
-
Argentine: le procès Maradona tient à un fil, après la récusation d'une juge
-
Roland-Garros: Monfils passe au forceps, Boisson et Jacquemot s'invitent aussi au 2e tour
-
Wall Street soulagée par le répit sur le front de la guerre commerciale
-
Trump s'en prend à nouveau à Poutine, accusé de "jouer avec le feu"
-
Charles III défend la souveraineté du Canada face aux menaces de Trump
-
Argentine: le procès Maradona en péril après la récusation d'une juge
-
Taxis en grève: l'exécutif compte "taper fort" sur les VTC, nouvelle réunion le 11 juin sur le transport de patients
-
Espaces sans enfants: le gouvernement veut s'attaquer à cette "tendance brutale"
-
Eto'o, Adebayor et Okocha jouent en Somalie pour "changer la perception" du pays
-
Dans la bande de Gaza affamée, la foule se rue sur un centre de distribution d'aide
-
Les rayons UV causent plus de 80% des mélanomes dans le monde, selon une agence de l'OMS
-
Drame de la parade de Liverpool : ce que l'on sait
-
Au tribunal, la redoutable Mimi Marchand qui a agi "comme une idiote"
-
Une "journée de joie" qui vire au chaos : les supporters de Liverpool "bouleversés"
-
Le hajj commencera le 4 juin, annonce l'Arabie saoudite
-
Rugby: enquête ouverte après des accusations de propos lesbophobes au Stade français, un dirigeant suspendu
-
Trump avertit Poutine qu'il "joue avec le feu"
-
Fumer demeure socialement acceptable pour une partie des jeunes, selon une enquête
-
RDC: Amnesty accuse le M23 de tuer et torturer des détenus civils
-
Abandon de Roglic, défaillance d'Ayuso, Del Toro fragilisé: vent de folie sur le Giro
-
Droits de douane américains: les dirigeants de l'Asie du Sud-Est font part de leur "profonde préoccupation"
-
La Bourse de Paris termine à l'équilibre
-
Roland-Garros: Djokovic et Zverev assurent, Gauff se promène
-
Drame de la parade de Liverpool: le chauffeur soupçonné d'être sous l'emprise de drogues
-
Les Bourses européennes terminent dans le vert, sauf Paris
-
Trump essaie à nouveau de faire plier Harvard
-
Emplois : près de 400 plans sociaux depuis septembre 2023, selon un nouveau décompte de la CGT
-
Aide humanitaire: ce que l'on sait sur la Fondation humanitaire de Gaza
-
La Banque de France veut tester la résistance des fonds en cas de crise
-
"Pas tous" pour la loi "Duplomb": des paysans et militants manifestent à Paris
-
Il y a 20.000 ans, des outils en os de cétacés autour du golfe de Gascogne
-
Sabotages électriques: la surveillance va être étendue "à tous les lieux critiques", dit Bayrou
-
Cryptomonnaies: vague d'interpellations et nouvelle tentative d'enlèvement déjouée
-
Privé de voyage à Oslo, Pavel Durov critique à nouveau la France en visioconférence
-
Allemagne: mea culpa d'un Syrien accusé d'une attaque djihadiste
-
Taxis en grève: l'exécutif compte "taper fort" sur les VTC, négocie sur le transport de patients
-
Asie du Sud-Est: des discussions tripartites "en réponse à l'appel de l'époque"
-
Roland-Garros: après Sinner et Alcaraz, place au centenaire Djokovic
-
Wall Street ouvre en hausse, salue l'extension des négociations commerciales UE-USA
-
Roland-Garros: Gracheva balayée par Kenin, avant Monfils et deux affiches 100% bleues
-
Pologne: dernière ligne droite d'une élection présidentielle très serrée
-
Foot: la saison folle du PSG, du départ de Mbappé à la finale de C1
-
Les taxis toujours mobilisés, le gouvernement promet de "taper fort" sur les VTC
-
La Chine accusée de "fausser" le marché mondial de l'acier
-
Anne-Sophie Lapix va quitter la présentation du 20H de France 2 mi-juillet, annonce France Télévisions
-
Deux associations saisissent la HATVP pour alerter contre le lobbying de Shein
-
Au Vietnam, la leçon de Macron sur la "désinhibition des superpuissances"
-
Premier rôle de "Tsotsi", l'acteur sud-africain Presley Chweneyagae est mort
-
Les taxis toujours mobilisés, Bayrou confirme que la réforme s'appliquera
-
La Russie accuse l'Ukraine d'intensifier ses frappes pour saboter leurs négociations

Pologne: dernière ligne droite d'une élection présidentielle très serrée
La Pologne est entrée dans la dernière ligne droite pour le second tour de la présidentielle qui oppose dimanche le maire pro-européen de Varsovie à un historien nationaliste, une course très serrée qui pourrait prolonger le blocage politique dans ce pays de l'UE et de l'Otan.
