
-
Pour Trump, ce serait "stupide" de refuser l'avion présidentiel offert par le Qatar
-
Costumes de scène, partitions, correspondances: Line Renaud fait don de ses archives à l'Etat
-
Uruguay: l'ancien président "Pepe" Mujica en phase terminale, selon sa femme
-
Le monde politique s'enflamme pour le comté
-
Royaume-Uni: sous pression sur l'immigration, Starmer promet de "reprendre le contrôle" des frontières
-
Un Trump combatif s'envole pour le Golfe
-
Chlordécone: l'État condamné à indemniser deux ex-ouvrières agricoles en Martinique
-
Trump promet de réduire drastiquement le prix des médicaments aux Etats-Unis
-
La Bourse de Paris termine en hausse après les annonces commerciales sino-américaines
-
Le Scouarnec, "totalement responsable de ses actes" et toujours dangereux, selon les psychiatres
-
Tennis: Sinner enchaîne à Rome, Gauff et Paolini en quarts
-
Birmanie: une frappe aérienne de la junte sur une école pendant la trêve tue 22 personnes, selon des témoins
-
Semaine cruciale au Congrès américain pour Trump et son programme
-
Les Bourses européennes terminent en hausse après les annonces de Washington et Pékin
-
Foot: Carlo Ancelotti, le succès d'un homme tranquille
-
Foot: Ancelotti au chevet du Brésil en vue du Mondial-2026
-
Premières salves de l'accusation au procès pour trafic sexuel de P. Diddy
-
Retour au calme à la frontière Inde-Pakistan, Modi promet une "réponse ferme" en cas d'attaque
-
Albanie: vers un quatrième mandat pour Edi Rama selon des résultats partiels
-
Lidl : appel à la grève illimitée en France à partir de jeudi
-
Cannes se prépare, à la veille d'un festival marqué par les tensions mondiales
-
Ouverture des débats sur la fin de vie dans l'hémicycle de l'Assemblée
-
Les marchés mondiaux profitent de la suspension des droits de douane entre Chine et Etats-Unis
-
Rodolphe Saadé s'invite au capital des cinémas Pathé
-
Wall Street ouvre en fanfare après les annonces de Washington et Pékin
-
Allemagne: appel à la grève dans les usines Ford mercredi
-
Grand Prix de France: un week-end parfait pour la moto française au Mans
-
Retour du calme à la frontière de l'Inde et du Pakistan, allocution attendue de Modi
-
Play-offs NBA: Oklahoma City égalise contre Denver, Indiana détruit Cleveland et mène 3-1
-
Dans les coulisses de la nouvelle série Canal+ "Plaine orientale" tournée en Corse
-
Trump annonce un décret pour faire baisser les prix des médicaments aux Etats-Unis
-
Des ténèbres à la lumière: la renaissance de Tifany Huot-Marchand après un terrible accident
-
Léon XIV plaide pour les journalistes emprisonnés, Zelensky l'invite en Ukraine
-
Nissan prévoit 10.000 nouvelles suppressions d'emplois
-
Léon XIV demande la libération des journalistes emprisonnés
-
Cinéma: la famille Saadé entre au capital de Pathé à hauteur de 20%
-
Öcalan, l'icône kurde, de la guerre à la paix
-
Royaume-Uni: sous pression sur l'immigation, Starmer promet de "reprendre le contrôle" des frontières
-
La Bourse de Paris portée par les annonces commerciales sino-américaines
-
Etats-Unis et Chine mettent leur guerre commerciale sur pause
-
Le Hamas va libérer un otage israélo-américain lundi après des contacts avec Washington
-
Le coût du projet d'enfouissement des déchets radioactifs Cigéo revu en hausse, jusqu'à 37,5 milliards d'euros
-
Turquie: le PKK annonce sa dissolution et la fin de la lutte armée
-
Chikungunya: les Etats-Unis restreignent à leur tour l'usage du vaccin Valneva
-
A New York, depuis sept décennies, la clim de l'ONU pompe l'eau de l'East River
-
Le Hamas va libérer un otage israélo-américain lundi ou mardi après des contacts avec Washington
-
Le calme revenu à la frontière de l'Inde et du Pakistan, leurs généraux reprennent langue
-
Présidentielle en Pologne : Mentzen, multimillionnaire d'extrême droite et star d'Internet
-
Nawrocki: un historien passionné du monde criminel en lice pour la présidence polonaise
-
Trzaskowski: un europhile polyglotte favori de la course à la présidence polonaise

Sud du Brésil: après des inondations ravageuses, remettre à flot l'économie
Terres agricoles abîmées, usines à l'arrêt: les inondations historiques qui ont frappé le sud du Brésil ont mis dans les cordes une économie dynamique, qui doit à présent évaluer les dégâts et parer au plus urgent pour survivre.
