-
La Bourse de Paris atone, prudente face à l'Ukraine et avant des données américaines
-
Streaming musical: quand de faux morceaux, générés par IA, polluent les profils de vrais artistes
-
Les cadences infernales du cyclisme: "on est en décembre et tout le monde est déjà à bloc"
-
La pierre de Jérusalem, "or blanc" de Cisjordanie, résiste à la crise, difficilement
-
NBA: Dylan Harper, dernier éperon de diamant des Spurs
-
"Vide juridique", "omerta": derrière la contamination de l'eau aux PFAS, la question des épandages
-
Dermatose: la mobilisation se poursuit au lendemain de la visite de Genevard
-
RDC: le groupe armé M23 affirme qu'il va se retirer d'Uvira, à la demande de Washington
-
Après trois ans d'hégémonie, OpenAI rattrapé par les doutes et la concurrence
-
Les tarifs des mutuelles en hausse de 4,3 et 4,7% en 2026
-
Pérou: des policiers condamnés à 17 ans de prison pour la torture et le viol d'une femme transgenre
-
En Grèce, les dysfonctionnements du Parlement sous surveillance
-
"J'ai perdu New York": au Canada, la guerre commerciale de Trump asphyxie certaines petites entreprises
-
"Des cancers plein le village": la face sombre du recyclage au Vietnam
-
Attentat à Sydney: l'enquête avance, le gouvernement évoque "l'idéologie de l'Etat islamique"
-
Ski: à Courchevel, Shiffrin veut rester invaincue en slalom
-
Finale de Coupe NBA: le puzzle Spurs prend forme autour de Wembanyama
-
NBA: Jokic prend le dessus sur Sengun et Denver bat Houston
-
Australie : "l'idéologie de l'Etat islamique" derrière l'attentat de Sydney, selon le Premier ministre
-
Automobile: l'UE prête à assouplir l'objectif du tout-électrique en 2035
-
Ultime vote sur le budget de la Sécu à l'Assemblée, tractations sous tension sur celui de l'Etat
-
L'Europe s'attaque à la crise du logement
-
L'accusation requiert au procès de Lafarge pour financement du terrorisme
-
Entre Mbappé et le PSG, les prud'hommes tranchent un litige à plusieurs centaines de millions d'euros
-
Trump réclame 10 milliards de dollars à la BBC dans une plainte pour diffamation
-
Coupe de NBA: la finale, une étape sur la voie des play-offs, selon Wembanyama
-
Ford ralentit sur le tout-électrique, la facture atteint 19,5 milliards
-
La "belle émotion" de Charlie Dalin, marin de l'année
-
Wall Street dans le rouge avant les chiffres de l'emploi aux Etats-Unis
-
Pétrolier saisi : Caracas accuse Trinité-et-Tobago
-
Ford réduit la voilure sur le tout-électrique, impact de 19,5 milliards de dollars
-
Explosion d'un immeuble dans l'Ain: deux jeunes enfants décédés
-
EDF envisage "d'éventuelles cessions", évoque Edison et les renouvelables
-
Pétrole: le WTI américain au plus bas depuis près de cinq ans
-
Intermarché ne commercialisera pas son "loup" en peluche ce Noël mais en 2026
-
Les propos de Trump sur le cinéaste Rob Reiner indignent jusque dans son camp
-
Caracas accuse Trinité-et-Tobago d'avoir participé au "vol" du pétrolier saisi par les Etats-Unis et critique l'UE
-
Blocage d'un train de blé: prison avec sursis requise contre 12 militants écologistes
-
Explosion dans l'Ain: au moins six victimes, dont deux enfants décédés
-
Chili: le nouveau président élu d'extrême droite promet un gouvernement "d'union nationale"
-
Crimes en RDC: condamnation "historique" à 30 ans de réclusion de l'ex-rebelle congolais Lumbala
-
Parade de Liverpool: les victimes de l'automobiliste ayant foncé dans la foule témoignent de leurs traumatismes
-
Le fils de Rob Reiner arrêté pour les meurtres du réalisateur et de son épouse
-
La prix Nobel de la paix Narges Mohammadi "souffrante" après son arrestation en Iran, selon ses soutiens
-
Les exécutions en nette hausse aux Etats-Unis, mais le soutien à la peine de mort s'érode
-
Des milliers de glaciers menacés de disparition chaque année à cause du réchauffement, selon une étude
-
Un tribunal suédois bloque l'abattage de loups prévu pour 2026
-
Le fils de Rob Reiner arrêté après la mort du réalisateur et de son épouse
-
Le bruit perturbe le sommeil de milliers de Franciliens, confirme une étude
-
Crue d'une rivière en Bolivie : nouveau bilan d'au moins 20 morts
Le Royaume-Uni et l'UE concluent un "nouveau partenariat stratégique", cinq ans après le Brexit
Le Royaume-Uni et l'Union européenne ont conclu lundi un "nouveau partenariat stratégique" pour resserrer les liens, en particulier dans la défense, lors d'un sommet inédit depuis le Brexit il y a cinq ans.
