-
Mèmes, majuscules, trolling: le gouverneur de Californie s'attaque à Trump en reprenant ses codes
-
Des "centaines de milliers" de données de clients d'Auchan ont été piratées
-
Ligue Conférence: Strasbourg et Brondby dos à dos (0-0)
-
Wall Street termine en baisse, retient son souffle avant Jackson Hole
-
Violences entre supporters en Argentine: 19 blessés dont 3 graves, plus de 100 arrestations
-
Liban: les camps palestiniens entament leur désarmement
-
Trump obtient une victoire judiciaire en échappant à une très lourde amende
-
Gaza: Netanyahu ordonne des négociations pour libérer les otages, l'armée pilonne Gaza-ville
-
Désaffection pour le Livret A en juillet
-
US Open: les principales têtes d'affiche épargnées au premier tour
-
Violences entre supporters en Argentine: 19 blessés dont 2 graves, plus de 100 arrestations
-
Les spiritueux entrainent la Bourse de Paris dans le rouge à la clôture
-
Mort de Jean Pormanove: l'autopsie exclut "l'intervention d'un tiers"
-
Cyclisme: le Danois Jonas Vingegaard renonce aux Mondiaux au Rwanda
-
Un Ukrainien arrêté en Italie pour le sabotage du gazoduc russe Nord Stream
-
Le Royaume-Uni enregistre un nombre record de demandes d'asile
-
Droits de douane américains sur le vin: les exportateurs français déçus mais pas résignés
-
Copa Sudamericana: une vingtaine de blessés et plus de 100 arrestations lors d'un match en Argentine
-
Copa Sudamericana: une vingtaine de blessés et plus de cent arrestations lors d'un match en Uruguay
-
Une requête à Gemini consomme moins d'énergie que regarder 9 secondes de télé, affirme Google
-
Incendies: plus d'un million d'hectares brûlés dans l'UE depuis début 2025, un record
-
Wall Street poursuit sa baisse, entre aversion au risque et craintes économiques
-
Le train reste majoritairement plus cher que l'avion pour les trajets européens, selon Greenpeace
-
Droits de douane américains: voitures à 15%, pas d’exemptions pour le vin européen
-
Eboulement mortel en Haute-Savoie: la roche reste instable, opérations de sécurisation en cours
-
Porsche va licencier la majorité des employés de sa filiale de batterie, selon les syndicats
-
Sabotage du gazoduc Nord Stream : un suspect ukrainien arrêté en Italie
-
Corps retrouvés dans la Seine à Choisy-le-Roi: une deuxième garde à vue
-
En Russie, la chasse aux "extrémistes" cible les simples recherches en ligne
-
Foot: Dembélé a le "défi" d'encore "s'améliorer", dit Luis Enrique
-
Athlétisme: avant sa retraite, Fraser-Pryce toujours "concentrée sur la victoire"
-
Italie: du neuf avec du vieux pour l'Inter, l'AC Milan et la Juventus
-
Hong Kong: Jimmy Lai "commentait" juste l'actualité, plaide son avocat
-
Fabio, le gardien brésilien phénomène de longévité
-
L'Anglaise doyenne de l'humanité fête ses 116 ans
-
Six mois après son interdiction, la puff toujours aussi facile à trouver pour les ados
-
Zelensky attend les garanties de sécurité, avant une rencontre avec Poutine
-
"JP", streamer à succès vivant sa "meilleure vie" ou gars "trop gentil manipulé" ?
-
F1: la Malaisie exclut de relancer son GP pour des raisons de coût
-
L'armée israélienne resserre son étau sur la ville de Gaza
-
Il n'existe pas une espèce unique de girafes mais quatre
-
Sous pression de Trump, le Texas va adopter une nouvelle carte électorale
-
Ethiopie: RSF demande la "libération immédiate" de deux journalistes arrêtés
-
Copa Sudamericana: 10 blessés et 90 arrestations lors du match Independiente-Universidad de Chile
-
Au Kenya, guerre en ligne contre les opposants au gouvernement
-
Thaïlande: la Première ministre suspendue témoigne à son procès en destitution
-
Des batteries de voitures reconditionnées pour la transition énergétique de l'Allemagne
-
Des Soudanais s'attellent à la reconstruction de Khartoum ravagée par la guerre
-
L'Afrique peut devenir une "superpuissance du renouvelable", dit Guterres
-
Contamination au cadmium: gare à l’abus de chocolat, avertit l’UFC-Que Choisir
Russes et Ukrainiens vont échanger tous leurs prisonniers jeunes ou blessés
Russes et Ukrainiens ont convenu lundi, à l'issue de nouveaux pourparlers à Istanbul, d'échanger tous leurs prisonniers de guerre de moins de 25 ans ou grièvement blessés, ainsi que des milliers de corps de soldats tués, sans parvenir à s'accorder sur un cessez-le-feu.
