-
Climat: Les Amis de la terre veulent à nouveau attaquer Shell en justice
-
Renault condamné à 18.750 euros d'amende pour recours abusif à l'interim à Sandouville
-
Gaza: Netanyahu annonce une intensification de la guerre pour "vaincre le Hamas"
-
Ecrans: Borne annonce un "droit à la déconnexion" pour les ENT et Pronote
-
Condamné pour agressions sexuelles, Gérard Depardieu a été "désacralisé", estime Juliette Binoche à Cannes
-
Ukraine: Zelensky appelle Trump à se rendre jeudi en Turquie pour convaincre Poutine de venir
-
Au procès de son braquage, Kim Kardashian "pardonne" malgré "le traumatisme"
-
L'ère de Jean-Laurent Bonnafé à la tête de BNP Paribas pourra se poursuivre au delà de 2026
-
Au Mali, la junte abroge la charte des partis politiques
-
Wall Street rassurée par le ralentissement de l'inflation américaine
-
Cyclisme: Wiggins heureux d'être "encore en vie" après des années d'addiction à la cocaïne
-
Une agence de l'ONU juge la Russie responsable de la destruction du MH17, Moscou dénonce des "conclusions partiales"
-
La chanteuse Cassie attendue pour témoigner au procès de P. Diddy
-
Trois insurgés présumés tués au Cachemire indien, après le cessez-le-feu avec le Pakistan
-
"J'étais certaine que j'allais mourir", dit Kim Kardashian au procès de son braquage
-
Massacrés en Slovénie, la mémoire des "collabos" divise 80 ans après
-
Pesticides: point d'étape, un an après l'adoption d'une nouvelle stratégie contestée
-
Crise du fentanyl: la Chine exhorte les Etats-Unis à cesser de "rejeter la faute" sur elle
-
En Afrique du Sud, un radiotélescope géant attire des jeunes vers le cosmos
-
ArcelorMittal: les salariés à Paris, pour du métal, avec ou "sans Mittal"
-
Royaume-Uni: la justice britannique se penche sur les ventes d'armes à Israël
-
Les villes sont "l'épicentre" de la lutte contre la chaleur, dit une consultante de l'ONU
-
Le Festival de Cannes ouvre avec De Niro et DiCaprio, entre Gaza et l'Ukraine
-
Panne électrique en Espagne: l'autorité de la concurrence ouvre à son tour une enquête
-
Nissan: perte nette annuelle de 4,1 milliards d'euros, 20.000 suppressions d'emplois prévues
-
60 millions de consommateurs: le conseil d'administration vote contre la recherche d'un repreneur
-
La princesse Kate lance une série de vidéos sur les pouvoirs de la nature
-
La fin de l'univers arrivera plus vite que prévu, selon une étude
-
Trois insurgés présumés tués au Cachemire indien après la pire confrontation avec le Pakistan
-
Comprendre comment l'IA raisonne avant qu'elle ne devienne surpuissante, une urgence
-
Les centaines de millions d'euros que l'Europe a accordés à Musk
-
Cyberattaque contre Marks & Spencer: des données personnelles volées
-
ArcelorMittal: les salariés à Paris, pour l'emploi et le futur de la sidérurgie
-
L'Inde et le Pakistan comptent plus de 70 morts après leur confrontation récente
-
Tennis: Djokovic entraîné par Andy Murray, c'est (déjà) fini
-
Confidentialité des données: une action collective lancée en France contre Apple
-
La plus grande usine de e-méthanol en Europe ouvre au Danemark
-
L'Allemagne dissout un "Royaume" complotiste et extrémiste
-
Gérard Depardieu condamné à 18 mois de prison avec sursis pour agressions sexuelles
-
La Chine dénonce le "harcèlement" américain et courtise l'Amérique latine
-
Mexique: une tortilla expérimentale, longue conservation sans réfrigérateur
-
La Bourse de Paris prudente malgré la trêve commerciale
-
Un record de plus de 83 millions de déplacés dans le monde
-
L'Allemagne dissout un important réseau complotiste et extrémiste
-
Trump entame en Arabie saoudite une tournée dans le Golfe
-
Air Force One, l'avion présidentiel américain que Trump veut remplacer
-
ArcelorMittal : les salariés à Paris, pour "stopper" le plan social
-
Face à la mortalité infantile en France, des hypothèses faute de mieux
-
Xi Jinping vante les liens Chine-Amérique latine face au "harcèlement" américain
-
Play-offs NBA: les Knicks rugissent et entrevoient la finale de conférence, comme Minnesota
Trump en Arabie saoudite en quête d'importants investissements
Donald Trump a été reçu avec une cordialité appuyée mardi en Arabie saoudite, la première étape d'une tournée dans le Golfe qui doit lui permettre de moissonner de gros contrats, mais qui ne pourra ignorer les brûlants sujets diplomatiques dans la région.