Ce sommet "marque une nouvelle ère dans nos relations", a déclaré le Premier ministre Keir Starmer en ouvrant le sommet avec la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et le président du Conseil européen Antonio Costa.
Après des mois de négociations, Européens et Britanniques ont notamment conclu un partenariat sur la défense et la sécurité, trouvé un compromis pour assouplir certaines barrières commerciales et prolongé un accord sur la pêche.
En revanche, les négociations n'ont pas complètement abouti sur la mobilité des jeunes.
Le dirigeant travailliste a salué un "nouveau partenariat stratégique adapté à notre époque, qui apportera des avantages réels et tangibles en matière de sécurité, d'immigration clandestine, de prix de l'énergie, d'agroalimentaire, de commerce et autres".
"Nous tournons une page et ouvrons un nouveau chapitre, qui est si important en ces temps où nous voyons monter les tensions géopolitiques", a affirmé de son côté la cheffe de l'exécutif européen, insistant sur le fait que le Royaume-Uni et l'UE "partagent les mêmes valeurs".
Depuis, la guerre déclenchée par la Russie contre Ukraine et le risque d'un désengagement américain du continent européen ont conforté Londres et Bruxelles dans leur volonté de rapprochement dans la défense.
- Normes phytosanitaires -
Dans le cadre du nouveau partenariat sur la défense et la sécurité, le Royaume-Uni pourra participer à des réunions ministérielles de l'UE et rejoindre certaines missions militaires européennes.
Il ouvre également la voie à l'accès des entreprises britanniques au futur programme européen doté de 150 milliards d'euros visant à développer la base industrielle de défense au sein de l'UE. La participation à ce programme exigera toutefois un autre accord, dans un second temps, ainsi qu'une contribution financière britannique.
Les tractations se sont poursuivies jusqu'à la dernière minute pour lever les derniers blocages, notamment sur le dossier épineux de la pêche, particulièrement sensible pour la France.
Finalement, Londres et les 27 ont acté la reconduction de l'accès des pêcheurs européens aux eaux britanniques - qui devait expirer en 2026 - jusqu'en 2038.
En contrepartie, les Britanniques pourront exporter plus facilement leurs produits alimentaires vers le marché européen, grâce à un "alignement dynamique et rapide" du Royaume-Uni sur les règles sanitaires européennes.
La suppression des formalités administratives et douanières sur la "grande majorité" des produits animaux et végétaux, était une des priorités du gouvernement travailliste, alors que les exportations britanniques ont nettement reculé depuis le Brexit.
La Cour de justice de l'Union européenne sera l'autorité en dernier ressort, une concession susceptible de braquer un peu plus les défenseurs du Brexit.
Londres et Bruxelles se sont aussi entendus pour coopérer sur les quotas d'émission, permettant in fine aux entreprises britanniques d'échapper à la taxe carbone de l'UE.
Selon Downing Street, ces mesures économiques doivent apporter "près de 9 milliards de livres (10,7 milliards d'euros) à l'économie britannique d'ici 2040".
- "Capitulation" -
Les discussions doivent en revanche se poursuivre sur la mobilité des jeunes.
Les deux parties se sont engagées à avancer vers un programme de visas permettant aux jeunes européens d'étudier ou travailler au Royaume-Uni et vice-versa.
De même, Bruxelles et Londres se sont mis d'accord pour discuter d'un éventuel retour du Royaume-Uni au sein du programme d'échange étudiant européen Erasmus.
Le sujet est sensible côté britannique, avec la montée en puissance du parti europhobe et anti-immigration Reform UK dirigé par l'ex-champion du Brexit Nigel Farage.
"Aucune ligne rouge n'a été franchie" de part et d'autre, a fait valoir une source diplomatique européenne.
Ces dernières semaines, Keir Starmer avait répété ses conditions : pas question de revenir dans le marché commun ni dans l'union douanière, pas question de rétablir la libre circulation.
Lundi, le vice-président de Reform UK Richard Tice a toutefois accusé le gouvernement d'avoir "capitulé" devant l'UE.
"Nous redevenons soumis aux règles de Bruxelles", a aussi dénoncé la cheffe de l'opposition conservatrice Kemi Badenoch.
S.Gregor--AMWN