-
"Nulle part où dormir": après l'ouragan Melissa, les Jamaïcains face aux destructions
-
NBA: Jokic tout feu tout flamme et les Nuggets écrasent les Pelicans
-
Désindustrialisation: la CGT dénombre 444 plans sociaux depuis juin 2024
-
Vol au Louvre: cinq nouvelles interpellations, annonce la procureure de Paris
-
Quatre habitants de la Terre racontent leur déclic climatique
-
France: la croissance accélère durant l'été malgré l'instabilité politique
-
Trump et Xi s'entendent pour apaiser leur conflit commercial
-
Stellantis: chiffre d'affaires en hausse, des "progrès" accomplis
-
Climat: le réchauffement a multiplié par quatre le risque d'un ouragan aussi puissant que Melissa
-
Malgré des revers, la production de l'éolien en mer pourrait tripler entre 2024 et 2030
-
Concerts, esport, stars du web... la Paris Games Week revisite sa formule pour attirer un plus large public
-
Shein et Temu vendent des chargeurs et des jouets dangereux, selon UFC-Que Choisir
-
Trump se félicite d'un "grand succès" après sa rencontre avec Xi
-
Chine: pour la prochaine mission spatiale, un jeune astronaute et des rongeurs
-
La BCE devrait prolonger la pause sur les taux
-
Trump et Xi terminent leur entretien sans donner d'indication sur son issue
-
Néonazis, masculinistes: quatre membres des "Active clubs" en procès à Stockholm
-
Pays-Bas: l'extrême droite au coude à coude avec un parti centriste, selon une nouvelle projection
-
Affaires de corruption en Espagne: Pedro Sánchez devant une commission d'enquête
-
Verdict attendu en Allemagne contre trois Germano-Russes accusés d'espionnage
-
France: l'Insee dévoile les chiffres d'une croissance attendue plutôt résiliente
-
Trump et Xi entament leur réunion, une trêve commerciale dans la balance
-
Samsung Electronics: bond du bénéfice d'exploitation au troisième trimestre
-
La communauté internationale réunie à Paris au chevet de la région des Grands Lacs
-
Trump ordonne une relance des essais nucléaires américains avant sa rencontre avec Xi
-
Opération meurtrière à Rio: plus de 100 morts, Lula appelle à préserver la population
-
Pays-Bas: l'extrême droite battue par le centre, selon un sondage sortie des urnes
-
Budget: Lecornu fragilisé par une alliance gauche-RN sur la fiscalité des multinationales
-
Trump rencontre Xi, optimiste sur une accalmie commerciale
-
Masters 1000 de Paris: Musetti sorti d'entrée, la course au Masters relancée
-
Ligue 1: Marseille et Lyon manquent l'opportunité de rejoindre le PSG en tête
-
L1: l'OM coince encore et bute sur Angers (2-2)
-
Rob Jetten, ex-athlète champion précoce de la politique néerlandaise
-
Masters 1000 de Paris: dernier Français en lice, Moutet battu au 2e tour
-
Etats-Unis: la Fed baisse ses taux mais s'affiche de plus en plus divisée
-
Dans Bamako sous blocus jihadiste, les habitants luttent au quotidien contre les pénuries de carburant
-
Ligue 1: brouillon, le PSG perd deux nouveaux points et Désiré Doué à Lorient
-
Wall Street termine sans direction claire, mitigée après la Fed
-
"Jamais rien vu de tel": au lendemain de Melissa, la Jamaïque stupéfiée par les dégâts
-
Etats-Unis: la Fed baisse ses taux mais s'affiche divisée pour la suite
-
Israël mène une nouvelle frappe à Gaza, après des raids nocturnes meurtriers
-
Wall Street insatisfaite de la division au sein de la Fed, le dollar s'en réjouit
-
Soudan: le chef des paramilitaires reconnaît une "catastrophe" à El-Facher
-
Airbus en forme face à Boeing toujours dans le rouge
-
Fraude bancaire: le Parlement entérine la création d'un fichier centralisé des "IBAN" frauduleux
-
Masters 1000 de Paris: Zverev et Auger-Aliassime souffrent, Sinner fonce en huitièmes
-
Etats-Unis: la Fed, divisée, baisse ses taux pour la deuxième fois d'affilée
-
Airbus en forme face à un Boeing toujours dans le rouge
-
L'ouragan Melissa a quitté Cuba et se dirige vers les Bahamas, au moins 20 morts à Haïti
-
Un an après, hommage dans la tension pour les victimes des inondations en Espagne
Macron transforme le paysage de la recherche française
Emmanuel Macron a lancé jeudi les grands travaux pour réorganiser la recherche publique française afin que le pays reste "une grande nation de savoirs", rouvrant au passage le chantier à hauts risques de l'autonomie des universités.
