-
Prises de bénéfices à Wall Street dans un marché peu fréquenté
-
Naufrage au large de la Malaisie: "j'ai vu un enfant se noyer", témoigne un rescapé
-
La demande de suspension de la plateforme Shein en France examinée par le tribunal de Paris le 26 novembre
-
Turquie: le maire d'opposition d'Istanbul poursuivi pour 142 infractions
-
A Niagara, un G7 élargi cherchera une réponse commune sur l'Ukraine face à Moscou
-
Des députés britanniques s'inquiètent du sort de manchots de l'Aquarium de Londres
-
Son DG démissionnaire appelle la BBC à "se battre" pour défendre son journalisme
-
Manifestation à Belgrade contre un projet immobilier du gendre de Trump
-
Douze morts dans un attentat-suicide des talibans pakistanais à Islamabad
-
La BBC doit "se battre" pour défendre son journalisme, dit le DG sortant
-
Première victoire judiciaire des auteurs allemands contre OpenAI
-
Vietnam: un typhon fait apparaître une épave ancienne au large d'un port historique
-
Birmanie: démolition partielle d'un centre d'arnaques après des raids de la junte, selon des images satellites
-
OpenAI a enfreint les droits d'auteurs de chansons, estime la justice allemande
-
Philippines: le typhon Fung-wong fait 25 morts, Taïwan en alerte
-
Après la dermatose, les éleveurs des Alpes reconstituent leurs troupeaux
-
Foot: Cristiano Ronaldo affirme que le Mondial-2026 sera "à coup sûr" son dernier
-
Macron commémore le 11-Novembre et honore les incorporés de force dans l'armée allemande
-
Au large d'îles taïwanaises, les garde-côtes à l'affût des intrusions chinoises
-
En Irlande, la bataille pour le climat se joue dans les champs
-
En Israël, Hadar Goldin inhumé 11 ans après avoir été tué à Gaza
-
Pakistan: 12 morts dans un attentat-suicide à Islamabad
-
Le pouvoir "immense" des entreprises, préoccupation "majeure" pour le chef des droits de l'homme de l'ONU
-
Du cinéma muet à la téléréalité, la place unique des mormons dans la culture américaine
-
Le Premier ministre indien qualifie l’explosion meurtrière à Delhi de "complot"
-
Abdeslam envisage une démarche de justice restaurative avec des victimes du 13-Novembre, selon son avocate
-
L’injection de requêtes, nouvelle arme des pirates pour contrôler votre IA
-
Plus de risques et moins de solutions: l'angoisse des betteraviers français
-
La Bourse de Paris ouvre en hausse pour une séance au ralenti
-
En marge de la COP30, une favela de Belem étouffe
-
"Le sang coulait encore": le calvaire des réfugiés d’El-Facher arrivés au Tchad
-
Dix ans après le 13-Novembre, la Croix-Rouge face aux cicatrices de la "médecine de guerre"
-
L'Inde promet que les responsables de l’explosion d'une voiture à Delhi seront jugés
-
Pérou: saisie de plus de six tonnes d'ailerons de requins destinés à l'Asie
-
Ligue des champions féminine: le redoutable Wolfsburg pour l'OL, déplacements relevés pour le PSG et le PFC
-
NBA: les Pistons enchaînent une 7e victoire, Wembanyama tire les Spurs
-
IA, robots et quantique au cœur du Web Summit de Lisbonne
-
Les Irakiens aux urnes pour élire un nouveau Parlement
-
Inde: enquête sur l'explosion d'une voiture à New Dehli
-
Le Congrès américain avance vers une fin de la paralysie budgétaire
-
La Syrie rejoint la coalition antijihadiste après une visite historique à Washington
-
Trump a reçu le président syrien lors d'une visite historique
-
L'ex-compagne de Salah Abdeslam mise en examen pour une clé USB illégale et un projet d'attentat
-
Masters ATP: Sinner soigne son entrée, Fritz écoeure Musetti
-
Colombie: le fils du président Petro inculpé pour corruption
-
Wall Street termine en hausse, espère un déblocage budgétaire
-
Trump a reçu le président syrien pour une rencontre historique
-
Israël: le chef d'état-major demande une "enquête systémique" sur le 7-Octobre
-
Trump a reçu le président syrien, une rencontre historique et discrète
-
France: des appels au boycott menacent la 53e édition du festival de BD d'Angoulême
Grèce: le stress au quotidien des habitants d'Amorgos secoués par des séismes
Tous les établissements scolaires sont fermés et l'état d'urgence est en vigueur. Sur l'île grecque d'Amorgos, en mer Egée, les habitants vivent dans le stress permanent alors que la terre tremble sous leurs pieds depuis fin janvier.
