
-
La Bourse de Paris termine en petite hausse, profitant de l'optimisme des investisseurs
-
Royaume-Uni: TikTok passe sa modération à l'IA, des centaines de postes menacés
-
Les Bourses européennes terminent dans le vert après le discours de Powell
-
Décès d'un streamer: la plateforme Kick de nouveau critiquée par les autorités françaises
-
Le FBI perquisitionne le domicile de John Bolton, ex-conseiller de Trump devenu ardent critique
-
L'ONU déclare la famine à Gaza, Netanyahu dénonce un "mensonge"
-
Trump maintient la pression sur la Fed, plus encline à baisser les taux
-
Le FBI perquisitionne le domicile de John Bolton, ex-conseiller de Trump devenu fervent critique
-
La Russie blâme Zelensky pour l'absence d'avancées sur une rencontre avec Poutine
-
Droits de douane: La Poste annonce suspendre les envois de colis vers les Etats-Unis
-
Etats-Unis: le président de la Fed laisse la porte ouverte à des baisses de taux
-
Le FBI perquisitionne le domicile d'un ex-haut conseiller de Trump, devenu opposant
-
Wall Street ouvre en hausse, suspendue au discours du patron de la Fed
-
L'ONU déclare la famine à Gaza, Israël menace de raser le territoire
-
Incendies: chez les sinistrés espagnols, la colère monte contre la gestion des autorités
-
Volley: les Bleues réussissent leurs débuts au Mondial
-
L'Inde revient sur sa décision de débarrasser Delhi des chiens errants
-
Zéro impôt et luxe à gogo: Dubaï aimante les millionnaires
-
Une Britannique atteinte d'une maladie neurodégénérative retrouve sa voix grâce à l'IA
-
La Bourse de Paris prudente en attendant Jerome Powell
-
Le Portugal lutte toujours contre des feux de forêts dévastateurs
-
Gamescom: "Black Myth", "Silksong" et des bérets rouges au menu
-
L'ONU déclare la famine à Gaza, une première au Moyen-Orient
-
JO-2030: Veynes, "étoile ferroviaire" en déclin, rêve de trains
-
Cybercriminalité en Afrique: plus de 1.200 arrestations dans une vaste opération, selon Interpol
-
Allemagne: même limité, le Bayern reste favori à sa propre succession
-
L'ONU déclare la famine à Gaza
-
Cybercriminalité en Afrique: plus de 1.200 arrestations dans une vaste opération (Interpol)
-
Sri Lanka: arrestation de l'ex-président Ranil Wickremesinghe
-
En Côte d'Ivoire, le dodgeball un sport méconnu qui favorise la cohésion sociale
-
Nouvelle action d'Extinction Rebellion contre des institutions financières à Oslo
-
Sans exception sur les droits de douane, les importateurs américains de vin dans l'expectative
-
Des vertiges à la mort, l'ONU appelle à protéger les travailleurs des chaleurs extrêmes
-
Kim Jong Un décore ses soldats déployés en soutien de la Russie contre l'Ukraine
-
Attachez vos ceintures: comment le changement climatique augmente les turbulences
-
Sous un ciel parsemé de drones, des robots pour aider les médecins militaires ukrainiens
-
Le Texas et la Californie abattent leurs cartes électorales pour 2026
-
Meta va dépenser plus de 10 milliards de dollars chez Google en services de cloud
-
Au Kenya, des chasseurs-cueilleurs expulsés de leurs forêts ancestrales
-
US Open: duel pour le trône entre le roi Sinner et son dauphin Alcaraz
-
Japon: une ville veut limiter à deux heures l'utilisation des smartphones
-
Colombie: l'armée déployée après deux attaques qui ont fait au moins 18 morts
-
Thaksin, figure de la politique thaïlandaise, acquitté du crime de lèse-majesté
-
Thaksin, éternel agitateur de la politique thaïlandaise
-
La demande de libération conditionnelle d'Erik Menendez rejetée, mauvais signe pour son frère Lyle
-
Mondial de rugby: les Bleues rêvent d'atteindre enfin la finale
-
Ligue 1: Chevalier doit encore convaincre au PSG, sous les yeux de Donnarumma
-
Thaksin, éternel agitateur de la politique thaïlandaise, acquitté pour crime de lèse-majesté
-
Zelensky accuse Poutine de vouloir "se soustraire" à une rencontre pour la paix
-
Gauche: après l'appel à l'union de Tondelier, la réponse de Mélenchon

Asie du Sud-Est: l'Asean cherche des partenaires face à Trump
Les dirigeants d'Asie du Sud-Est, qui doivent répondre au défi de la hausse des droits de douane américains, se réunissent mardi en sommet à Kuala Lumpur au cours duquel ils vont s'entretenir avec le Premier ministre chinois et des Etats du Golfe.
