
-
Pré-conclave: des victimes dénoncent la présence d'un cardinal péruvien accusé d'agressions sexuelles
-
Syrie: un influent chef druze s'en prend au pouvoir, dénonce des "massacres"
-
Les menaces sur l'emploi et sur la paix au coeur des cortèges du 1er-Mai
-
1er-Mai en France: 12 millions de personnes privées de baguette
-
Foot: en Allemagne, les géants du passé font vibrer la 2e division
-
Au moins 542 civils tués au Nord Darfour depuis trois semaines, selon l'ONU
-
ArcelorMittal: rassemblement à Dunkerque après l’annonce de centaines de suppressions de postes
-
Les écoles coraniques fermées au Cachemire pakistanais après de nouveaux échanges de tirs avec l'Inde
-
Procès du "repas spécial" aux champignons en Australie: une victime "tordue" de douleur, selon son fils
-
Meurtre d'un député au Kenya: l'attaque semble "préméditée", selon la police
-
Avec "FIFA Rivals", l'organisme mondial du foot revient dans le jeu vidéo
-
Les immatriculations de Tesla continuent de s'effondrer en France en avril
-
Buenos Aires vs extraterrestres: Darin incarne à l'écran une BD argentine culte
-
Des routes rouvertes en Israël mais les pompiers luttent toujours contre le feu
-
Tensions commerciales: le Moyen-Orient n'est pas à l'abri, prévient le FMI
-
Nouveaux échanges de tirs entre l'Inde et le Pakistan malgré l'appel américain
-
Ligue Europa/Demi-finales - Tottenham et Manchester pour sauver leur saison
-
Guerre commerciale: la Banque du Japon abaisse de moitié sa prévision de croissance
-
Procès du "repas spécial" aux champignons en Australie: une victime "courbée" de douleur, selon son fils
-
Dorothea Barron, vétérane de la Seconde guerre mondiale et prof de yoga à 100 ans
-
Les immatriculations de Tesla continuent de s'effondrer en France en avril (-59%)
-
Au Cachemire pakistanais, premiers secours et exercices d'évacuation dans les écoles
-
Avec les avocats commis d'office de Bobigny, le contre-la-montre de la défense d'urgence
-
Vaste partenariat entre Washington et Kiev, attaque russe à Odessa
-
Après 100 jours, Trump reste obnubilé par Biden
-
Play-offs NBA: Rudy Gobert pousse les Lakers de LeBron James vers la sortie
-
Corée du Sud: l'ex-président Yoon inculpé pour "abus de pouvoir"
-
Un 1er-Mai syndical qui se veut "festif et combatif", mais sans unité large
-
Play-offs NBA: les Lakers de LeBron James éliminés au premier tour par Minnesota
-
Serbie: six mois après la catastrophe de la gare de Novi Sad, étudiants et syndicats unis dans la contestation
-
Elections locales au Royaume-Uni, sur fond de fragmentation politique
-
Washington et Kiev scellent un vaste partenariat pour l'accès aux ressources ukrainiennes
-
Tennis/Madrid: Swiatek et Sabalenka accrochées mais qualifiées en demies
-
C1 - 1/2 finale aller: le Barça arrache le nul face à l'Inter Milan et entretient le rêve
-
L'économie américaine en berne, Trump accuse Biden
-
"Je me fais violer": au procès Weinstein, une accusatrice maintient sa version
-
"Un travail formidable": l'économie recule, Trump et son équipe esquivent
-
La Guadeloupe confrontée à une nouvelle arrivée massive de sargasses
-
Wall Street termine sans direction claire, chahutée par des données économiques
-
Loi simplification : l'Assemblée rétablit un "test PME" différent de la version gouvernementale
-
Suspense autour de la signature d'un accord sur les minerais ukrainiens
-
STMicroelectronics annonce un millier de départs volontaires en France
-
ArcelorMittal demande "une application rapide" du plan européen pour l'acier avant de sortir le carnet de chèques
-
Airbus tient bon malgré l'incertitude sur les droits de douane
-
Recul frappant du PIB américain au premier trimestre, Trump blâme Biden
-
Le roi Charles III évoque le caractère "effrayant" de tout diagnostic de cancer
-
Nouveau report à l'automne d'un abaissement du seuil de TVA pour les autoentrepreneurs
-
Foot: Xavier Niel entre au capital de l'US Créteil-Lusitanos (N2)
-
Tennis: Nicolas Mahut annonce sa retraite à 43 ans
-
C1: le PSG, solide et solidaire pour se rapprocher de son rêve de finale

Parcoursup, un QG confidentiel et des millions de voeux examinés
D'un côté, des centaines de milliers de futurs étudiants rivés au site de Parcoursup, de l'autre, une trentaine d'agents à pied d’œuvre pour gérer les millions de vœux post-bac, dans un lieu confidentiel près de Toulouse.