"Madame, encore un séisme ! On doit se mettre sous notre lit ?". Depuis trois semaines, Dionysia Kobaiou est confrontée "à l'angoisse et au stress" de ses petits élèves de 6 et 7 ans.
Cette institutrice fait classe à distance depuis que les autorités grecques ont décidé de fermer les écoles de plusieurs îles, dont celles d'Amorgos et de sa voisine, la mondialement célèbre Santorin, au moins jusqu'au 21 février.
Après quelques jours de relative accalmie, un nouveau séisme de magnitude 5,1, dont l'épicentre est situé en mer, a secoué l'île lundi, soit l'un des plus forts enregistrés jusqu'ici.
C'est "comme pendant la pandémie" de Covid-19, explique l'enseignante à l'AFP alors que plus de 250 enfants et adolescents sont scolarisés à Amorgos.
Mais en 2020 et 2021, "on pouvait rester chez soi et se protéger (du virus) alors qu'en ce moment, à chaque instant, on ne sait pas ce qu'il peut arriver", poursuit-elle.
- Essaim sismique -
Amorgos, comme Santorin, est frappée par une activité sismique hors norme qui intrigue les scientifiques.
Entre le 26 janvier et le 14 février, plus de 19.200 tremblements de terre ont été enregistrés au large des deux îles de l'archipel des Cyclades, selon le laboratoire de sismologie de l'Université d'Athènes (EKPA).
Cet essaim sismique n'a jusqu'ici fait ni victime ni dégât important.
Sur cette île sauvage et rocailleuse, à plus de 9 heures de ferry en hiver du Pirée, les 1.900 habitants permanents "n'ont pas quitté l'île (comme à Santorin) à part quelques-uns pour des raisons professionnelles ou sanitaires", constate le maire, Lefteris Karaiskos.
Beaucoup de ces séismes sont de trop faible intensité pour être perçus mais le plus fort, de magnitude 5,3, le 10 février, a été ressenti jusqu'à Athènes.
Ce soir-là, Sotiris se trouvait dans sa cuisine. "On s'est précipité dehors car on a eu peur!", raconte cet homme qui n'a pas souhaité donner son nom de famille, en charriant des matériaux de construction dans sa brouette.
"Mais vous savez en Grèce, on est habitués aux séismes", ajoute-t-il.
Entre les chapelles aux coupoles chaulées, grenouilles et chatons se partagent les ruelles assoupies où tavernes et cafés sont fermés pour l'hiver.
Les secousses ont frappé l'île "en continu, cela ne s'arrêtait pas", renchérit Poppi Prasinou, qui installe ses cagettes de légumes devant sa supérette.
- Fatigués -
"Les gens commencent à être fatigués", souligne cette mère de deux enfants.
Amorgos, comme trois autres îles des Cyclades, a été décrétée en état d'urgence jusqu'au 11 mars. Des renforts de secouristes notamment ont été dépêchés d'Athènes.
Sur le port de Katapola, installés devant leur café grec matinal, les anciens se souviennent.
En 1956, un séisme de 7,5 à 7,7 suivi d'un tsunami avec des vagues de 20 m de hauteur avait dévasté Amorgos.
"Il n'y avait ni information, ni rien du tout à l'époque", retrace Vaggelis Mendrinos, 83 ans. "Nous avons été terrorisés (...) On ne veut pas revoir ça!".
Au bord de la falaise, un groupe de pompiers observe l'îlot d'Anydros au sud-ouest d'Amorgos. C'est au large de cette terre inhabitée qu'est répertorié l'épicentre de la plupart des séismes.
La zone autour d'Amorgos présente six failles et des équipes de sismologues installent de nouveaux capteurs pour tenter de mieux cerner le phénomène.
Dans la campagne, les moutons sont lancés dans un concours de bêlements alors que des éleveurs ont constaté une nervosité inhabituelle dans les troupeaux à force de sentir la terre trembler sous leurs pattes.
Au monastère de la Chozoviotissa, pourtant construit dans la roche et accroché à la falaise, seuls les tremblements de terre perturbent un peu la vie des deux moines et du bénévole qui vivent quasiment reclus l'hiver.
"Ici, c'est le meilleur endroit pour partir un peu plus vite au ciel", sourit le bénévole Constantin Papakonstantinou en désignant l'immensité de la mer Egée au pied du monastère.
Pourtant, une autre inquiétude commence à poindre dans ces Cyclades très prisées des touristes.
Quel impact ces tremblements de terre auront-ils sur la saison qui prendra son envol dans deux mois à peine ?
Amorgos accueille 100.000 touristes par an, selon son maire.
"Ne faites pas peur aux gens sinon ils ne viendront pas cet été !", enjoint d'ailleurs un habitant à l'AFP.
H.E.Young--AMWN