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Inondations: la colère monte en Indonésie face à la lenteur de l'aide
Le mécontentement grandit en Indonésie face à la lenteur de l'aide, dans des régions parfois encore isolées où plus de 750 personnes ont été tuées dans les inondations qui ont frappé également le Sri Lanka pour un bilan total dépassant les 1.300 morts.
Les pluies torrentielles de la mousson, associées à deux cyclones tropicaux distincts la semaine dernière, ont déversé des trombes d'eau sur certaines régions de Sumatra (Indonésie), ainsi que sur l'ensemble du Sri Lanka, le sud de la Thaïlande et le nord de la Malaisie.
En Indonésie, le dernier bilan fait état de 753 morts avec un nombre de disparus qui ne cesse d'augmenter et est passé à 650.
Selon les organisations humanitaires, l'ampleur du défi est presque sans précédent, même pour cet immense pays de 280 millions d'habitants régulièrement touché par des désastres naturels, comme le tsunami de 2004.
"Répondre à cette situation représente un défi logistique considérable", a déclaré Ade Soekadis, directeur exécutif de Mercy Corps Indonesia, une organisation humanitaire. "L'ampleur des dégâts et la superficie de la zone touchée sont vraiment énormes".
La situation va "devenir plus problématique à mesure que le temps passe", a-t-il encore mis en garde.
- "Comme un séisme" -
Reinaro Waruwu, 52 ans, rencontré par l'AFP dans un centre d'évacuation à Padan (Sumatra nord), s'est dit "déçu" de la lenteur de l'aide.
"Certains ont dû attendre un jour et une nuit avant de recevoir de l'aide, et n'ont donc pas pu être sauvés", a-t-il affirmé.
"Je suis frustré, inutile de le répéter. La réponse (des autorités, ndlr) a été lente", a-t-il ajouté.
Comme beaucoup d'autres sinistrés, il dépeint une catastrophe sans précédent.
"C'est arrivé comme un tremblement de terre... Je me suis dit: +Eh bien, si je dois mourir, qu'il en soit ainsi+", a-t-il dit, avant fondre en sanglots, alors que ses voisins ont été ensevelis vivants.
"C'était la première fois que je voyais de tels flots déferler", témoigne de son côté Hamida Telaumbaunua, une femme de 37 ans, dont la maison a été entièrement détruite.
"Il est difficile d'imaginer ce qui nous attend. Tant qu'on est là, ça va peut-être, mais après... je ne sais pas ce qui va se passer", poursuit-elle.
Le système météorologique exceptionnel qui a frappé l'Indonésie a également provoqué de fortes pluies en Thaïlande, faisant au moins 176 morts, et en Malaisie, où deux personnes ont perdu la vie.
De vastes zones de ces pays mais aussi des Philippines, du Vietnam, de Birmanie, ainsi que des portions du Cambodge et du Laos, ont enregistré des cumuls de pluie jamais observés en novembre par l'Agence américaine d'observation océanique et atmosphérique (NOAA) depuis 2012.
La quasi-totalité du Sri Lanka a également connu des pluies record, selon l'analyse par l'AFP de ces données météorologiques américaines.
D'après les experts, le changement climatique engendre des épisodes de pluie plus intenses car une atmosphère plus chaude contient davantage d'humidité, et des températures plus élevées dans les océans peuvent amplifier les tempêtes.
- Le Sri Lanka "ouvert" aux touristes -
Au Sri Lanka, le bilan s'établit à au moins 465 morts, 366 disparus et plus d'1,5 million de sinistrés, soit la plus grave catastrophe naturelle subie par l'île d'Asie du Sud depuis le tsunami de 2004.
Le gouvernement a estimé mercredi à 6 ou 7 milliards de dollars le coût de la reconstruction, dans un pays en phase de fragile reprise économique depuis la crise historique qui l'a ruiné en 2022.
Le commissaire général du gouvernement en charge des services essentiels, Prabath Chandrakeerthi, a annoncé le versement d'une aide de 2,5 millions de roupies srilankaises (7.500 euros) à chaque famille dont le logement a été détruit, et de 25.000 roupies (75 euros) à toutes celles qui doivent procéder au nettoyage de leur maison.
Contrairement à l'Indonésie, le Sri Lanka a déclaré l'état d'urgence et appelé la communauté internationale à l'aide.
Malgré la catastrophe, l'île, qui dépend fortement du tourisme, a accueilli mardi un paquebot de croisière de luxe au port de Colombo.
Cette arrivée envoie "un message clair au monde entier: le Sri Lanka est sûr, ouvert et prêt à accueillir à nouveau les visiteurs", a indiqué l'office du tourisme du pays.
burs-sah-ebe/tmt
F.Schneider--AMWN