
-
Washington et Kiev scellent un vaste partenariat pour l'accès aux ressources ukrainiennes
-
Tennis/Madrid: Swiatek et Sabalenka accrochées mais qualifiées en demies
-
C1 - 1/2 finale aller: le Barça arrache le nul face à l'Inter Milan et entretient le rêve
-
L'économie américaine en berne, Trump accuse Biden
-
"Je me fais violer": au procès Weinstein, une accusatrice maintient sa version
-
"Un travail formidable": l'économie recule, Trump et son équipe esquivent
-
La Guadeloupe confrontée à une nouvelle arrivée massive de sargasses
-
Wall Street termine sans direction claire, chahutée par des données économiques
-
Loi simplification : l'Assemblée rétablit un "test PME" différent de la version gouvernementale
-
Suspense autour de la signature d'un accord sur les minerais ukrainiens
-
STMicroelectronics annonce un millier de départs volontaires en France
-
ArcelorMittal demande "une application rapide" du plan européen pour l'acier avant de sortir le carnet de chèques
-
Airbus tient bon malgré l'incertitude sur les droits de douane
-
Recul frappant du PIB américain au premier trimestre, Trump blâme Biden
-
Le roi Charles III évoque le caractère "effrayant" de tout diagnostic de cancer
-
Nouveau report à l'automne d'un abaissement du seuil de TVA pour les autoentrepreneurs
-
Foot: Xavier Niel entre au capital de l'US Créteil-Lusitanos (N2)
-
Tennis: Nicolas Mahut annonce sa retraite à 43 ans
-
C1: le PSG, solide et solidaire pour se rapprocher de son rêve de finale
-
Le Doliprane passe officiellement sous pavillon américain
-
La Bourse de Paris termine en hausse, soutenue par la croissance de la zone euro
-
Trump se disculpe du recul du PIB américain au début de son mandat
-
Déploiement des forces de sécurité près de Damas après des violences meurtrières
-
Antiparasitaires: traiter son chat avec un produit pour chien peut le tuer
-
Nouveau report à l'automne d'un abaissement du seuil de TVA pour les auto-entrepreneurs
-
Une vigie du climat menacée par les coupes de Trump dans la science
-
Au procès Kardashian, le plus papy des braqueurs et ses fils tout dévoués
-
Les Bourses européennes terminent la séance en hausse
-
Les Français mettent plus d'oeufs dans leur panier
-
Chikungunya à La Réunion : toujours "un haut niveau de transmission", mais quelques signes de baisse
-
Macron va enchaîner les rendez-vous pour afficher son "ambition européenne"
-
Tennis/Madrid: Swiatek en demies après un trou d'air contre Keys
-
Triathlon: trois Mondiaux d'Ironman à Nice d'ici 2028 (organisateurs)
-
Un vétérinaire primé pour le retour des grues couronnées grises du Rwanda
-
Tennis: Arthur Fils ne devrait pas défendre son titre à l'ATP 500 de Hambourg
-
Foot/Droits TV: DAZN et la LFP, divorcer pour mieux se retrouver?
-
BFMTV recrute Nicolas Poincaré pour ses longs formats "Ligne rouge"
-
La marque Jennyfer en liquidation judiciaire, un millier d'emplois menacés
-
Avant sa nomination, le PDG d'EDF tente de déminer le terrain et fixe ses priorités pour une électricité "compétitive"
-
Nicolas Bedos revient dans un livre sur sa condamnation pour agressions sexuelles
-
Isidore Partouche, le roi des machines à sous, est mort
-
Trump met sur le dos de Biden le recul du PIB américain au premier trimestre
-
Elections législatives à la proportionnelle: Bayrou consulte, Le Pen prête à bouger
-
Après la panne géante, les énergies renouvelables sur le banc des accusés en Espagne
-
Isidore Partouche, fondateur des casinos Partouche, est décédé
-
Wall Street ouvre en baisse, minée par l'image d'une économie américaine vacillante
-
Incitation à la haine: Youcef Atal condamné en appel à huit mois de prison avec sursis
-
À Paris, les trésors de bronze du Cambodge se dévoilent
-
Incendies dévastateurs dans la région de Jérusalem, l'armée mobilisée
-
Une semaine avant le conclave, le suspense reste entier

En 100 jours, Trump a entraîné l'Amérique et le monde dans son orbite chaotique
Donald Trump tentera mardi de rassurer une Amérique inquiète, qu'il a profondément ébranlée en cent jours d'une présidence brutale, frénétique et chaotique, véritable séisme institutionnel dont les répliques se font sentir dans le monde entier.
