-
Le parquet de Paris enquête sur une possible "promotion du suicide" par TikTok
-
Le procès du cimentier Lafarge pour financement du terrorisme s'ouvre sur des débats procéduraux
-
Soudan: le ministre de la Défense affirme que la guerre va continuer
-
En plein scandale, Shein s'apprête à s'installer au BHV à Paris
-
Lula ne veut pas d'une "invasion terrestre" américaine du Venezuela
-
Isabelle Ithurburu relance "Stars à domicile" sur TF1 plus de 20 ans après
-
Lecornu promet de "protéger" Exaion, une pépite d'EDF lorgnée par l'américain Mara
-
Les Bourses mondiales soufflent, les investisseurs prennent des bénéfices
-
Aux Etats-Unis, record en vue pour la paralysie budgétaire
-
Violences électorales: la Tanzanie lève le confinement mais veut bloquer la diffusion d'images sanglantes
-
Décès de l'ancien vice-président américain Dick Cheney
-
Claude Bébéar, figure du capitalisme français et fondateur de l'assureur Axa, est décédé
-
Les surfeurs restent sur leur soif après la disparition de la vague de Munich
-
Le typhon Kalmaegi fait au moins une quarantaine de morts aux Philippines
-
La "crise des inégalités" économiques menace la démocratie, selon un rapport du G20
-
Masters WTA: Gauff relancée après sa victoire face à Paolini, éliminée
-
Les Bourses mondiales souffrent d'un retour de l'aversion pour le risque
-
Wall Street recule, à cause de prises de bénéfices
-
Assises de la mer: Macron plaide pour les "champions", CMA CGM donne des gages
-
New York élit son maire: Mamdani, farouche opposant à Trump, net favori
-
Dans les régions afghanes frappées par des séismes, l'angoisse de l'hiver
-
Victoire en justice pour le militant britannique d'extrême droite Tommy Robinson
-
Le Nigeria répond à Trump qu'il ne tolère aucune persécution religieuse
-
David Beckham décoré par Charles III lors d'une cérémonie au château de Windsor
-
Le procès du cimentier Lafarge pour financement du terrorisme s'est ouvert à Paris
-
XV de France: Le Garrec en pole position devant Lucu comme N.9 face aux Springboks
-
Le Goncourt attribué à Laurent Mauvignier pour "La maison vide"
-
Super Lune: une Lune un peu plus grosse et lumineuse mercredi
-
Climat: réchauffement de moins de 2 degrés en 2100 "hors de portée", pour TotalEnergies
-
Répliques de missiles et faux cercueils israéliens: l'Iran commémore la prise de l'ambassade américaine
-
Une conférence Travail et Retraites pour relancer le dialogue social mais sans le Medef
-
XV de France: Le Garrec probable N.9 contre les Springboks
-
Le prix Goncourt attribué à Laurent Mauvignier pour "La maison vide"
-
Décès de l'ancien vice-président américain Dick Cheney à 84 ans (médias)
-
Budget: Macron critique ceux qui empêchent les "champions" d'avancer
-
Doutes sur l'IA et les taux, prises de bénéfices: les Bourses reculent
-
La conférence Travail et Retraites, pour relancer le dialogue social avant la campagne présidentielle
-
Rugby: avant les retrouvailles avec l'Afrique du Sud, les Bleus dédramatisent
-
Turquie: espoir de libération pour l'opposant Demirtas après une décision européenne
-
En Cisjordanie, Basel Adra documente "l'impunité israélienne" au quotidien
-
Soudan: efforts pour un cessez-le-feu avant que la guerre ne soit "incontrôlable"
-
Le typhon Kalmaegi inonde le centre des Philippines et fait 26 morts
-
La Bourse de Paris plombée par des prises de bénéfices les marchés européens
-
Le typhon Kalmaegi inonde le centre des Philippines et fait cinq morts
-
Transat Café L'Or: l'élan retrouvé de Jérémie Beyou
-
Climat: l'Europe en quête d'un compromis de dernière minute avant la COP
-
Doutes sur l'IA et les taux, prises de bénéfices: les Bourses chutent
-
Carburant de "sang": ces chauffeurs routiers qui défient la mort pour ravitailler Bamako
-
Tesla: le fonds souverain norvégien opposé au plan de rémunération colossal de Musk
-
Après un raid dans un centre d'arnaque en ligne en Birmanie, ruée vers d'autres usines clandestines
La gauche défile à Paris, Mélenchon entrevoit un "nouveau Front populaire"
Un début de "nouveau Front populaire", prédit Jean-Luc Mélenchon: des milliers de personnes ont participé dimanche à Paris à une "marche contre la vie chère et l'inaction climatique" organisée par la gauche unie dans la Nupes, qui veut contribuer à l'ébullition sociale de l'automne.
"C'est la grande conjonction, c'est nous qui la commençons avec cette marche qui est un immense succès", s'est félicité le leader de LFI Jean-Luc Mélenchon sur un camion au milieu de la foule, en annonçant "la construction d'un nouveau Front populaire qui exercera le pouvoir dans le pays le moment venu".
