
-
Nucléaire: pourparlers "sérieux" pour l'Iran, "encourageants" pour les Etats-Unis
-
Les Américains font état de "progrès substantiels" dans les négociations commerciales avec la Chine
-
En Jordanie, un hôpital pour les blessés des guerres au Moyen-Orient
-
Tour d'Italie: Pedersen de retour en "Peppa Pig"
-
Japon: Don Quijote, le roi du discount, mise sur la "chasse aux trésors" des touristes
-
Angleterre: Chelsea n'a pas tout perdu
-
En Chine, la cité du tabac résiste au vent anti-cigarettes
-
Tennis: Fils et Moutet, des Bleus au zénith sous le soleil de Rome
-
Désormais interdit par les talibans: jouer aux échecs
-
La semaine de l'Eurovision débute par un défilé ensoleillé et des manifestations
-
Nucléaire: pourparlers "utiles" pour l'Iran, "encourageants" pour les Etats-Unis
-
MotoGP: jour de gloire pour Zarco au Mans
-
L'île des Pins, joyau déserté de la Nouvelle-Calédonie
-
Tollé du Crif et de la Licra après des propos d'Ardisson sur la situation à Gaza
-
Les Américains optimistes et les Chinois discrets au deuxième jour des discussions commerciales
-
MotoGP: le Français Johann Zarco remporte le Grand Prix de France au Mans
-
Retour au calme après le cessez-le-feu à la frontière entre l'Inde et le Pakistan
-
La fermeture d'une raffinerie écossaise, emblématique du défi de la transition énergétique
-
L1: pour l'OM, aborder la suite avec "la tête haute"
-
A la frontière du Pakistan, le lent et prudent retour à la vie de Poonch
-
Masters 1000 de Rome: Fils en 8e de finale en renversant Tsitsipas
-
WTA 1000 de Rome: Sabalenka dans la douleur en 8e de finale
-
SNCF: un dimanche quasi normal dans les gares malgré la grève
-
Un documentaire affirme identifier le meurtrier de Shireen Abu Akleh
-
Israël annonce la récupération en Syrie du corps d'un soldat tué au Liban en 1982
-
Squeezie annonce une 3e édition de course GP Explorer en octobre
-
Ukraine: Zelensky attend que Moscou s'engage à une trêve, se dit "prêt" à des pourparlers
-
Les discussions commerciales Chine-Etats-Unis reprennent à Genève, Trump est optimiste
-
Retour général au calme après le cessez-le-feu à la frontière entre l'Inde et le Pakistan
-
Les Français favorables à l'organisation d'un referendum, proposée par Bayrou, selon un sondage
-
Espagne: le Clasico de la dernière chance pour Mbappé et le Real Madrid
-
Play-offs NBA: Boston rebondit à New York, Minnesota prend la main
-
MMA: la Française Manon Fiorot échoue dans sa quête d'une première ceinture UFC
-
Pérou : des milliers de fidèles rendent hommage à Léon XIV lors d'une messe à Chiclayo
-
Les Français favorables à l'organisation d'un referendum, proposée par Bayrou (sondage)
-
SNCF: un trafic presque normal attendu dimanche
-
Les Albanais votent pour des législatives test sur le chemin de l'UE
-
Nucléaire: nouveau cycle de pourparlers irano-américains à Oman
-
Poutine propose des négociations directes avec l'Ukraine mais ignore l'appel au cessez-le-feu
-
Trump optimiste avant la reprise des pourparlers avec la Chine
-
Le pape Léon XIV récite sa première prière dominicale à Saint-Pierre
-
L1: Gouiri et Greenwood envoient Marseille en C1 au Havre
-
L1: Greenwood envoie Marseille en C1 au Havre
-
Ligue 1: Monaco bat Lyon et se qualifie pour la Ligue des champions
-
L1: Saint-Étienne reste en vie en gagnant à Reims
-
L1: Brest plombe Lille dans la course à la Ligue des champions
-
L1: Nice freiné par Rennes dans la course à la Ligue des Champions
-
Top 14: Paris coule, Castres se recueille, la Rochelle se replace, Toulouse en demie
-
L1: un PSG bis s'impose tranquillement à Montpellier
-
Tennis: Sinner remporte à Rome son premier match après sa suspension

La banane d'Equateur, premier exportateur mondial, subit la guerre en Ukraine
L'Equateur, premier exportateur mondial de bananes, subit les conséquences des sanctions internationales contre la Russie: invendus, surproduction et baisse des cours entraînent l'arrêt de sites de production et chômage forcé.
