-
La Cour suprême se penche sur les droits de douane massifs imposés par Trump
-
Foot: Mbappé et le PSG ont rendez-vous aux prud'hommes le 17 novembre
-
Bruxelles voudrait parachever le réseau à grande vitesse européen d'ici 2040
-
La discrétion, gage de survie des postes de commandement dans la guerre de haute intensité
-
L'humour, les pubs, le courage: le prince Harry rend hommage à l'identité britannique
-
XV de France: quels Bleus pour retrouver les Springboks deux ans après ?
-
Au Soudan, des images satellite pour témoigner des massacres d'El-Facher
-
Thomas Pesquet et Étienne Klein défendent "un optimisme raisonné" dans un livre
-
Bouygues s'associe au projet de centrale Sizewell C au Royaume-Uni
-
Île d'Oléron: un conducteur blesse 10 personnes, enquête pour tentatives d'assassinats
-
La Bourse de Paris sans direction claire dans un environnement d'aversion pour le risque
-
La Chine prolonge la suspension de droits sur les produits américains, dans un nouvel acte de détente
-
Foot: le PSG sur un fil face à la perpétuelle menace des blessures
-
Un homme "meurtri" qui reconnaît des "erreurs" : l'ex-roi d'Espagne Juan Carlos publie ses mémoires
-
Soudan: 40 morts au Kordofan, les combats s'intensifient dans la région
-
Enhanced Games: "je ne fais de mal à personne", se défend Mouhamadou Fall (à l'AFP)
-
Premières heures de semi-liberté pour Kohler et Paris à l'ambassade de France à Téhéran
-
Recrutés par les réseaux, ces mercenaires irakiens morts pour la Russie
-
"Personne ne pouvait les arrêter": les paramilitaires accusés de viols systématiques au Soudan
-
Sous haute tension, Shein ouvre à Paris son premier magasin pérenne au monde
-
Survols de drones: la Belgique s'inquiète de la multiplication des incidents
-
En Iran, premières heures de semi-liberté pour Kohler et Paris à l'ambassade de France
-
Covid: une étude appuie l'intérêt de la vaccination des enfants et adolescents
-
C1: contre l'Atalanta, des blessés, un piège et un tatouage pour l'OM
-
Les rappeurs d'extrême droite gagnent des fans sur la scène germanophone
-
Spotify accusé dans une plainte de fraude aux écoutes
-
Shein s'installe à Paris sous haute tension
-
Recrutés par les réseaux, ces mercenaires irakiens morts en Russie
-
Philippines: le typhon Kalmaegi tue plus de 90 personnes
-
Aux Etats-Unis, la paralysie budgétaire bat un record de longévité
-
Au moins sept morts dans l'accident d'un avion-cargo aux États-Unis
-
Mamdani élu maire de New York, soirée de revers pour Trump
-
Un avion-cargo s'écrase aux Etats-Unis, au moins sept morts
-
Mamdani élu maire de New York, revers pour Trump
-
Mamdani, nouvelle bête noire de Trump, élu maire de New York
-
Mamdani, opposant résolu de Trump, aux portes de la mairie de New York
-
Australie: Reddit et Kick ajoutés à la liste des réseaux sociaux interdits aux moins de 16 ans
-
Un avion-cargo s'écrase aux Etats-Unis, au moins trois morts et 11 blessés
-
Climat: l'Europe prolonge le suspense avant la COP
-
Etats-Unis: un avion-cargo s'écrase près de l'aéroport de Louisville
-
Ligue des champions: le Bayern fait tomber Paris, Liverpool domine le Real
-
Ligue des champions: le PSG tombe face au Bayern, toujours invaincu, et perd Dembélé et Hakimi
-
Ligue des champions: Monaco s'impose avec courage à Bodoe/Glimt et se relance
-
Ligue des champions: Liverpool rugit de plaisir contre le Real Madrid
-
Ligue des champions: la poisse poursuit le PSG, qui tremble pour Dembélé et Hakimi
-
Décollage réussi pour la fusée européenne Ariane 6 en Guyane
-
Wall Street termine en baisse, s'inquiète de niveaux de valorisation trop élevés
-
Le président syrien à la Maison Blanche le 10 novembre
-
"L'avenir d'ArcelorMittal France incertain", plan social "ou non", selon un rapport d'expertise
-
Pays-Bas: le centriste Jetten lance les négociations de coalition, Wilders concède sa défaite
La France a échappé au pire malgré une production électrique au plus bas depuis 30 ans
Jamais la France n'avait produit aussi peu d'électricité depuis 1992, mais le pays s'est montré "résilient": le gestionnaire du réseau de transport d'électricité RTE a tiré jeudi le bilan d'une année de tous les records, marquée par une production nucléaire et hydraulique historiquement faibles.