À l'extérieur, rien n'indique le siège de la plateforme d'admission à l'université, en BTS ou en classe préparatoire, qui concentre l'attention de tant de lycéens stressés par leurs études après le baccalauréat et celle de leurs parents.
Pour la visite lundi de la ministre de l'Enseignement supérieur, Sylvie Retailleau, quelques motos de gendarmes trahissent néanmoins l'importance du lieu, ainsi qu'une petite étiquette "Parcoursup" sur la sonnette.
Les services du ministère ont été clairs: pas question pour les journalistes de donner des indications précises sur l'adresse du siège de Parcoursup. Mais Jérôme Teillard, chef de projet de Parcoursup pour le ministère de l'Enseignement supérieur, refuse de parler d'une cellule "secrète".
- Protection des données -
"C'est un enjeu de sécurité globalement, pour sécuriser le travail des agents, ils ont besoin de sérénité dans leur travail", explique le "Monsieur Parcoursup" du gouvernement, ajoutant qu'il s'agit aussi de préserver les données renseignées par les candidats: leur identité et celle de leurs parents, leurs coordonnées, notes, formations visées...
"On gère quand même des millions de données personnelles, donc il faut qu'elles soient protégées", indique Sonia Bonnafé, directrice du service à compétence nationale Parcoursup.
Dans un petit bureau qu'elle qualifie de "stratégique", quatre salariés sont chargés d'éviter d'éventuelles attaques informatiques.
Ce n'est toutefois pas là qu'on retrouve les fameux algorithmes d'aide à la sélection des élèves, puisque Parcoursup ne s'occupe pas de cette partie des admissions, gérée directement par les établissements. La plateforme est plutôt "un messager" selon Mme Bonnafé, qui fait le lien entre les demandes des élèves et les décisions des universités et écoles.
Dans un autre bureau, Serge Richard, directeur informatique de la plateforme, gère avec ses équipes le fonctionnement de l'interface. Il a vu évoluer le système des admissions post-bac, car il a travaillé au début des années 2000 sur la plateforme Admission Prépas, devenue ensuite Admissions Post Bac (APB) puis Parcoursup en 2018.
"Au départ on n'avait que 700 formations et 2.000 candidats, ce n'était pas la même échelle", sourit-il, alors que 917.000 lycéens ou étudiants en réorientation ont formulé cette année 11,8 millions de vœux et sous-vœux, parmi les 21.000 formations reconnues par l'État.
- Délai supplémentaire -
L'équipe est ainsi passée "d'une dizaine à une trentaine de personnes, avec un peu plus de moyens", précise Serge Richard.
"Je pense que c'est le tirage au sort (entre des candidats pour accéder à certaines licences, faute de places, NDLR) qui a mis fin à APB", souligne-t-il, estimant que le système actuel de sélection en fonction des dossiers est désormais "plus compréhensible pour tout le monde".
Lundi, plus de 600.000 élèves avaient reçu au moins une proposition d'admission. Pendant les épreuves du bac, un petit délai supplémentaire leur a été accordé pour y répondre: jusqu'au 15 juin pour les bacheliers généraux et technologiques et jusqu'au 16 juin pour les bacheliers professionnels.
Pour leur rappeler les dates, mais aussi aider un élève qui aurait changé d'avis ou oublié son mot de passe, une équipe dite de "fonctionnels" décroche le téléphone. "On ressent toujours un peu d'inquiétude", témoigne Bruno Maneau, chargé d'accompagnement, qui s'occupe en particulier des étudiants étrangers.
En cette période d'admission, ce sont d'ailleurs plus souvent des parents qui le contactent. "On essaie d'accélérer un peu les choses parce que c'est un processus qui peut être assez stressant, raconte-t-il. Entre s'installer à Strasbourg ou s'installer à Bayonne, ce n'est pas tout à fait la même chose".
M.Thompson--AMWN