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Washington veut assouplir la réglementation sur les émissions des centrales électriques
Le gouvernement notoirement climatosceptique de Donald Trump a annoncé mercredi vouloir revenir sur des mesures environnementales prises par la précédente administration américaine pour réduire les émissions polluantes des centrales électriques, notamment à gaz et à charbon.
"Nous faisons le choix de protéger l'environnement et de faire prospérer notre économie", a déclaré Lee Zeldin, chef de l'Agence américaine de protection de l'environnement (EPA), lors d'une conférence de presse.
Ce revirement, a-t-il affirmé, permettra "aux familles américaines de réaliser des économies sur leurs factures d'électricité".
Et ce en annulant des mesures visant à limiter les gaz à effet de serre émis par les centrales électriques et à restreindre leurs rejets dans l'air de mercure et d'autres polluants toxiques pour la santé humaine.
Défendues par les anciens présidents démocrates Barack Obama et Joe Biden, ces réglementations devaient permettre de réduire les importantes émissions de gaz à effet de serre des Etats-Unis, premier pollueur historique, et de protéger les populations vivant à proximité de ces installations polluantes.
Mais elles sont coûteuses et entravent le développement énergétique du pays, ont fait valoir les nouvelles autorités américaines, insistant sur le besoin d'augmenter la production énergétique face à une demande d'électricité qui devrait exploser avec le développement de l'intelligence artificielle (IA).
- Secteur très polluant -
"Aucune centrale électrique ne sera autorisée à émettre plus qu'elle ne le fait aujourd'hui", a cherché à rassurer M. Zeldin, tout en insistant sur sa volonté de maintenir d'autres réglementations antérieures - et moins strictes - sur les rejets de mercure.
L'exposition à ce métal lourd peut contribuer à de graves troubles de la santé, comme des atteintes du système nerveux ou des affections pulmonaires.
Face aux nombreuses répercussions que pourraient avoir ces assouplissements, plus de 200 soignants et experts ont adressé mercredi une lettre à M. Zeldin pour exprimer leur "vive inquiétude".
"Cela entraînerait les plus grandes augmentations de pollution en des décennies et constituerait un cadeau flagrant aux pollueurs", alertent-ils.
Le secteur électrique américain est en effet l'un des principaux acteurs mondiaux du réchauffement climatique. Selon une récente analyse du groupe de réflexion américain Institute for Policy Integrity, s'il était considéré comme un pays, il serait le 6e plus important pollueur mondial.
"Chaque année d'émissions de gaz à effet de serre provenant des centrales électriques américaines au charbon et au gaz contribuera aux dommages climatiques responsables de milliers de décès aux Etats-Unis et de centaines de milliards de dollars de préjudices économiques", met ainsi en avant ce rapport.
- "Fanatisme" climatique -
Parmi les réglementations que le gouvernement de Donald Trump cherche à annuler se trouve l'imposition à partir de 2032 de strictes limitations des niveaux de CO2 pouvant être relâchés par certaines centrales.
Autant de mesures qui visaient à "détruire les industries qui ne s'alignaient pas sur le fanatisme étriqué (de l'ancienne administration démocrate) en matière de changement climatique", a accusé mercredi M. Zeldin.
Ces limitations s'appuyaient largement sur le recours à des techniques de captage et stockage, encore peu répandues et coûteuses.
Depuis le retour au pouvoir fin janvier de Donald Trump, fervent défenseur des énergies fossiles, les autorités américaines ont enclenché la marche arrière en matière de politique climatique, revenant notamment sur de nombreuses normes environnementales.
En mars, l'EPA avait ainsi annoncé une trentaine de mesures en ce sens.
Parmi les mesures ciblées figuraient de nouvelles normes sur les émissions polluantes des voitures ou encore une autre obligation faite aux centrales à charbon de réduire drastiquement leurs émissions de CO2.
Les propositions annoncées mercredi seront soumises à une période de commentaires publics avant leur finalisation. Si elles entrent en vigueur, elles devraient très probablement être combattues devant les tribunaux.
M.A.Colin--AMWN