Les deux candidats - Rafal Trzaskowski, soutenu par les centristes au pouvoir, et Karol Nawrocki, un novice en politique soutenu par le parti d'opposition nationaliste Droit et Justice (PiS) - sont au coude-à-coude dans tous les sondages d'opinion.
Les dernières estimations les placent à égalité, avec 46,3% d'intentions de vote chacun. Les partisans du leader d'extrême droite Slawomir Mentzen, arrivé troisième au premier tour du 18 mai, pourraient jouer un rôle déterminant.
Le résultat sera scruté de près dans les pays européens et au-delà, une victoire de Karol Nawrocki risquant de remettre en question le soutien indéfectible de la Pologne à l'Ukraine voisine.
Les rivaux se démènent désormais pour séduire les électeurs de tous bords politiques.
"Je serai un président qui unit, qui est prêt à parler à tout le monde", a promis Rafal Trzaskowski devant une foule de partisans dimanche à Varsovie.
M. Nawrocki avait appelé à une manifestation rivale au même moment. Les deux rassemblements ont réuni des dizaines de milliers de participants chacun.
La victoire de Trzaskowski, 53 ans, donnerait un coup de pouce majeur au Premier ministre Donald Tusk, ex-chef du Conseil européen, revenu au pouvoir en Pologne à la suite des élections parlementaires de 2023.
Karol Nawrocki, 42 ans, s'oppose lui à l'adhésion de l'Ukraine à l'Otan et critique les avantages accordés au million de réfugiés ukrainiens vivant en Pologne.
- Equilibre fragile -
Rafal Trzaskowski a remporté le premier tour avec une marge infime, à 31% des voix contre 30% pour Karol Nawrocki.
Karol Nawrocki a souscrit aux termes fixés par le leader d'extrême droite Slawomir Mentzen, qui a exposé les conditions d'un soutien éventuel.
La déclaration en huit points, signée par Nawrocki en direct sur la chaîne YouTube de Mentzen, inclut la promesse d'opposer son veto à toute législation qui augmenterait les impôts, limiterait la liberté d'expression ou mènerait à la ratification de l'adhésion potentielle de l'Ukraine à l'Otan.
Sa campagne a été secouée lundi par une enquête du portail d'informations Onet.pl indiquant que M. Nawrocki était impliqué dans l'introduction de prostituées dans un hôtel à Sopot où il travaillait comme garde il y a environ vingt ans. Le candidat a nié les allégations et a déclaré qu'il poursuivrait le site devant la justice, qualifiant l'enquête de "tas de mensonges".
Pour M. Trzaskowski, europhile de longue date, la campagne est devenue un exercice d'équilibre fragile consistant à séduire des électeurs de droite sans désenchanter ceux de gauche.
Comme Karol Nawrocki, le maire de Varsovie a également discuté avec Mentzen sur sa chaîne YouTube, s'accordant avec lui sur certains points mais refusant de signer quoi que ce soit.
Il s'est laissé ensuite photographier en train de discuter autour d'une bière avec Mentzen, dans un pub appartenant à ce chef d'extrême droite.
- "Rompre" avec le duopole -
En Pologne, le président joue un rôle principalement cérémoniel mais il est doté d'un pouvoir de veto crucial.
Cette compétence, incarnée par le président conservateur Andrzej Duda qui ne peut plus se présenter au terme de son second mandat, a empêché Donald Tusk de tenir nombre de ses promesses électorales concernant notamment des réformes judiciaires, des changements dans la loi sur l'avortement et l'introduction des unions civiles.
Rafal Trzaskowski a promis de soutenir, s'il gagne, les textes rendant l'avortement possible jusqu'à la 12e semaine de grossesse.
Sur les droits des personnes LGBTQ, autre sujet brûlant en Pologne, M. Trzaskowski soutient l'idée des unions civiles, y compris pour les couples de même sexe.
Ces promesses n'ont pas convaincu les jeunes électeurs, qui ont massivement voté pour Mentzen, un libertarien eurosceptique fermement opposé à l'avortement et aux migrants.
Selon une étude, M. Mentzen a remporté au premier tour plus de 36% des suffrages des 18-29 ans, devant le candidat de gauche radicale Adrian Zandberg avec près de 20% des voix.
MM. Mentzen et Zandberg ont tous deux utilisé les réseaux sociaux pour amplifier la portée de leurs déclarations, et ont tous deux promis de mettre fin à l'ère des deux principaux partis.
La Plateforme civique de Donald Tusk et le PiS ont à tour de rôle dirigé la Pologne ces 20 dernières années.
"Les jeunes s'éloignent de ce duopole", a indiqué à l'AFP Ewelina Nowakowska, analyste politique de l'université SWPS.
"Il y a une tendance très forte parmi eux à chercher de nouveaux partis politiques et de nouveaux visages", a-t-elle souligné.
D.Moore--AMWN