
-
Mali: la junte dissout les partis politiques et suspend la chaîne TV5 Monde
-
L'administration Trump coupe 450 millions de dollars de plus à Harvard
-
Tour de France 2025: une dernière étape aux inspirations olympiques à Montmartre
-
La Bourse de Paris en petite hausse après l'inflation américaine
-
Mexique: hommage à deux enfants tués dans les narco-combats
-
Tour d'Italie: le "gentil" Casper van Uden montre les dents à Lecce
-
P. Diddy "contrôlait ma vie", raconte la chanteuse Cassie au procès du magnat du hip-hop
-
Avion offert par le Qatar: un chef démocrate veut bloquer des nominations de Trump
-
Canada: Mark Carney forme son nouveau gouvernement chargé de faire face aux menaces de Donald Trump
-
Les Bourses européennes terminent en légère hausse après l'inflation américaine
-
Dissolution du PKK: le parti prokurde réclame des "mesures de confiance" au gouvernement turc
-
Climat: Les Amis de la terre veulent à nouveau attaquer Shell en justice
-
Renault condamné à 18.750 euros d'amende pour recours abusif à l'interim à Sandouville
-
Gaza: Netanyahu annonce une intensification de la guerre pour "vaincre le Hamas"
-
Ecrans: Borne annonce un "droit à la déconnexion" pour les ENT et Pronote
-
Condamné pour agressions sexuelles, Gérard Depardieu a été "désacralisé", estime Juliette Binoche à Cannes
-
Ukraine: Zelensky appelle Trump à se rendre jeudi en Turquie pour convaincre Poutine de venir
-
Au procès de son braquage, Kim Kardashian "pardonne" malgré "le traumatisme"
-
L'ère de Jean-Laurent Bonnafé à la tête de BNP Paribas pourra se poursuivre au delà de 2026
-
Au Mali, la junte abroge la charte des partis politiques
-
Wall Street rassurée par le ralentissement de l'inflation américaine
-
Cyclisme: Wiggins heureux d'être "encore en vie" après des années d'addiction à la cocaïne
-
Une agence de l'ONU juge la Russie responsable de la destruction du MH17, Moscou dénonce des "conclusions partiales"
-
La chanteuse Cassie attendue pour témoigner au procès de P. Diddy
-
Trois insurgés présumés tués au Cachemire indien, après le cessez-le-feu avec le Pakistan
-
"J'étais certaine que j'allais mourir", dit Kim Kardashian au procès de son braquage
-
Massacrés en Slovénie, la mémoire des "collabos" divise 80 ans après
-
Pesticides: point d'étape, un an après l'adoption d'une nouvelle stratégie contestée
-
Crise du fentanyl: la Chine exhorte les Etats-Unis à cesser de "rejeter la faute" sur elle
-
En Afrique du Sud, un radiotélescope géant attire des jeunes vers le cosmos
-
ArcelorMittal: les salariés à Paris, pour du métal, avec ou "sans Mittal"
-
Royaume-Uni: la justice britannique se penche sur les ventes d'armes à Israël
-
Les villes sont "l'épicentre" de la lutte contre la chaleur, dit une consultante de l'ONU
-
Le Festival de Cannes ouvre avec De Niro et DiCaprio, entre Gaza et l'Ukraine
-
Panne électrique en Espagne: l'autorité de la concurrence ouvre à son tour une enquête
-
Nissan: perte nette annuelle de 4,1 milliards d'euros, 20.000 suppressions d'emplois prévues
-
60 millions de consommateurs: le conseil d'administration vote contre la recherche d'un repreneur
-
La princesse Kate lance une série de vidéos sur les pouvoirs de la nature
-
La fin de l'univers arrivera plus vite que prévu, selon une étude
-
Trois insurgés présumés tués au Cachemire indien après la pire confrontation avec le Pakistan
-
Comprendre comment l'IA raisonne avant qu'elle ne devienne surpuissante, une urgence
-
Les centaines de millions d'euros que l'Europe a accordés à Musk
-
Cyberattaque contre Marks & Spencer: des données personnelles volées
-
ArcelorMittal: les salariés à Paris, pour l'emploi et le futur de la sidérurgie
-
L'Inde et le Pakistan comptent plus de 70 morts après leur confrontation récente
-
Tennis: Djokovic entraîné par Andy Murray, c'est (déjà) fini
-
Confidentialité des données: une action collective lancée en France contre Apple
-
La plus grande usine de e-méthanol en Europe ouvre au Danemark
-
L'Allemagne dissout un "Royaume" complotiste et extrémiste
-
Gérard Depardieu condamné à 18 mois de prison avec sursis pour agressions sexuelles

"Qu'avons-nous fait de mal ?": les lycéennes afghanes forcées de rentrer chez elles
Wajiha Amimi n'a pas dormi de la nuit. La jeune Afghane l'a passée à défaire et refaire son sac, toute excitée à l'idée de retourner enfin à l'école, pour la première fois depuis août dernier et l'arrivée au pouvoir des talibans.