Destination de 21% des exportations équatoriennes de bananes (698 millions de dollars par an), la Russie a cessé de recevoir des cargaisons depuis son invasion de l'Ukraine.
Dans la banlieue d'El Triunfo, une ville proche de Guayaquil, où se trouve le principal port de l'Equateur, le ballet des camions de transport s'est brutalement arrêté.
Les tapis roulants sont silencieux, les bassins de nettoyage sont vides et les régimes de bananes stockés pourraient remplir six conteneurs de fret, déplore Mireya Carrera.
"J'avais l'habitude de remplir trois conteneurs par semaine, avec près de 3.000 caisses de 20 kg chacune", déplore la cheffe d'entreprise de 62 ans qui cultive depuis 35 ans 28 hectares de bananeraies étiquetées "Chiquita". "Aujourd'hui, j'ai 7.000 grappes sans acheteur", souffle-t-elle, dépitée, auprès de l'AFP.
Elle affirme qu'elle n'a jamais eu à affronter pareille crise car à la chute des exportations s'agrège une chute vertigineuse des cours sur le marché local en raison des invendus.
"Chaque année revient le problème des prix trop bas, mais aujourd'hui il m'est impossible de signer un contrat" d'achat décent, alors "je préfère donner" les bananes, dit Mireya Carrera dont les employés sont partis d'eux-mêmes, car elle ne peut "pas les payer".
- "Insulte"
Selon la Banque mondiale, l'Equateur était en 2020 le premier exportateur mondial de bananes (3,83 milliards de dollars de recettes), devant les Philippines (1,66) et le Costa Rica (1,28). Cette même année, les Etats-Unis (2,58 milliards de dollars) étaient le principal importateur, devant la Chine (959 millions) et le Japon (902).
Mais l'Equateur est fortement dépendant du marché russe.
"Une banane sur cinq que l'Equateur produit va en Russie, soit 20% de notre production, et 2% en Ukraine. Cette guerre nous a vraiment affectés", se désole Franklin Torres, président de la Fédération nationale des producteurs de bananes (Fenabe).
Et "dès la première semaine de guerre, les caisses de bananes destinées à ces deux marchés ont dû être réorientées, provoquant une baisse des prix", souligne le directeur de l'Association des exportateurs de bananes (Aebe), José Antonio Hidalgo.
"Le coût de production est supérieur à 5,50 dollars par caisse et le prix plancher est de 6,25 dollars par caisse", explique M. Torres. Or, les acheteurs proposent actuellement "un dollar, deux dollars tout au plus", "c'est vraiment une insulte commerciale" s'emporte-t-il, "on a perdu plus de dix millions de dollars en trois semaines".
Au total, ce sont un million de caisses qui n'ont pas trouvé preneur et "les autres marchés, voyant qu'il y a un excédent en Equateur, commencent à tirer les prix vers le bas", constate également le président de l'Association de commercialisation et d'exportation de la banane (Acorbanec), Richard Salazar.
L'industrie bananière équatorienne génère quelque 50.000 emplois directs et 250.000 emplois indirects. Selon l'Acorbanec, la guerre en Ukraine a déjà mis au chômage quelque 6.000 travailleurs permanents.
- Utopique -
Dans la plantation El Porvenir, située dans la ville voisine de Puerto Inca, les difficultés s'accumulent également.
"Cette semaine, nous avons placé un conteneur avec 1.080 caisses de bananes et ce qui nous est payé" en dessous du cours officiel "sert à régler les salaires" déjà réduits de 50% en mars, explique son administratrice Lourdes Cedeño.
Or les frais fixes eux ne diminuent pas et 1.500 dollars partent hebdomadairement dans le traitement anti-fongique des 25 hectares contre la maladie foliaire du bananier.
Les producteurs, qui ont manifesté leur colère la semaine dernière à Guayaquil en distribuant gratuitement des bananes, appellent à l'aide le gouvernement, souhaitant qu'il achète les invendus russes pour ses programmes d'aide alimentaire.
Le président Guillermo Lasso leur a donné une fin de non-recevoir, estimant que cette idée "n'est pas réaliste" et qu'il leur faut "chercher d'autres marchés".
Mais pour le directeur de l'Acorbanec, "trouver une autre destination est utopique. Il n'y a pas de marché dans le monde qui puisse acheter autant (de bananes d'Equateur) que la Russie".
Y.Nakamura--AMWN