L'avion du président américain a eu droit à une imposante escorte de plusieurs F-15 saoudiens pendant son approche de Ryad.
Le prince héritier saoudien et dirigeant de facto du royaume, Mohammed ben Salmane, s'est déplacé en personne pour accueillir Donald Trump.
Les deux hommes ont échangé poignées de main et gestes d'amitié, conversant avec animation tandis qu'ils remontaient le tapis couleur lavande déroulé au pied de l'avion, puis pendant une cérémonie d'accueil à l'aéroport autour de tasses de café.
Le président américain se rendra par la suite au Qatar et dans les Emirats arabes unis.
Si l'on excepte un aller-retour éclair à Rome pour les funérailles du pape François, il s'agit du premier déplacement majeur à l'étranger depuis le début du second mandat du président républicain.
- Frénésie diplomatique -
Huit ans plus tôt, Donald Trump avait déjà choisi le royaume saoudien pour son premier voyage international.
La décision de faire passer à nouveau les riches monarchies pétrolières et gazières du Golfe avant ses alliés occidentaux reflète aussi leur rôle géopolitique croissant.
Ryad, Doha et Abou Dhabi devraient réserver un accueil royal à ce président porté sur le faste, accompagné d'annonces de contrats mirobolants, de la défense à l'aviation, en passant par l'énergie ou l'intelligence artificielle.
Une perspective bienvenue pour le président américain, qui a de plus en plus de mal à convaincre ses concitoyens du bien fondé de sa politique économique.
La visite s'inscrit dans une séquence diplomatique frénétique pour Washington.
Le président américain revendique un rôle déterminant dans la conclusion d'un cessez-le-feu entre l'Inde et le Pakistan, et se dit prêt à aller en Turquie à la rencontre des présidents ukrainien et russe pour faire avancer les négociations sur une cessation des hostilités en Ukraine.
Il a aussi obtenu la libération d'un otage américain à Gaza.
- "Mille milliards" -
Washington a également mené de nouveaux pourparlers dimanche avec l'Iran sur le dossier nucléaire, et conclu un accord de cessez-le-feu avec les rebelles houthis au Yémen.
Face à une diplomatie américaine hyperactive mais dont la stratégie de long terme n'est pas toujours lisible, les Etats du Golfe chercheront à comprendre, voire à influencer, la position de Donald Trump sur les grands sujets régionaux, dont Gaza et la Syrie. Mais la priorité sera bel et bien économique.
"Des sources à la Maison Blanche ont indiqué que le président se concentrera sur des deals", écrit Daniel B. Shapiro, chercheur au sein du think tank Atlantic Council.
En janvier, Mohammed ben Salmane, s'était engagé à injecter 600 milliards de dollars aux Etats-Unis.
"Je demanderai au prince héritier – un type formidable – d'arrondir ça à mille milliards", avait immédiatement répondu le président américain, qui se flatte de savoir comme personne passer des "deals" avantageux.
Selon un responsable saoudien proche du ministère de la Défense, Ryad cherche notamment à verrouiller des livraisons de chasseurs F-35 et de systèmes de défense antiaérienne.
- Cadeau qatari -
A Ryad, les avis sur la visite de Donald Trump sont partagés parmi les habitants interrogés par l'AFP.
"Cette visite aboutira à des décisions politiques importantes pour la région et dans l'intérêt des pays arabes et musulmans", pense Khalifa Oneizi, un Saoudien de 47 ans.
D'autres sont plus sceptiques: "Je ne suis pas optimiste sur cette visite ni sur ses résultats", confie Hamad Shahrani, 62 ans.
Alors que la guerre continue de faire rage à Gaza, la normalisation avec Israël semble exclue de l'agenda, Ryad assurant qu'aucun progrès n'est envisageable sans l'établissement d'un Etat palestinien.
Avant même d'avoir atterri dans le Golfe, Donald Trump s'est attiré de vives critiques de l'opposition aux Etats-Unis, qui lui reproche d'avoir accepté un Boeing 747-8 offert par la famille royale du Qatar pour remplacer au moins provisoirement son avion officiel, et pour l'utiliser après son mandat.
Le président américain a répliqué que l'avion était un "cadeau temporaire".
S.F.Warren--AMWN