Le ministre des Comptes publics Gabriel Attal a lui fustigé "une marche des partisans du blocage du pays".
Sur TF1 dans la soirée, la Première ministre Elisabeth Borne n'a pas commenté la manifestation. Mais elle a tenté de désamorcer par avance toute contagion: "Je le dis clairement, toutes les entreprises qui le peuvent doivent ouvrir des négociations et augmenter les salaires, répondre à l'attente des salariés".
Selon LFI, ils étaient 140.000 participants dimanche, mais seulement 30.000 selon une source policière et 29.500 selon un comptage réalisé du cabinet Occurrence pour un collectif de médias, dont l'AFP.
"Nous avons d'ores et déjà réussi notre pari. Ce n'est qu'un début", s'est réjouie la députée LFI Aurélie Trouvé, cheville ouvrière de la marche pour laquelle une centaine de bus avaient été affrétés de toute la France.
"Le message est simple: nous voulons un meilleur partage des richesses", a lancé le numéro un du PS Olivier Faure lors de ce "meeting en marchant".
Pour Christopher Savidan, militant LFI de 47 ans, au chômage depuis cinq ans, "il est temps de se réveiller": "Les gens en haut sont hors sol" et "la logique veut que toutes les luttes s'agglomèrent".
Au milieu des drapeaux, toute la gauche était représentée, des députés LFI Manuel Bompard et Clémentine Autain aux écologistes Sandrine Rousseau et Eric Piolle, en passant par Philippe Poutou (NPA). Le poing levé, Jean-Luc Mélenchon, cravate rouge et cocarde tricolore au revers de la veste, est arrivé au côté de la Prix Nobel de Littérature Annie Ernaux.
"Canicule sociale, le peuple a soif de justice", pouvait-on lire sur une pancarte brandie près de la place de la Nation. Une autre avertissait: "La retraite c'est bien, l'offensive c'est mieux".
De nombreux "gilets jaunes" mais aussi beaucoup de retraités étaient visibles dans un défilé coloré avec quelques bonnets phrygiens, et ponctué par des chants ou même la musique de Star Wars.
- "le peuple a faim" -
"Les élus doivent se mettre au service du peuple qui a faim", a plaidé Jérôme Rodrigues, figure emblématique des "gilets jaunes".
Le cortège a avancé par à-coups avant d'atteindre Bastille. Quelques lacrymogènes ont été lancés par des CRS en marge du défilé en milieu d'après-midi, après des jets de projectiles en leur direction, a constaté une journaliste de l'AFP. Les forces de l'ordre ont procédé à plusieurs charges. Une agence de la Société générale a également été saccagée par des hommes vêtus de noir et masqués, près du square Trousseau.
De source policière, plusieurs tentatives de dégradations d'enseignes commerciales (Afflelou, McDonald's) ou d'établissements bancaires (BNP) ont été "empêchées par les interventions des policiers de la préfecture de police, les BRAV", brigades de répression de l'action violente.
Les services de police nourrissaient de "vraies craintes" face "à la venue de personnes violentes de l’ultra gauche, des ultra gilets-jaunes qui voudraient perturber la manifestation".
Jean-Luc Mélenchon, qui avait déjà fait défiler au printemps dernier 100.000 personnes selon LFI, avait lancé cette idée de marche dès juillet en estimant que la gauche devait impulser la contestation sociale contre le gouvernement en s'associant avec les syndicats, mais ceux-ci ne l'ont pas attendu pour faire monter la température.
La marche survient en pleine grève dans les raffineries de TotalEnergies qui entraîne des pénuries de carburant. Et après la mobilisation du 29 septembre, une autre journée interprofessionnelle a été lancée pour mardi par la CGT, avec FO, Solidaires, FSU ainsi que des mouvements de jeunesse.
Le patron de la puissante confédération, Philippe Martinez, goûte peu l'initiative de la gauche: "Les syndicats doivent être soutenus et on ne doit pas faire les choses en parallèle", a-t-il confié vendredi.
"La puissance de notre marche est un appui à la mobilisation des salariés, notamment celle qui va avoir lieu" mardi, et "il faut penser tout ça comme un tout, qui s'entre-épaule, qui s'entraide", a répondu dimanche Jean-Luc Mélenchon.
Pour Jacques Montal, cheminot retraité venu du Lot, "les réquisitions des raffineries ça va très loin" et "c'est fort possible que (le mouvement) se poursuive après mardi".
Si la coalition de la Nupes, ébranlée par les affaires Quatennens et Bayou, continue de connaître quelques dissensions, ses composantes (LFI, le PS, EELV et le PCF) ont toutes défilé dans le cortège, même si le patron du PCF Fabien Roussel et l'ex-candidat écologiste à la présidentielle Yannick Jadot, avaient mieux à faire.
bap-sm-lem-el-alv/reb/cbn
D.Moore--AMWN