"Nous n'avons jamais subi de telles pertes", a résumé cette semaine Gedeao Pereira, président de la Fédération des agriculteurs de l'Etat du Rio Grande do Sul (Farsul).
"C'est une destruction généralisée, surtout dans la région centrale de notre Etat", a-t-il insisté en conférence de presse.
Le Rio Grande do Sul est le sixième Etat le plus peuplé du Brésil, avec près de 11 millions d'habitants, et l'un des plus riches de la première économie d'Amérique latine.
Cela fait un mois qu'il a été accablé par des inondations dévastatrices avec, au-delà des dégâts matériels, un terrible bilan humain: quelque 170 morts, des dizaines de disparus et plus de 600.000 personnes ayant dû quitter leur domicile.
C'est une région avant tout agricole, où l'on produit notamment du soja. Cela se reflète sur l'industrie, où le secteur de la viande est un des plus dynamiques.
Neuf usines sur dix dans la région ont été affectées par les inondations, selon la fédération locale de l'industrie. La Farsul estime que les grands exploitants agricoles ont perdu jusqu'à 25 millions de réais (environ 4,5 millions d'euros).
"Plus on visite (des zones sinistrées), plus on est impressionné par l'étendue des dégâts", souligne M. Pereira.
Voici les principaux défis à relever pour l'économie du Rio Grande do Sul:
- Priorité: rétablir le transport -
Les crues ont détruit des ponts et endommagé des routes, compliquant à l'extrême aussi bien le transport de marchandises que l'approvisionnement en matières premières.
Sans compter les dégâts causés par les inondations au sein même d'usines, empêchant la reprise de la production.
"Le plus urgent, c'est de rétablir la mobilité", dit à l'AFP Angelo Fontana, président de la Chambre de l'industrie, du commerce et des services de la vallée de Taquari, l'une des zones les plus touchées, dans la région centrale du Rio Grande do Sul.
Fondée il y a 90 ans, son entreprise de produits chimiques, Fontana, qui emploie 250 personnes, n'a toujours pas repris sa production, dans la localité d'Encantado. D'immenses entrepôts de produits chimiques à l'extérieur de l'usine sont à présent penchés comme la tour de Pise après avoir subi la force du courant.
- Aides financières indispensables -
L'une des principales mesures annoncées récemment par le gouvernement fédéral est la mise à disposition par la banque publique de développement BNDES de 15 milliards de réais (environ 2,7 milliards d'euros) de crédits à faibles taux d'intérêt pour les entreprises. D'autres crédits sont disponibles pour les agriculteurs.
Mais Gedeao Pereira dit à l'AFP qu'il aurait préféré des "mesures plus consistantes", et notamment "des délais de remboursement plus longs, jusqu'à 20 ans".
Les aides gouvernementales "sont positives, mais il faut davantage de crédit", affirme Carlos Joel da Silva, président de la Fédération des travailleurs agricoles du Rio Grande do Sul, qui représente 700.000 petits producteurs.
Selon lui, les agriculteurs auront de lourdes dépenses rien que pour revitaliser leurs terres et les rendre à nouveau fertiles.
- Cap sur la prévention -
Dans une région qui a subi quatre événements climatiques extrêmes en moins d'un an, les acteurs économiques ont compris qu'il était essentiel d'élaborer des plans de prévention.
Grâce à ce type de plan, l'entreprise Fontana a "limité les dégâts".
"Dès que nous avons vu les prévisions de nouvelles pluies torrentielles, nous avons retiré les équipements et les composants électroniques", raconte le directeur de l'usine, Ricardo Fontana.
- Retenir la main d'oeuvre -
Son collègue Angelo Fontana craint également un "exode de la main d'oeuvre" disponible dans le Rio Grande do Sul.
Près de 10% de ses employés ont exprimé le désir de partir. "Il faut leur donner des solutions de logement, pour qu'ils retrouvent de la stabilité", déclare-t-il.
Pour Carlos Joel da Silva, certains petits producteurs ruraux, qui se remettent à peine de plusieurs années de sécheresse, risquent de devoir "chercher d'autres terres".
Alexandre Becker, producteur laitier de la vallée de Taquari qui a perdu une grande partie de la nourriture stockée pour ses vaches, ne va pas pouvoir conserver tout son bétail.
Si dans les prochains mois ça ne s'améliore pas, "on pourrait mettre fin à notre activité", prévient-il.
P.Santos--AMWN