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Jean Tiberi, dernier maire de droite de Paris éclaboussé par les affaires
L'ancien maire de Paris Jean Tiberi, dont le décès à 90 ans a été annoncé mardi, a connu une carrière politique à la longévité exceptionnelle, émaillée de démêlés judiciaires notamment dans l'affaire des faux électeurs.
Longtemps considéré comme "insubmersible", ce Corse de Paris est le dernier maire de droite en date de la capitale.
Il a aussi été député pendant 44 ans et sans interruption depuis 1968, élu local pendant 49 années, notamment élu municipal à partir de 1965, maire du 5e arrondissement dès 1983, puis maire de Paris de 1995 à 2001.
Sa carrière, d'abord lisse et heureuse, s'ancre dans le 5e arrondissement où il est né le 30 janvier 1935, "dans la même clinique que Jacques Chirac", dont il sera le premier adjoint.
Il sort de l'ombre en succédant à l'Hôtel de Ville à son mentor parti à l'Élysée. "J'ai été séduit par sa chaleur et son contact humain. C'est aussi notre mutuelle admiration pour Georges Pompidou qui nous a réunis", racontait-il quelques années plus tard.
A ce fauteuil prestigieux, Jean Tiberi (parfois surnommé "Titi") est régulièrement dans le viseur de la justice: appartements de la Ville loués à ses enfants Dominique et Hélène, marchés publics de l'office HLM de Paris, procès des emplois fictifs de l'Essonne, enquêtes sur les listes électorales dans le 5e...
C'est dans cette dernière affaire qu'il est condamné en 2013 en appel, comme en première instance, à dix mois de prison avec sursis, 10.000 euros d'amende et trois ans d'inéligibilité pour l'inscription de faux électeurs sur les listes de sa mairie du 5e arrondissement de Paris en vue des élections municipales de 1995 et législatives de 1997.
Son épouse Xavière, décrite comme "omniprésente" à la mairie du 5e, avait elle été condamnée à neuf mois de prison avec sursis et 5.000 euros d'amende.
Le pourvoi des époux Tiberi est rejeté le 3 mars 2015, rendant ces condamnations définitives.
- "Capacité de résistance" -
"On ne peut pas comprendre ce que veut dire la marque Tiberi sur le 5e si on ne raisonne pas en termes de couple", estimait il y a quelques années un élu de droite de la capitale. "Ils se sont réparti les rôles et elle lui a apporté cette capacité de résistance quand il a été lâché par tout le monde" au tournant des années 2000.
Le couple fait d'ailleurs pendant des années les délices de la presse et des Guignols de Canal+, Le Canard enchaîné publiant un "journal de Xavière T." émaillé de bons mots.
"Il y avait une campagne de presse médiatique très forte, très longue, très dure contre moi", affirmera Jean Tiberi en 2019 à Libération, en jugeant "particulièrement moche qu'on s'en prenne à mon épouse pour m'attaquer".
La fin de son mandat à la mairie de Paris est empoisonnée par les disputes au sein de sa majorité. En 1998, il mate un "putsch" fomenté au sein de son propre parti par l'ex-ministre Jacques Toubon.
En octobre 2000, il est exclu du RPR, pour avoir présenté pour les municipales une candidature dissidente à celle de l'ancien président du parti Philippe Séguin. Dispersée, la droite perd son fleuron parisien, au profit de la gauche plurielle emmenée par Bertrand Delanoë.
D'indéfectible fidèle à Jacques Chirac, Jean Tiberi est devenu encombrant.
S'il retrouve en 2001 son fauteuil de maire du 5e, et est réélu en 2008, il tente vainement de passer le flambeau à son fils Dominique dans l'arrondissement en 2014.
Magistrat de formation, lisse d'aspect, suave de manières, mais opiniâtre et madré, Jean Tiberi s'est parfois vu reprocher son absence de charisme et d'envergure internationale (il détestait l'avion).
Il restera pourtant le maire qui a porté un coup d'arrêt à l'urbanisme brutal à Paris.
A son crédit également, les premières pistes cyclables (il avait lancé le premier "plan vélo" en 1976) et le lancement d'un projet de tramway, des idées reprises avec succès par ses successeurs socialistes.
S.F.Warren--AMWN