-
Macron attendu aux Emirats pour fêter Noël avec les troupes
-
Le Venezuela accuse les Etats-Unis du "vol" d'un second pétrolier
-
L'administration Trump critiquée pour la publication partielle du dossier Epstein
-
Coupe de France: les cadors assurent
-
Espagne: le Real Madrid domine le Séville FC, Mbappé égale Cristiano Ronaldo
-
Top 14: Pau seul leader, Toulouse au finish, première pour Perpignan
-
Angleterre: City met la pression sur Arsenal, Liverpool enchaîne, Chelsea patine
-
"Un très beau cadeau de Noël" jubile Labit après le premier succès de Perpignan en Top 14
-
Top 14: Pau cartonne, Perpignan sourit enfin, un derby sans vainqueur
-
L'administration Trump critiquée pour sa publication partielle de l'explosif dossier Epstein
-
Biathlon: Lou Jeanmonnot enfin victorieuse devant son public
-
Lula et Milei aux antipodes face au risque de conflit au Venezuela
-
Washington propose des négociations directes Ukraine-Russie, selon Zelensky
-
Une première personne en fauteuil roulant a voyagé brièvement dans l'espace
-
Proposition américaine de négociations directes Ukraine-Russie, selon Zelensky
-
Accord UE-Mercosur: Lula en appelle au "courage" des dirigeants européens
-
Un homme armé d'un couteau tué par la police dans le centre-ville d'Ajaccio
-
Ski alpin: Von Allmen contrarie Odermatt à Val Gardena, Alphand 4e
-
Bangladesh: foule immense aux funérailles du leader étudiant assassiné
-
Ski: nouveau podium pour Lindsey Vonn, 3e de la descente de Val d'Isère
-
Galeries Lafayette vend les murs du BHV à un investisseur anglo-saxon
-
Top 14: Toulouse en colère, Pau en danger, le Stade français à l'affût
-
Ski: "affamée", Lindsey Vonn fond sur Val d'Isère
-
En Norvège, le plus grand gisement de terres rares d'Europe suspendu au sort de coléoptères
-
Les principaux disparus dans le monde en 2025
-
Trophée Jules-Verne: record à l'équateur pulvérisé pour Coville et les siens
-
Les principaux disparus en France en 2025
-
Honduras: ultime recomptage pour enfin l'épilogue d'une présidentielle à suspense
-
Colère agricole: des barrages persistent dans le Sud-Ouest, au premier jour des vacances
-
Affaire Christophe Ruggia-Adèle Haenel: le procès en appel se poursuivra le 23 janvier
-
Attentat de Sydney: avant un recueillement national, l'hommage des sauveteurs
-
"C'est devenu banal": aux Antilles, les armes à feu s'installent au quotidien
-
Le gouvernement Trump publie une partie de l'explosif dossier Epstein, aux photos et textes caviardés
-
Cyclisme: Madiot "lâche le guidon" à la Groupama-FDJ, la fin d'une époque
-
NBA: Wembanyama déplume les Hawks, Edwards croque le Thunder
-
Boxe: Joshua a eu besoin de six rounds pour éteindre Paul à l'issue d'un piètre spectacle
-
Report de l'accord UE-Mercosur: le Paraguay s'impatiente
-
Trump annonce de "très lourdes représailles" contre l'EI en Syrie
-
Trump "n'exclut pas" une guerre avec le Venezuela
-
Coupe de France: sur sa lancée, Lens écarte Feignies-Aulnoye et file en 16e
-
Wall Street termine en hausse, la tech reprend des forces
-
Espagne: une association de défense des consommateurs attaque Google sur la protection des données
-
Le bras de fer judiciaire entre Shein et le gouvernement continue
-
Le FMI débloque 200 millions de dollars pour le Sri Lanka après le cyclone Ditwah
-
Fin du procès de Lafarge pour financement du terrorisme, jugement le 13 avril 2026
-
Taïwan : trois personnes tuées dans des attaques dans le métro de la capitale
-
Après moult atermoiements, l'administration Trump va publier une partie du dossier Epstein
-
Biathlon: au Grand-Bornand, Jacquelin 3e du sprint au milieu de l'armada norvégienne
-
Le Mercosur réuni au Brésil, l'UE vise le 12 janvier pour l'accord
-
Papillomavirus: couverture vaccinale des adolescents en hausse, mais toujours en deçà des objectifs
La filiation dans des cas de PMA post-mortem reconnue par la justice
Peut-on naître d'un père décédé? La justice française a tranché mardi en établissant un lien de filiation dans deux dossiers de procréation médicalement assistée (PMA) post-mortem, une technique interdite en France.