Le président américain "est le businessman-en-chef", s'est félicitée mardi sa porte-parole Karoline Leavitt pendant une conférence de presse riche en superlatifs.
"Après avoir mis sur pied la plus puissante économie du monde pendant son premier mandat, le président Trump est en train de refaire la même chose", a-t-elle assuré.
Pour marquer cette étape symbolique des 100 jours, le républicain se rend sur le lieu de l'un de ses derniers rassemblements de campagne, à Warren dans le Michigan (nord), non loin de Detroit, capitale de l'industrie automobile.
Il signera aussi dans la journée un décret censé atténuer l'impact sur ce secteur d'un empilement de droits de douane sectoriels sur les voitures importées, les pièces détachées, mais aussi l'acier et l’aluminium.
- "Je dirige le pays et le monde" -
"La première fois, je devais faire deux choses: diriger le pays et survivre, j'avais tous ces escrocs autour de moi", a dit Donald Trump aux journalistes de The Atlantic, en référence aux valses de ministres et conseillers de son premier mandat (2017-2021).
Mais cette fois, du moment où il a levé la main pour prêter serment le 20 janvier sous la coupole du Capitole, le républicain s'est imposé comme le seul centre de gravité de la vie publique américaine, et il a entraîné la planète entière dans sa chaotique orbite.
Ce n'est pas le cas de tous les Américains, déboussolés par le bras de fer commercial qu'il a entamé en particulier avec la Chine, visée par des droits de douane de 145%.
Donald Trump, dont la carrière politique s'est faite en creusant les divisions, n'avait déjà pas connu pendant son premier mandat l'état de grâce accompagnant généralement les 100 premiers jours d'un président, lui qu'un nombre irréductible d'Américains haïssent ou adulent.
Les sondages d'opinion s'accordent pour constater une glissade abrupte de sa cote de confiance, nourrie principalement par les doutes sur sa politique économique, pourtant un point fort depuis toujours au niveau électoral.
- 39% -
D'après un sondage publié dimanche par le Washington Post et ABC News, 39% des Américains seulement "approuvent" la manière dont Donald Trump mène sa présidence, un mauvais score dû au scepticisme grandissant des électeurs indépendants et au rejet toujours plus prononcé des électeurs démocrates.
Les sympathisants républicains, eux, restent très largement acquis au président, leader incontesté du parti et qui a totalement imposé sa volonté aux élus conservateurs.
Son ministre des Finances Scott Bessent s'est voulu rassurant mardi face aux craintes de pénuries et de désorganisation industrielle liées au conflit commercial avec la Chine: "Je ne pense pas que nous aurons de choc sur les chaînes d'approvisionnement" a-t-il dit.
Karoline Leavitt a elle qualifié mardi d'"acte hostile et politique" la volonté prêtée à Amazon de préciser l'impact des droits de douane sur les prix des produits qu'il propose sur sa plateforme.
Donald Trump, sur son habituel registre agressif, a rejeté en bloc lundi soir les mauvaises enquêtes d'opinion sur son réseau Truth Social: "Les sondages des médias menteurs sont eux aussi des mensonges. Tout se passe très bien, mieux que jamais."
- 140 décrets -
Désormais entouré exclusivement de fidèles dévoués, il laisse depuis le 20 janvier libre cours à toutes ses impulsions en matière de commerce, de politique extérieure, de revanche politique et d'auto-célébration.
Dans le hall d'honneur de la Maison Blanche, il a remplacé un portrait de l'ancien président Barack Obama par un tableau inspiré de la tentative d'assassinat contre lui.
Repoussant les limites du pouvoir présidentiel, le républicain a déjà signé plus de 140 décrets.
Il a par ce biais contesté le droit du sol, attaqué des universités, défait des politiques environnementales, lancé une politique d'expulsions massives d'immigrés en situation irrégulière et confié à son allié Elon Musk la tâche de démanteler la bureaucratie fédérale.
Nombre de décrets ont été bloqués par des juges, avec lesquels le pouvoir exécutif a engagé un bras de fer sans précédent.
64% des personnes interrogées dans le sondage Washington Post/ABC News jugent qu'il va "trop loin" dans sa tentative d'étendre les pouvoirs présidentiels.
F.Pedersen--AMWN