Mercredi matin, sa joie a été de courte durée.
Au milieu d'un cours de biologie, à peine deux heures après la réouverture des collèges et lycées pour filles dans tout le pays, elle apprend, stupéfaite, que les fondamentalistes islamistes annulent l'autorisation d'étudier.
"Soudain, on nous a dit de partir, jusqu'à nouvel ordre", raconte à l'AFP Wajiha, élève de première au lycée de filles de Zarghona, dans la capitale Kaboul.
"Qu'avons-nous fait de mal? Pourquoi les femmes et les filles devraient-elles faire face à cette situation ?", questionne l'adolescente, qui "demande à l'Emirat islamique de laisser reprendre nos cours".
"Je n'ai pas dormi de la nuit en pensant à cette rentrée", dit-elle.
Dans le primaire, les filles avaient été autorisées à reprendre les cours deux mois après la prise de Kaboul par les islamistes, en août dernier.
Les talibans, eux, ont argué avoir besoin de temps pour adapter les écoles afin que les filles et les garçons puissent être séparés, alors que la grande majorité des écoles, dans ce pays conservateur, répondent déjà à ce critère de séparation.
Le ministère de l'Éducation avait pourtant bien annoncé il y a quelques semaines la réouverture fin mars des écoles secondaires pour les filles.
Mercredi matin, des groupes d'élèves, toutes en joie, sacs et livres à la main, sont donc arrivées dans leurs écoles, à Kaboul et dans d'autres villes en province, avec l'espoir de débuter enfin une nouvelle année scolaire.
La volte-face des talibans a été dramatique pour les élèves, des parents, et aussi des enseignantes.
"Notre espoir était grand mais maintenant il est brisé", se lamente Muthahera Arefi, 17 ans, élève de l'école de filles Rabia Balkhi à Kaboul, en quittant l'établissement.
Dans cette école, les élèves n'ont même pas été autorisées à franchir la grille d'entrée.
"Ils ont refusé de nous laisser entrer dans l'école. C'est un crève-coeur pour mes filles", se désole une mère, vêtue d'une abaya noire, qui n'a pas souhaité donner son nom.
Des larmes coulent sur les joues de l'une de ses deux filles, portant aussi l'abaya et un voile couvrant ses cheveux.
"J'avais hâte de revoir mes amies, d'être à nouveau ensemble", pleure la jeune fille, elle aussi sous couvert d'anonymat.
Amina Haidari, mère de quatre filles, est frustrée par la tournure des évènements.
"Je pense que pour les filles, vivre dans l'ombre des talibans, c'est un gâchis total et une perte de temps", dit cette femme, qui elle-même a perdu son emploi à la commission électorale, supprimée par les talibans peu après leur retour au pouvoir.
"Toutes les déclarations des talibans ne sont que de la propagande (...) Nous ne pensons pas que ce gouvernement rouvrira les écoles", s'inquiète-elle.
Pour Alia Hakimi, professeure à l'école de filles Tajwar Sultana à Kaboul, la décision de fermeture laissera "les élèves affaiblies et stressées".
P.M.Smith--AMWN