Le président américain Donald Trump a remis en question les normes commerciales mondiales en avril lorsqu'il a annoncé une hausse drastique des droits de douane ciblant de nombreux pays, y compris des alliés des Etats-Unis.
Bien que le successeur de Joe Biden ait ensuite instauré une pause de 90 jours pour la plupart d'entre eux, l'annonce américaine a incité l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est (Asean) à accélérer ses efforts pour diversifier ses réseaux commerciaux.
"Une transition dans l'ordre géopolitique est en cours", a estimé lundi le Premier ministre malaisien Anwar Ibrahim.
Après un dîner de gala lundi soir, se tient mardi un sommet entre les dix membres de l'Asean, la Chine représentée par son Premier ministre Li Qiang et le Conseil de coopération du Golfe (CCG), un bloc régional composé de Bahreïn, du Koweït, d'Oman, du Qatar, de l'Arabie saoudite et des Emirats arabes unis.
L'Asean, souvent critiquée pour sa frilosité ou son inaction, a traditionnellement servi d'"intermédiaire" entre les économies développées comme les Etats-Unis et la Chine, observe Chong Ja Ian, de l'Université nationale de Singapour (NUS).
"Compte tenu de l'incertitude et de l'imprévisibilité associées aux relations économiques avec les Etats-Unis, les États membres de l'Asean cherchent à se diversifier", ajoute-t-il
"Faciliter les échanges entre le Golfe et la Chine est un aspect de cette diversification", selon lui.
La Malaisie, qui assure la présidence tournante de l'Asean et qui a ouvert lundi le 46e sommet du bloc, est l'un des principaux promoteurs de cette initiative, relève l'analyste.
- "Opportun et calculé" -
Pékin, qui a subi de plein fouet la hausse des taxes douanières décidée par Donald Trump, cherche également à consolider ses autres marchés.
Chine et Etats-Unis ont toutefois fortement réduit leurs droits de douane respectifs pour une période de 90 jours, à l'issue de négociations à Genève à la mi-mai.
Le ministère chinois des Affaires étrangères a déclaré lundi qu'il attendait "avec impatience de renforcer la coopération" avec l'Asean et le CCG.
La Chine et l'Asean sont déjà les principaux partenaires commerciaux l'une de l'autre et les exportations chinoises vers la Thaïlande, l'Indonésie et le Vietnam ont très sensiblement augmenté en avril, un phénomène attribué à un réacheminement des marchandises chinoises prévues initialement à destination des États-Unis.
La participation du Premier ministre chinois Li à ce sommet est "à la fois opportune et calculée", indique l'AFP Khoo Ying Hooi, de l'Université de Malaya.
"La Chine y voit ici une opportunité de renforcer son image de partenaire économique fiable", ajoute-t-elle.
Selon un projet de déclaration consulté par l'AFP, les dirigeants de l'Asean vont exprimer leur "profonde inquiétude (...) face à l'imposition de mesures tarifaires unilatérales".
L'Asean avait cependant déclaré plus tôt dans l'année qu'elle n'imposerait pas de droits de douane en représailles contre les Etats-Unis.
"Il est peu probable que le bloc approuve formellement une position pro-chinoise sur les droits de douane américains", ajoute Mme Khoo.
- "Amis de la Chine" -
L'Asean a toujours traditionnellement adopté une position de neutralité vis-à-vis des Etats-Unis et de la Chine.
Pékin n'est que la quatrième source d'investissement direct étranger en Asie du Sud-Est, après les Etats-Unis, le Japon et l'Union européenne, rappelle M. Chong.
M. Anwar a indiqué lundi qu'il avait écrit à M. Trump pour demander la tenue d'un sommet Asean-Etats-Unis cette année. Son ministre des Affaires étrangères, Mohamad Hasan, a déclaré que les États-Unis n'avaient pas encore répondu.
Mais tout alignement plus étroit avec Pékin soulèverait des problèmes, même si M. Anwar a affirmé lundi que "quoi qu'on dise (...) nous sommes ici en tant qu'amis de la Chine".
Mais les tensions entre la Chine et plusieurs pays membres de l'Asean en mer de Chine méridionale continuent de peser dans leurs relations.
Lundi, le dirigeant philippin Ferdinand Marcos Jr avait estimé qu'il y avait un "besoin urgent" à adopter un code de conduite juridiquement contraignant dans la région.
O.Johnson--AMWN