La cour d'appel de Paris était appelée à se prononcer sur le cas d'une enfant née d'une PMA posthume pratiquée en Espagne, où cette technique est autorisée, avec l'accord de son géniteur.
Il s'agit pour une femme de réaliser, après le décès de son conjoint, une PMA avec l'insémination du sperme de ce dernier ou via l'implantation d'un embryon conçu avec les gamètes du couple, puis congelé.
Dans son arrêt rendu mardi et consulté par l'AFP, la cour reconnaît l'interdiction de la PMA posthume en vigueur en France mais estime que le refus, en première instance, d’établir la filiation de l’enfant issu de cette pratique porte "une atteinte excessive à la vie privée" de l'enfant.
L'"intérêt supérieur" de ce dernier "commande de voir consacrer juridiquement le lien l'unissant" à son père décédé, estime la cour, qui juge que l'exclure de la branche paternelle pourrait s'avérer "psychologiquement préjudiciable".
Est également pointé le risque d'une exclusion de la succession de ses grands-parents "même si l'intérêt patrimonial de l'enfant n'est pas ici prédominant".
Concernant le second cas, qui portait sur la question de l'héritage, la cour d'appel de Paris a jugé que "la mise à l’écart de la succession de son père de l’enfant issu d’une PMA post-mortem" pratiquée en Espagne s’inscrivait certes "en cohérence avec la prohibition en France d’une telle démarche".
Le "traitement inégalitaire sur le plan successoral" entre les descendants "ne trouve pas de justification au regard de l’égalité des droits des enfants dans leurs rapports avec leurs père et mère quelles que soient les circonstances de leur naissance", relève la cour.
"Une telle exclusion placerait" l'enfant "dans la même situation qu’un héritier indigne exclu de plein droit", peut-on lire dans l'arrêt.
- "Posture morale" -
"C'est une bonne nouvelle pour ces enfants", a réagi auprès de l'AFP Virginie Rio, présidente du collectif Bamp, qui défend la légalisation et l'encadrement de cette pratique.
"Cela les rattache à leur père et au projet parental et ça met le projecteur sur cette question", a-t-elle ajouté. "Le blocage PMA post-mortem n'est pas juridique, il est exclusivement sur une posture morale et non sur ce que cela implique pour les femmes et les enfants concernés, notamment en matière de transmission du nom et d'héritage".
Pour Charlotte Ngoma, une Française qui se bat pour poursuivre son parcours PMA depuis le décès de son mari en 2023 et qui porte actuellement son combat devant la Cour européenne de droits de l'Homme, les décisions rendues mardi sont "très positives".
Elle n'est toutefois "pas sûre" pour autant que cela fasse évoluer la position française sur ce sujet - "il y a de la marge!"
Confirmant la loi de 2004, la loi bioéthique de 2021 a maintenu le fait que le décès d'un membre du couple faisait "obstacle" à l'insémination ou au transfert d'embryon.
Dans des avis rendus en 2011 et 2017, le Conseil consultatif national d'éthique (CCNE) s'est prononcé contre l'utilisation de sperme cryoconservé mais s'est dit favorable au transfert d'embryon, à condition que l'homme ait exprimé de son vivant son consentement à cette éventualité et que la femme concernée bénéficie d'un "accompagnement médical et psychologique".
Concernant le droit des successions, il devrait être effectivement "adapté" pour "prendre en compte la situation particulière d'un enfant dont la date de naissance se situerait en dehors de la période présumée de conception", mais ces "difficultés juridiques" ne sont pas "insurmontables".
Ces avis sont toutefois anciens et pourraient évoluer lors des prochains États généraux de la bioéthique, qui débuteront en janvier, a précisé auprès de l'AFP le CCNE.
Une proposition de loi a par ailleurs été déposée pour faire évoluer la législation et pour autoriser la PMA posthume en France, a indiqué à l'AFP le député socialiste Arthur Delaporte.
F.Dubois--AMWN