Cette deuxième session de négociations directes entre Kiev et Moscou intervenait au lendemain d'une attaque ukrainienne de drones d'une ampleur inédite contre l'aviation militaire russe, et l'explosion de deux ponts en Russie, qui ont provoqué des accidents de trains, dont l'un a fait sept morts.
Ces discussions sous médiation turque n'ont duré qu'une heure au palais Ciragan d'Istanbul, mais l'Ukraine a proposé une nouvelle rencontre à la Russie "entre le 20 et le 30 juin", a précisé le négociateur en chef ukrainien, le ministre de la Défense Roustem Oumerov.
M. Oumerov a aussi indiqué que Moscou et Kiev échangeront "6.000 contre 6.000" corps de soldats tués au combat, ce qui a été confirmé par le négociateur russe Vladimir Medinski, qui a cependant dit ne pas savoir combien de dépouilles détenaient les Ukrainiens.
La Russie a en revanche une nouvelle fois rejeté la proposition d'un cessez-le-feu inconditionnel, selon Kiev. Moscou estime qu'une telle initiative permettrait à l'Ukraine de se réarmer grâce aux livraisons d'armes occidentales avant de nouvelles hostilités.
M. Medinski a, en revanche, indiqué avoir proposé à l'Ukraine un cessez-le-feu partiel de "2-3 jours" sur certaines portions du front.
- "Avoir du répit" -
La délégation russe a aussi remis aux Ukrainiens un mémorandum sur "les moyens d'instaurer une paix durable" et "les mesures à prendre pour parvenir à un cessez-le-feu complet", a-t-il précisé.
Enfin, l'Ukraine a indiqué avoir transmis à Moscou une liste de centaines d'enfants ukrainiens qui, selon Kiev, ont été "déportés" par la Russie et dont elle exige le rapatriement.
Une première séance de pourparlers en Turquie le 16 mai avait déjà mené à un échange de prisonniers de 1.000 personnes dans chaque camp, sans aboutir à un cessez-le-feu, après plus de trois ans d'invasion russe de l'Ukraine.
Près du front dans l'est de l'Ukraine, dans la ville de Dobropillia, les habitants interrogés par l'AFP avaient confié n'avoir aucun espoir que les négociations d'Istanbul aboutissent à la paix.
Volodymyr, 53 ans, n'aurait de toute façon nulle part où aller, son village situé près de Tchassiv Iar -- une ville au coeur des combats depuis des mois -- ayant été "réduit en cendres".
"Nous pensions que tout allait s'arrêter. Et maintenant, il n'y a plus rien à attendre. Nous n'avons plus de maison, plus rien. Nous avons failli être tués par des drones", dit-il.
A Kramatorsk, grande ville régionale, un militaire ukrainien pense aussi que la guerre "va continuer encore et encore".
"Ce serait formidable s'ils pouvaient se mettre d'accord pour arrêter, pour avoir une sorte de répit, afin que nous puissions récupérer nos gars, ceux qui sont morts, et que les gars cessent de mourir", ajoute ce soldat, sous couvert d'anonymat lui aussi.
- Positions inconciliables -
Ces pourparlers interviennent au lendemain d'une attaque inédite de drones ukrainiens contre quatre aérodromes militaires russes. Lors de cette opération ingénieuse, les Ukrainiens ont introduit clandestinement des drones explosifs en Russie avant de les lancer, détruisant ou endommageant de nombreux avions, y compris à des milliers de kilomètres du front.
Dans certains secteurs du front en revanche, Kiev est à la peine, les troupes de Moscou ayant progressé ces derniers jours, notamment dans la région ukrainienne de Soumy (nord).
Les deux parties sont très loin d'un accord, que ce soit une trêve ou un règlement à plus long terme.
Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a martelé lundi que Vladimir Poutine ne devait "rien obtenir" de son invasion. Il souhaite également une rencontre directe avec son homologue russe, perspective que le Kremlin a repoussée à plusieurs fois.
La Russie insiste de son côté pour régler les "causes profondes" du conflit. Elle exige notamment que l'Ukraine renonce à rejoindre l'Otan et lui cède les cinq régions dont elle revendique l'annexion.
Ces conditions sont inacceptables pour Kiev, qui veut un retrait pur et simple des troupes russes de son territoire, ainsi que des garanties de sécurité concrètes, appuyées par les Occidentaux, comme la protection de l'Otan ou la présence de troupes occidentales sur le terrain, ce que Moscou exclut.
M.Fischer--AMWN