
-
NYALA Digital Asset AG ouvre une nouvelle voie dans le domaine des titres numériques pour un investissement avec rendement
-
Tourisme ou nature: le dilemme brûlant de la dune du Pilat après les incendies
-
Harvard: une juge va bloquer la décision de Trump sur les étudiants étrangers
-
Plages, parcs, abords d'école... la cigarette interdite à compter du 1er juillet
-
Roland-Garros: "important de ne pas être ridicule sur la fin", déclare Gasquet, "très serein"
-
Joseph Kabila, l'ex-président solitaire de retour en RDC
-
Face à l'inconstance de la politique commerciale américaine, les exportateurs chinois toujours sur pause
-
La Bourse de Paris termine en léger recul
-
Ursula von der Leyen appelle à la création d'une "Pax Europaea"
-
Tour d'Italie: Denz, au nom de Roglic
-
A Damas, ananas, kiwi et mangue sortent de la clandestinité après Assad
-
Harvard remet ses diplômes sous la menace des sanctions de Trump
-
Mort d'un soldat cambodgien à la frontière : Bangkok et Phnom Penh conviennent d'apaiser les tensions
-
Gaza: le Hamas dit étudier une "nouvelle proposition" américaine de trêve
-
Après le recul du ZAN, l'Assemblée approuve la suppression des "zones à faibles émissions"
-
Au Met museum de New York, un nouvel écrin pour des siècles d'art africain
-
Roland-Garros: sur le Central, l'heure de l'"au revoir" a sonné pour Gasquet
-
Sidi Ould Tah, un économiste expérimenté et discret à la tête de la BAD
-
Pays-Bas: rappel de bonbons Haribo après une contamination au cannabis
-
Accord entre Amazon et le New York Times, dont les contenus vont être utilisés pour l'IA
-
Syrie: l'envoyé spécial américain appelle à un "pacte de non-agression" avec Israël
-
Les moments-clés de Musk à la Maison Blanche
-
Nouveaux pourparlers : Moscou dit attendre une réponse de Kiev, qui l'accuse de gagner du temps
-
Le Mauritanien Sidi Ould Tah, élu nouveau super banquier de l'Afrique
-
Wall Street ouvre en hausse après une décision judiciaire sur les droits de douane
-
Mark Zuckerberg assure que Meta AI a un milliard d'utilisateurs
-
Au nom de l'inox et des batteries, la plus grande mine de nickel au monde déloge une tribu
-
L'Afrique élit son super banquier à Abidjan, le candidat mauritanien en tête
-
L'Afrique élit son super banquier à Abidjan, plus que quatre candidats en lice
-
Gaza: au moins 44 morts dans de nouvelles attaques israéliennes selon les secours
-
Une page se tourne chez Dior avec le départ de Maria Grazia Chiuri
-
Maria Grazia Chiuri, femmes puissantes en légèreté
-
Record de l'ascension du Mont-Blanc: "Il y a encore une marge de progression", estime Benjamin Védrines
-
Macron à Borobudur lance "un nouveau partenariat culturel" avec l'Indonésie
-
La Russie attend une réponse de Kiev à son offre de pourparlers lundi à Istanbul
-
L'envoyé spécial américain pour la Syrie à Damas
-
Suisse: inquiétudes sur la formation d'un lac après un gigantesque éboulement
-
A l'ombre de Trump, cérémonie de remise des diplômes à Harvard
-
Un tribunal américain inflige un camouflet à Trump sur les droits de douane; la Chine veut leur annulation
-
Les Etats-Unis vont révoquer des visas d'étudiants chinois, condamnation de Pékin
-
La Bourse de Paris en hausse après la décision d'un tribunal américain de bloquer les droits de douane de Trump
-
Des scientifiques pensent avoir découvert une nouvelle planète naine
-
Droits de douane: un tribunal américain inflige un camouflet à Trump, les marchés soulagés
-
En Tasmanie, des forêts endémiques sacrifiées pour des copeaux de bois
-
NBA: le Thunder foudroie Minnesota et fonce en finale en pleine confiance
-
40 ans après, des stades ultra-sécurisés pour éviter un nouveau Heysel
-
40 ans après le Heysel, le commissaire Vanreusel "entend encore les cris" des victimes
-
Foot: Reims-Metz, dernier appel pour la Ligue 1
-
Les Etats-Unis vont révoquer "activement" des visas d'étudiants chinois
-
Argentine: heure de vérité pour la poursuite du procès Maradona

En soins palliatifs, une équipe mobile hospitalière au côté de patients et soignants
"Merci beaucoup de venir me voir", souffle Rose, le regard vague. Le jour où l'Assemblée nationale légifère sur la fin de vie et la création d'un droit à "l'aide à mourir", une équipe de soins palliatifs entoure l'octogénaire, épuisée par un cancer incurable, pour adoucir sa fin de vie.
