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A Washington une marche des fiertés mondiale en pied de nez à Trump
Les drapeaux arc-en-ciel ont inondé samedi les rues de Washington, des milliers de personnes défilant à l'occasion de la WorldPride, événement international pour la défense des droits LGBT+, une marche aux allures de pied de nez face aux offensives répétées de Donald Trump.
"On devait montrer à cette administration que nous sommes unis et que l'on ne peut pas être brisés", lance à l'AFP Amy Froelich, artiste et professeure de 46 ans, habillée d'une combinaison aux couleurs arc-en-ciel.
"Toutes les lois, toutes les protections pour lesquelles nous avons travaillé si dur sont renversées", regrette-t-elle, installée aux côtés de sa femme sur des chaises vertes. "Nous devons soutenir nos frères et soeurs de la communauté trans".
Depuis son retour à la Maison Blanche en janvier, Donald Trump a mis un coup d'arrêt aux avancées des droits LGBT+ et particulièrement des personnes transgenres.
Il a notamment proclamé dès le jour de son investiture qu'il n'y avait que "deux sexes, masculin et féminin" et une seule "vérité biologique" et tente depuis de leur interdire de servir dans l'armée ou encore de limiter l'accès aux traitements de transition de genre.
Sur la ligne de départ du défilé, Laverne Cox, actrice américaine transgenre, notamment connue pour son rôle dans la série "Orange is the New Black" a tenu à prendre la parole face à la foule.
- "Grand nuage noir" -
"Je savais que je devais être là, entourée de ma communauté, car vous me donnez tellement d'espoir", a-t-elle déclaré sous les applaudissements.
"Je n'ai pas confiance en notre gouvernement (...) mais j'ai foi en vous, en chacun de vous", a-t-elle ajouté.
A quelques mètres de là, sur le toit d'un bus ouvrant la parade, Yasmin Benoit, salue la foule. Elle est venue spécialement du Royaume-Uni pour "montrer son soutien à la communauté LGBT+ aux Etats-Unis".
"On est littéralement au pas de la porte de (Donald) Trump, et je suis sûre qu'il ne doit pas être ravi", sourit la mannequin et activiste de 28 ans, qui dit avoir rencontré des difficultés pour rentrer dans le pays.
"Ce n'est pas le plus facile pour venir, mais c'est d'autant plus important d'essayer", ajoute-t-elle.
La politique du président américain et de son gouvernement, est dans tous les esprits cette année. Installée à l'ombre avec un ami, Ginny Kinsey avoue ressentir comme un "grand nuage noir" au-dessus d'elle depuis le début de l'année.
- "Injuste" -
Elle explique notamment que sa femme qui travaillait dans l'Etat fédéral, qui fait actuellement l'objet d'importantes coupes budgétaires, a dû changer de poste.
Et "elle a pris la décision de ne pas dire qu'elle était homosexuelle dans son nouveau travail, alors qu'elle l'avait dit dans son ancien", précise la professeure d'art de 42 ans, regrettant que "les gens se cachent à nouveau".
Essayant de se rafraîchir avec son éventail sous le soleil de plomb de Washington, Bill George, 74 ans est surtout venu aujourd'hui pour célébrer "ce que nous sommes".
"Nous sommes autant des êtres humains que les autres", insiste ce retraité, qui a fait son coming-out en 1975 et a pris part au fil des décennies à de nombreuses manifestations pour les droits LGBT+, les droits humains et les droits civiques.
"Le conservatisme est une vague qui nous attaque de nouveau", ajoute-t-il, disant être en colère contre le gouvernement actuel.
Donc "nous protesterons contre tout ce qu'il fait qui nous semble injuste".
S.F.Warren--AMWN