"D'ici dix-huit mois", le chef de l'Etat a annoncé depuis l'Elysée où il avait réuni plusieurs dizaines de chercheurs, une "vraie révolution" pour l'ensemble du système de recherche, souvent décrié pour sa grande complexité et ses lourdeurs bureaucratiques.
Objectif: remédier à un "morcellement" qui affaiblit la position mondiale des chercheurs hexagonaux et in fine la capacité de la France à figurer au premier rang des innovations scientifiques.
"Ce morcellement désordonné nous prive de nous concentrer sur de grands défis partagés, nous empêche d’être réactifs en cas d’urgence et diminue notre capacité parfois d'être attractif aussi dans le monde", a-t-il estimé.
En toile de fond, Emmanuel Macron a déploré l'"étrange défaite" du vaccin contre le Covid-19, la France ayant découvert le principe de l'ARN messager mais n'ayant pas su mettre au point le remède.
"La France est passée du sixième au neuvième rang entre 2005 et 2017 en termes de volume mais aussi de qualité des publications", a en outre rappelé le président de la République.
Face au risque de déclassement, mais sans oublier de vanter son bilan depuis 2017 avec les milliards promis par la loi de programmation sur la recherche (+25 milliards sur 10 ans) et ceux du programme d'investissement France 2030, M. Macron a décidé d'engager une vaste transformation du rôle et des missions des grands organismes nationaux de recherche, comme le CNRS, l'Inserm, l'Inrae et le CEA.
Ils doivent se transformer "en de vraies agences de programmes", qui seront "stratèges" dans leur domaine pour tout l'éco-système de la recherche publique.
Il a aussi promis un "choc de confiance" pour les chercheurs qu'il veut débarrasser de toute "bureaucratie".
Le chef de l'Etat a également installé un "Conseil présidentiel de la science" chargé de l'éclairer sur les enjeux scientifiques d'avenir, composé d'une dizaine de chercheurs dont les prix Nobel de physique Alain Aspect et d'économie Jean Tirole, et le mathématicien Hugo Duminil-Copin, lauréat de la médaille Fields.
Pour Jean-Michel Minovez, responsable du secteur recherche du Snesup-FSU, premier syndicat de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, les annonces du chef de l'Etat relèvent d'une "hyper présidentialisation" et d"un pilotage par le haut". Le syndicaliste fustige une logique de "planification" qui "met en danger la recherche fondamentale" et "empêche l’émergence de découvertes qui sont le fruit d’un long cheminement collaboratif".
-"Sans tabou"-
En dévoilant cette nouvelle feuille de route, Emmanuel Macron en a profité pour prôner davantage "d'autonomie" aux universités pour qu'elles "organisent et gèrent la recherche" au niveau local, selon une "logique de site".
"Ce que je leur propose, c'est d'ici à dix-huit mois d'ouvrir l'acte deux de l'autonomie et d'aller vers la vraie autonomie", a-t-il lancé.
"Il faut avancer sans tabou" sur "les enjeux de gouvernance, de modèle économique et, en effet, bâtir des vrais contrats d'objectifs, de moyens et de performance avec des financements beaucoup plus incitatifs", a-t-il ajouté.
Le président s'est gardé d'évoquer une modification du "statut" des personnels de l'enseignement supérieur et de la recherche, un vrai casus belli pour les syndicats du secteur.
L'acte un de l'autonomie, sous la présidence de Nicolas Sarkozy, avait donné lieu à un long bras de fer entre l'exécutif et les enseignants-chercheurs rejoints par les syndicats étudiants durant l'hiver 2007/2008.
La loi Liberté et responsabilités des universités (LRU) d'août 2007, dite "loi Pécresse", a transformé la gouvernance des universités en leur conférant plus d'autonomie: les établissements gèrent leur budget (les grands axes ne sont plus prédéterminés par l'Etat) et leurs ressources humaines (notamment la masse salariale).
Cet "acte 2" de l'autonomie risque de "renforcer la concurrence entre les universités et déconstruire l’idée d’un service public d’intérêt national", met en garde Hugo Harari-Kermadec, enseignant-chercheur à l'Université d'Orléans, spécialiste de l'économie de l'enseignement supérieur et de la recherche.
J.Oliveira--AMWN