
-
Foot: le Qatar qualifié pour le Mondial-2026
-
Mondial 2026: l'Espagne à un pas de l'Amérique après un nouveau carton contre la Bulgarie
-
Mondial-2026: l'Italie bat Israël 3 à 0 et assure son billet pour les barrages
-
Otages à Gaza: le Hamas a rendu quatre dépouilles supplémentaires d'Israéliens
-
Foot: l'Angleterre de Kane s'envole vers le Mondial-2026
-
Wall Street hésite, entre tensions commerciales et baisses des taux
-
Lecornu concède au PS le totem des retraites au nom de la stabilité
-
La Bourse de Paris cède face aux tensions commerciales, le taux à 10 ans français se détend
-
"Mercosur, mort à coup sûr": la Confédération paysanne marche contre le libre-échange
-
Au procès Jubillar, les parties civiles dressent un réquisitoire avant l'heure
-
Coeur artificiel: Carmat obtient un nouveau délai pour tenter de trouver un repreneur
-
Lecornu suspend la réforme des retraites, le PS écarte pour l'instant la censure
-
La filiation dans des cas de PMA post-mortem reconnue par la justice
-
Foot: le Japon bat le Brésil pour la première fois de son histoire
-
L'A320 d'Airbus détrône le Boeing 737, devenant l'avion le plus vendu au monde
-
Madagascar: les militaires prennent le pouvoir après un vote de destitution du président
-
Carmat annonce le renvoi au 25 novembre de l'examen de sa requête en liquidation judiciaire
-
Lecornu suspend la réforme des retraites, concession ultime au PS
-
Terres rares: l'UE va discuter avec le G7 d'une "réponse coordonnée" à la Chine
-
Le gouvernement veut liquider l'éditeur de "60 millions de consommateurs" d'ici à mars
-
Instagram va filtrer davantage de contenus sur les comptes ados et encadrer l'IA
-
Qui accueillera les 30.000 demandeurs d'asile ? Les tractations entre Européens face à un premier accroc
-
Après les émeutes au Népal, la ruée de la "Génération Z" sur les listes électorales
-
Sur un aérodrome isolé, l’Allemagne prépare ses défenses antidrone
-
Véhicules blindés et escortes armées: au Mexique, le business de la sécurité se prépare au Mondial-2026
-
Défilé d'amendes dans la mode : Gucci, Chloé et Loewe sanctionnées par l'UE
-
Iran: deux Français condamnés à de lourdes peines de prison pour "espionnage"
-
Israël: l'armée annonce que les quatre dépouilles d'otages rendues lundi ont été identifiées
-
Procès Jubillar: pour les parties civiles, la solidité de l'enquête démontre un "féminicide"
-
Pour la Confédération paysanne, l'accord UE-Mercosur c'est toujours "non"
-
Nouvelle-Calédonie: le projet de loi constitutionnelle présenté en Conseil des ministres
-
La question de la PMA post-mortem de nouveau devant la justice
-
Instagram va filtrer encore davantage de contenus sur les comptes ados
-
Belgique: manifestation massive à Bruxelles contre le budget "brutal" du gouvernement
-
Nouveaux droits, nouvelles sanctions, la Chine prête à se battre "jusqu'au bout"
-
Le bois de construction et l'ameublement, nouvelles cibles des droits de douane de Donald Trump
-
Une femme à la tête de l'ONU? La candidate costaricienne refuse tout traitement de faveur
-
Cameroun: le candidat d'opposition Issa Tchiroma Bakary revendique sa victoire à la présidentielle
-
Tensions commerciales et nouveau projet de budget: la Bourse de Paris baisse
-
L'affaire Jubillar, "paroxysme du féminicide", plaide une partie civile
-
Madagascar: le président s'accroche au pouvoir et dissout l'Assemblée
-
Mondial-2026: la France démunie sans ses cadres
-
Transport des bêtes: une loi à l'arrêt sur le bien-être animal en Europe
-
Avec "Légendes Pokémon: Z-A", Nintendo dépoussière sa formule presque trentenaire
-
Australie: les médecins se plaignent de prescriptions "excessives" de cannabis médical
-
Lancement de la campagne de vaccination contre la grippe et le Covid
-
Les Bourses européennes ouvrent dans le rouge, les tensions commerciales inquiètent
-
Mexique: au moins 64 morts et 65 disparus après une semaine de pluies torrentielles
-
IA: Google annonce un investissement géant de 15 milliards de dollars en Inde
-
Milei chez Trump pour sceller l'aide financière américaine à l'Argentine

Lecornu concède au PS le totem des retraites au nom de la stabilité
Sébastien Lecornu a fini par céder pour espérer une sortie de crise. Le Premier ministre a annoncé mardi devant l'Assemblée nationale la suspension de la réforme des retraites, symbole de la présidence Macron, obtenant la clémence au moins temporaire des socialistes, qui en faisaient une condition sine qua non pour épargner la censure au gouvernement et repousser ainsi la dissolution.
