne au Pérou
-
C1: l'Inter et le Barça prêts pour une nouvelle éruption

Un dernier festival pour Woody Allen et ses névroses
Ostracisé depuis #MeToo, Woody Allen sort, mercredi en France, "Rifkin's Festival", une comédie sur un cinéphile vieillissant, sardonique et névrosé qui a un air de testament pour le New-Yorkais, qui a avoué son envie de raccrocher les gants.
Le réalisateur connaissait déjà des difficultés pour financer ses films, mais a vu l'industrie lui tourner en quasi-totalité le dos après que sa fille adoptive Dylan Farrow l'a accusé de l'avoir agressée sexuellement quand elle était enfant. Woody Allen nie ces accusations, pour lesquelles aucune des deux enquêtes lancées n'a abouti.
"Rifkin's Festival", disponible en ligne et dans quelques salles aux États-Unis, ne sort que mercredi en France, l'un des pays où le public est le plus fidèle au cinéaste, deux ans après sa présentation en ouverture du festival de San Sebastian (Espagne).
Il a d'ailleurs été tourné sur place, avec pour personnage principal un certain Mort Rifkin, écrivain raté et hypocondriaque. L'acteur et dramaturge Wallace Shawn, proche de Woody Allen et habitué des seconds rôles, incarne cet intellectuel juif obsédé par les femmes, la religion et le sens de la vie - personnage semi-autobiographique omniprésent chez le cinéaste de la côte Est.
Ancien professeur de cinéma, amoureux des grands réalisateurs européens du XXe siècle et de la Nouvelle Vague, Rifkin se rend à San Sebastian pour accompagner sa femme, Sue (Gina Gershon).
Il suspecte cette dernière, attachée de presse dans le cinéma, d'entretenir une liaison avec le réalisateur en vogue dont elle s'occupe et pour lequel il a le plus grand mépris, Philippe (Louis Garrel, parfait dans le rôle du cinéaste tête à claques et nonchalant).
- Pastiches -
Fatalement, de son côté, Mort tombera amoureux d'une autre femme, Jo (Elena Anaya), une cardiologue bien plus jeune que lui, qu'il va consulter sous tous les prétextes, avant de tenter de la libérer de l'emprise de son mari, un artiste passionné mais violent joué par Sergi Lopez.
A 86 ans, l'auteur d'"Annie Hall" et "Manhattan" ne sort pas des sentiers battus. Les réparties sont parfois savoureuses, mais les situations quelque peu éculées, dans une comédie en forme d'hommage au cinéma d'auteur européen du XXe siècle.
Bergman, Fellini, Godard, Truffaut, Buñuel... Le film est parsemé de clins d'œil aux grands réalisateurs que Woody Allen vénère, lui qui fait dire à son personnage, navré de la production cinématographique contemporaine, que dans l'histoire du cinéma, "les Européens sont arrivés et les films sont devenus adultes".
Allen lui-même est apparu las, lors d'une interview donnée à l'acteur Alec Baldwin, sur le compte Instagram de ce dernier, fin juin, où il n'a pas écarté que son 50e film, qu'il doit tourner à Paris en septembre, soit le dernier.
"Je vais probablement faire ce film supplémentaire mais beaucoup de l'enthousiasme s'est évaporé", a-t-il lâché.
"Je ne m'amuse plus autant à faire un film et à le faire projeter sur grand écran", a-t-il ajouté, évoquant l'arrivée du streaming.
Woody Allen est-il comme le personnage de "Rifkin's Festival", dépassé par les évolutions du monde qui l'entoure, et ne trouvant comme seul refuge que les classiques du 7e art ?
Dans le film, Rifkin rêve, en noir et blanc, rejouant en mode pastiche des scènes cultes de ses films fétiches, de "Jules et Jim" à "Un homme et une femme", jusqu'à se retrouver, comme dans "Le Septième Sceau", à jouer aux échecs avec la mort (interprétée par Christoph Waltz)... qui l'enjoint de surveiller son cholestérol pour repousser l'échéance!
Croisé lors d'une projection privée du film à Paris, le réalisateur Claude Lelouch souriait de l'hommage impertinent fait par le New-Yorkais à son cinéma: "Il ose tout !", a-t-il lâché, en sortant de la séance.
Y.Aukaiv--AMWN