En pleine crise gazière mondiale, alimentée par des craintes de rupture d'approvisionnement depuis la guerre en Ukraine et la fermeture des gazoducs russes, la France a dû également affronter en parallèle une crise électrique inédite en 2022.
La production totale d'électricité s'est en effet effondrée à "son plus bas niveau depuis 1992", quand la France comptait neuf millions d'habitants de moins qu'aujourd'hui. Par rapport à 2021, cette production totale a reculé de 15%, principalement "en raison de la faible production nucléaire et hydraulique", a indiqué RTE dans un communiqué.
Seulement 62,7% de l'électricité était d'origine nucléaire l'an dernier dans le pays, contre 69% en 2021 et plus de 70% auparavant en France.
L'exploitant EDF a en effet cumulé les ennuis entre la découverte de corrosion sur des tuyauteries cruciales pour la sûreté des centrales nucléaires et les retards pris dans les maintenances à cause du Covid. Résultat: en 2022, la disponibilité moyenne du parc de 56 réacteurs est tombée à 54% (contre 73% sur la période 2015-2019), menaçant le pays de coupures électriques en plein hiver.
Jamais aussi peu de térawattheures d'origine nucléaire n'avaient été produits depuis 1988, avant la fin de la construction du parc nucléaire, soit une production de 279 TWh en 2022, bien loin de ses 430 TWh en 2005.
Or la France n'a pas pu non plus compter sur l'électricité des barrages, mis à mal par une météo exceptionnellement chaude et sèche. Encore un record battu: la production a atteint son "plus bas niveau" depuis la sécheresse de 1976, une baisse de 20% par rapport à la moyenne 2014-2019.
- Importatrice nette d'électricité -
Malgré cette crise sans précédent depuis le choc pétrolier des années 70, "la France a montré sa résilience et sa sécurité d'approvisionnement a été garantie", a déclaré lors d'une conférence de presse Xavier Piechaczyk, président du directoire de RTE.
La France, comme ses voisins européens, a eu de la chance avec un automne et début d'hiver doux qui ont retardé l'allumage des radiateurs. En outre, "la mobilisation" volontaire des particuliers et entreprises, appelés depuis octobre à la sobriété par le gouvernement, "a joué un rôle important", même si certaines industries énergivores ont aussi levé le pied sous l'effet de la flambée des prix de l'électricité, corrélés à ceux du gaz.
Le pays a donc évité le scénario noir de coupures en fin d'année, grâce aussi aux importations d'électricité et à la remontée du parc nucléaire à l'automne.
Par rapport aux valeurs moyennes historiques (2014-2019), la consommation en 2022 a reculé de 4,2% à 459,3 TWh, et même de 9% au dernier trimestre.
Comme la production a baissé plus que la consommation, la France a dû compenser en faisant tourner ses centrales à gaz et en important l'électricité de ses voisins, sans pouvoir autant exporter qu'auparavant.
Conséquence: la France est devenue importatrice nette d'électricité en 2022, du jamais vu depuis 1980 selon RTE.
Mais contrairement à d'autres, le pays n'a pas signé le grand retour du charbon qui n'a pesé qu'à hauteur de 0,6% dans le "mix" de production. "On peut affirmer que la sortie du charbon est quasiment effective en France", a résumé Maïté Jaureguy-Naudin, directrice statistiques et valorisation des données.
Il en est autrement pour la production électrique à partir de gaz, qui est allée jusqu'à prendre la place de l'éolien derrière le nucléaire et l'hydraulique en 2022.
Cette sollicitation du gaz, surtout fossile en France, explique "le coût environnemental de la crise énergétique". La production électrique est responsable de 25 millions de tonnes de CO2, contre 21,5 en 2021, selon RTE.
L'année restera celle aussi d'une progression dans la transition énergétique avec la mise en service de 5 gigawatts d’installations renouvelables, encore un record battu selon RTE.
L’électricité produite en France en 2022 est restée à 87% d'origine décarbonée, contre environ 91% sur la période 2014-2021. Mais RTE prévient: "une accélération demeure toujours indispensable".
H.E.Young--AMWN