
-
Deux spectateurs tués et un blessé grave lors d'un rallye dans le Puy-de-Dôme
-
La 21e étape du Tour: Montmartre, spectacle et crispation
-
En Ecosse, manifestations contre la visite de Trump occupé à jouer au golf
-
Des "frères" civils cambodgiens et thaïlandais échangent des appels à la paix
-
Rugby: sur le fil, les Lions britanniques remportent leur tournée contre les Wallabies
-
Mondiaux de natation: Maxime Grousset pour bien lancer les Bleus
-
Championnats d'Europe d'escrime: Balzer s'arme de patience
-
F1: Verstappen piège les McLaren lors du sprint du GP de Belgique
-
Des dizaines de milliers de Malaisiens manifestent contre la vie chère et le manque de réformes
-
Deux spectateurs tués et un blessé grave lors d'une sortie de route dans un rallye dans le Puy-de-Dôme
-
Euro-2025: l'expérimentée Sarina Wiegman face à la nouvelle venue Montse Tomé
-
Des milliers de Malaisiens manifestent contre la vie chère et le manque de réformes
-
Les Jeux de Paris soufflent leur première bougie en bord de Seine
-
Golf au programme de Trump samedi en Ecosse, manifestations attendues dans plusieurs villes
-
Face à la crise climatique, l'alpinisme s'adapte et change de voie
-
En baie de Morlaix, les ostréiculteurs submergés par les marées vertes
-
Santé: Vautrin précise les économies à réaliser
-
Tour de France femmes: Vollering à l'heure de la revanche
-
IA: la Chine veut un consensus international pour concilier progrès et sécurité
-
Les affrontements entre Cambodge et Thaïlande font 33 morts, Phnom Penh appelle au cessez-le-feu
-
Tennis: Moutet renverse Medvedev et s'offre sa première demi-finale en ATP 500 à Washington
-
Wall Street atteint de nouveaux sommets, rassurée sur le plan commercial
-
A Porto Rico, un réseau local d'énergie solaire contre les pannes incessantes
-
Des puissances européennes exhortent à mettre fin à "la catastrophe humanitaire" à Gaza
-
Après l'échec de sa traversée de la Manche en mini-hélicoptère, Franky Zapata veut déjà retenter
-
Tour de France: Pogacar, vivement la fin
-
F1: Piastri domine largement la première journée en Belgique
-
"La catastrophe humanitaire à Gaza doit cesser immédiatement", exhortent Paris, Londres et Berlin
-
Climat: l'avis de la Cour internationale de justice, non-contraignant mais juridiquement explosif ?
-
La Bourse de Paris achève en légère hausse une semaine marquée par les résultats d'entreprises
-
Tour de France: Arensman s'impose encore, Pogacar et Vingegaard se neutralisent
-
Deuxième jour d'interrogatoire de la complice d'Epstein par un haut responsable du gouvernement Trump
-
Trump affirme que le Hamas "veut mourir" après l'échec des pourparlers sur Gaza
-
L'Inde propose de prêter 565 millions de dollars aux Maldives pour sa défense et ses infrastructures
-
RDC: ouverture du procès de l'ex-président Kabila en son absence
-
L'inventeur Franky Zapata échoue dans sa traversée de la Manche à bord d'un mini-hélicoptère
-
Wall Street en timide hausse, sur fond de résultats d'entreprises et perspectives commerciales
-
La 20e étape du Tour de France: le jour des "survivants"
-
Tour Femmes: Ferrand-Prévot s'avance prudemment vers "son rêve de gamine"
-
Meta renonce aux publicités politiques dans l'UE en accusant Bruxelles
-
Risque de "guerre" entre Thaïlande et Cambodge, plus de 138.000 déplacés
-
Mondiaux d'escrime: Jean-Philippe Patrice et Pauline Ranvier s'assurent la médaille de bronze
-
En Angleterre, la baignade estivale troublée par les rejets d'eaux usées
-
Une nouvelle espèce de dinosaure continue de sortir de terre en Charente
-
Sécurité renforcée en Ecosse où Trump est attendu pour un séjour mêlant golf et diplomatie
-
Mondiaux d'escrime: Jean-Philippe Patrice s'assure la médaille de bronze
-
Zelensky assure que des discussions "ont commencé" sur une rencontre avec Poutine
-
RDC: ouverture à Kinshasa du procès de l'ex-président Kabila pour "crime contre la paix"
-
Entre l'Iran et les Européens, dialogue renoué sur le nucléaire
-
Meta annonce interdire les publicités politiques dans l'UE à cause des règles "impraticables" de Bruxelles

Meta renonce aux publicités politiques dans l'UE en accusant Bruxelles
Le groupe américain Meta, qui possède notamment Facebook et Instagram, a annoncé vendredi qu'il n'autoriserait plus les publicités politiques sur ses plateformes à partir d'octobre dans l'Union européenne, brocardant une nouvelle fois les règles "impraticables" de Bruxelles.