Saluant comme la CFDT, avec cette suspension, "une victoire" autant qu'un "premier pas qui permet d'envisager les suivants", le chef des députés PS Boris Vallaud a dit dans sa réponse à la déclaration de politique générale du Premier ministre vouloir faire "ce pari de donner (...) un budget juste au pays".
"Nous ne votons pas la motion de censure jeudi", a explicité devant la presse la députée Dieynaba Diop, porte-parole du PS. Les motions de censure déposées par le RN et par La France insoumise, examinées jeudi matin, ont donc peu de chances d'être adoptées.
Au milieu d'un discours sobre, qui n'a pas dépassé la demi-heure, point d'orgue de journées d'immense tension politique, la sentence attendue est tombée: "Je proposerai au Parlement dès cet automne que nous suspendions la réforme de 2023 sur les retraites jusqu’à l’élection présidentielle", a annoncé M. Lecornu dans l'hémicycle du palais Bourbon.
Le chef du gouvernement a également confirmé l'abandon de l'utilisation de l'article 49.3 de la Constitution, qui permet l'adoption d'un texte sans vote.
Le PS avait réaffirmé à la mi-journée ses exigences: "La suspension immédiate et complète" de la réforme de 2023, la confirmation de l'abandon du 49.3 et le relâchement de la trajectoire budgétaire.
- "Carte blanche" -
L'exécutif peut ainsi espérer souffler, après une nouvelle crise ouverte la semaine dernière par un gouvernement Lecornu 1 qui n'avait pas tenu une journée.
"Certains aimeraient voir cette crise parlementaire virer à la crise de régime. Cela n'aura pas lieu", avait affirmé le Premier ministre à l'entame de son discours.
Un an après la très décriée dissolution de 2024, la pression s'était accrue sur le chef de l'État, son premier chef de gouvernement, Édouard Philippe, allant jusqu'à lui conseiller de démissionner après l'adoption du budget et de permettre ainsi la tenue d'une élection présidentielle anticipée.
Renommé vendredi par le président Macron, M. Lecornu a "carte blanche", avait expliqué l’Élysée.
Adopté mardi matin en Conseil des ministres, le projet de budget de l’État, qui devrait être largement modifié par le Parlement, propose un effort d'une trentaine de milliards d'euros et repose sur des hypothèses "optimistes" de croissance en 2026, selon le Haut conseil des finances publiques.
Le déficit devra "dans tous les cas de figure être à moins de 5% à la fin de la discussion" parlementaire, a précisé M. Lecornu, après avoir présenté un projet de budget avec un déficit de 4,7% du PIB.
Le Premier ministre a par ailleurs reconnu "des anomalies" dans la fiscalité sur les très grandes fortunes, souhaitant "une contribution exceptionnelle" des plus riches dans le prochain budget.
M. Lecornu a également annoncé une "conférence" sur les retraites et le travail avec les partenaires sociaux. Et promis un nouvel "acte de décentralisation" par un projet de loi déposé en décembre.
- "Peur des urnes" -
Dans sa décision de ne pas censurer le gouvernement, le PS se trouve isolé à gauche. La présidente du groupe écologiste, Cyrielle Chatelain, a affirmé que son groupe "ira(it) à la censure", fustigeant une "petite suspension" de la réforme.
Même tonalité très offensive de Stéphane Peu, chef du groupe des députés communistes et ultramarins, qui en majorité voteront la censure, même si le patron du parti Fabien Roussel a évoqué lui une "première victoire".
A droite, le président des Républicains (LR) Bruno Retailleau a accusé le gouvernement d'être "l'otage des socialistes". En réponse, l'ex-président de LR Eric Ciotti, désormais allié de Marine Le Pen, lui a proposé une "rencontre pour poser les bases d’un renversement d'alliance à droite avec le RN".
Quant au président du RN Jordan Bardella, il a brocardé "l'amicale des sauveurs d'Emmanuel Macron" dont "le seul dénominateur commun" serait "la peur des urnes".
Le camp présidentiel était divisé sur la question des retraites, et le parti Horizons d'Edouard Philippe s'est chargé de rappeler ses réserves. "Suspendre la réforme des retraites" est "une dangereuse facilité", a mis en garde le chef des députés Paul Christophe.
sac-sl-are-bpa/hr/gvy
P.Costa--AMWN