Assise sur le lit, le Dr Isabelle Triol, cheffe de service soins palliatifs sur trois sites en région parisienne dont l'hôpital Antoine-Béclère AP-HP lui tient la main et échange quelques mots avec sa fille, tandis qu'Emma Renard, psychomotricienne, s'enquiert du moral de la patiente.
Toutes deux font partie d'une équipe mobile de soins palliatifs dont le rôle est d'aider les soignants de divers services - oncologie, urgences, gériatrie, réanimation... - à prendre en charge des patients en fin de vie souvent âgés, aux pathologies multiples.
Cette prise en charge globale inclut "la gestion de la douleur du patient, ses difficultés respiratoires, ses problèmes digestifs... Et bien sûr aussi son anxiété, ses angoisses de mort, sa dépression", explique le Dr Triol, ainsi que la prise en compte de son contexte social et l'accompagnement de sa famille.
A mesure que l'état du patient s'aggrave, lorsque les traitements ne permettent pas de contrôler la maladie, il est informé des thérapeutiques possibles pour stabiliser la maladie et de leurs effets secondaires. Il pourra alors formuler ce qu'il juge important dans sa prise en charge et un "projet cohérent, ouvert et évolutif" défini avec lui, ses proches et l'équipe médicale, pourra voir le jour.
Hospitalisation en unité de soins palliatifs, "retour à la maison pour décéder parmi les siens" avec des soins à domicile, "départ vers son pays d'origine pour organiser des funérailles": les perspectives pour la fin de vie sont diverses. "Une patiente m'a dit: +Je sais que je suis condamnée, je veux passer le plus de temps possible avec ma famille+. On essaie de la sevrer de la machine qui l'aide à respirer, mais pour l'instant on n'y arrive pas", rapporte le Dr Triol.
"S'adapter à chaque situation est parfois très compliqué: un patient en grande détresse respiratoire a pu mourir chez lui car sa famille était très impliquée, une infirmière était mobilisée et les traitements nécessaires pour le soulager en cas de détresse respiratoire étaient prêts à être administrés", relate la gériatre Elise Mercadier.
La loi Claeys-Leonetti de 2016 reconnaît le droit du patient atteint d'une affection grave et incurable à une "sédation profonde et continue jusqu'au décès", afin de lui éviter une souffrance réfractaire et de subir une obstination déraisonnable.
- "Désir ambivalent" -
En réanimation, où les soins sont "lourds, invasifs, potentiellement douloureux", il faut "réfléchir sur le sens de ces soins: est-on dans une obstination raisonnable, ce qui est notre métier, ou déraisonnable, ce qui est hors la loi ?", résume le chef de service Charles Damoisel.
Collaborer avec l'équipe de soins palliatifs est "hyper vital, cela permet de réajuster notre niveau de soins pour aller vers une prise en charge raisonnée", dit-il.
Si l'accès aux soins palliatifs est un droit fondamental en France depuis 1999, seul un malade en fin de vie sur deux y a accès par manque de structures, de soignants, de moyens...
Mardi, les députés ont adopté à l'unanimité en première lecture une proposition de loi visant à renforcer les soins palliatifs.
Ils ont aussi approuvé une deuxième proposition, moins consensuelle, créant un "droit à l'aide à mourir" pour des malades atteints d'une affection grave et incurable, en phase terminale, dont la "souffrance physique ou psychologique" est "constante".
"Si la loi évolue, il faudra voir comment adapter notre pratique sans que cela heurte notre façon de concevoir le soin, afin de rester dans un accompagnement du patient". Car en soins palliatifs, "on reste dans l'intentionnalité de soulager le patient, pas de le tuer", souligne le Dr Triol.
Lorsque le patient "n'est pas soulagé, il exprime un désir de mort mais celui-ci est très fluctuant, très ambivalent", estime-t-elle. Seules quelques personnes sont "très déterminées, leur décision est prise de longue date".
Pour elle, "il faut rester dans la nuance et prendre des décisions collégiales". Car le pire serait "de revenir aux euthanasies faites à la sauvette, par un médecin tout seul, la nuit, comme lorsque j'étais encore étudiante".
L.Durand--AMWN