"Il s'agit d'une décision difficile", affirme l'entreprise de Mark Zuckerberg, qui pointe du doigt les "incertitudes juridiques" d'un nouveau règlement européen sur la publicité politique.
En raison des "exigences impraticables" de Bruxelles, Meta "n'autorisera plus les publicités politiques, électorales et sur les enjeux sociaux sur ses plateformes dans l'Union européenne" à partir du mois d'octobre, affirme le géant des réseaux sociaux dans un communiqué.
"Cela ne concerne que les publicités" et n'empêchera pas les citoyens et les responsables politiques de "produire et partager du contenu politique" sur leurs propres pages, ajoute-t-il.
Meta a multiplié ces derniers mois les critiques contre la législation européenne. En janvier, dans un mouvement de rapprochement avec Donald Trump, Mark Zuckerberg avait accusé l'Union européenne de censure.
Côté administration américaine, le Département d'État a récemment qualifié "d'orwellienne" la régulation de l'Union européenne sur les réseaux sociaux.
Adopté en 2024 avec une entrée en vigueur en octobre 2025, le règlement européen sur la publicité politique vise à garantir une plus grande transparence et à se prémunir des ingérences étrangères à l'approche d'élections.
Il impose notamment aux plateformes de signaler clairement les publicités à caractère politique et d'indiquer par qui elles sont financées.
Le profilage à partir de données personnelles relatives à l'origine ethnique, la religion, l'orientation sexuelle, est interdit, de même que l'utilisation des données relatives à des mineurs.
- "Aversion à la transparence" -
L'Union européenne a pris ces mesures à la suite notamment du scandale Cambridge Analytica survenu en 2018.
Ce cabinet de conseil britannique avait amassé, sans autorisation et à leur insu, les données personnelles de dizaines de millions d'utilisateurs de Facebook, utilisées ensuite à des fins de ciblage politique durant la campagne électorale américaine 2016 et le référendum sur le Brexit.
Meta souligne qu'elle n'est pas la première entreprise à dire qu'elle va renoncer aux publicités politiques dans l'UE, puisque Google l'avait fait fin 2024.
"Notre décision concerne uniquement l'Union européenne", "nous continuons à penser que la publicité politique en ligne est un élément essentiel de la politique moderne", assure l'entreprise américaine.
Ses plateformes Facebook et Instagram comptent respectivement quelque 261 millions et 272 millions d'utilisateurs actifs mensuels dans l'Union européenne. La loi concerne aussi son application WhatsApp, où a été annoncée en juin l'arrivée de nouvelles fonctionnalités publicitaires.
Au Parlement européen, le centriste Sandro Gozi estime que la décision de Meta montre sa "profonde aversion" de la "transparence" sur la publicité et de "la responsabilité démocratique".
L'UE s'est dotée d'un arsenal juridique renforcé pour encadrer les grandes entreprises technologiques, ce que Meta critique ouvertement.
Le géant américain des réseaux sociaux a annoncé début juillet contester en justice une amende de 200 millions d'euros infligée par la Commission européenne en avril, pour une infraction aux règles encadrant l'usage des données personnelles.
Facebook et Instagram font également l'objet de plusieurs enquêtes dans le cadre de la législation européenne sur les services numériques (DSA), pleinement entrée en vigueur l'an dernier pour protéger les internautes contre les contenus jugés dangereux.
L'annonce de Meta survient alors que les États-Unis intensifient leurs critiques contre le DSA.
Sur les réseaux sociaux mardi, le Département d'État américain a accusé l'Union européenne d'utiliser cette législation pour pratiquer la "censure" et "condamner" des "milliers" d'Européens dont le seul "crime" serait de "critiquer leur propre gouvernement".
La Commission européenne rejette régulièrement ces accusations.
"La liberté d'expression est un droit fondamental dans l'UE. Et elle est au cœur de notre législation, y compris dans le DSA", a souligné l'un de ses porte-parole, Thomas Regnier.
Jim Jordan, proche allié de Trump et président de la commission judiciaire de la Chambre des représentants, rencontrera lundi la commissaire européenne en charge du numérique Henna Virkkunen.
S.F.Warren--AMWN