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Soupçonné de corruption, le Premier ministre mongol perd un vote de confiance et démissionne
Le Premier ministre mongol Luvsannamsrain Oyun-Erdene a démissionné mardi, prenant acte d'une motion de censure approuvée par les députés mongols, après des semaines de manifestations dans la capitale contre la corruption présumée du dirigeant.
"Ce fut un honneur de servir mon pays et mon peuple dans des périodes difficiles, (avec) notamment des pandémies, des guerres et des droits de douane", a déclaré M. Oyun-Erdene après l'annonce du résultat du vote.
Cet ex-avocat de 44 ans restera Premier ministre intérimaire jusqu'à ce que son successeur soit nommé dans les 30 jours, indique un communiqué du Parlement.
Lors de ce vote à bulletin secret, le dirigeant mongol n'a obtenu le soutien que de 44 députés, tandis que 38 ont voté contre lui. Il lui fallait une majorité de 64 voix pour l'emporter.
La Mongolie, vaste pays de 3,4 millions d'habitants enclavé entre la Chine et la Russie, dispose de ressources naturelles abondantes mais est confrontée depuis des décennies à une corruption endémique qui gangrène ses institutions.
Une partie de la population estime que les richesses issues de l'exploitation minière, notamment du charbon, sont accaparées par une élite politique et économique restreinte.
Ces tensions ont ressurgi le mois dernier après des révélations sur les dépenses exubérantes du fils du Premier ministre, qui ont déclenché des manifestations dans la capitale, Oulan-Bator.
Dans une déclaration à l'AFP, le bureau du Premier ministre avait affirmé en mai qu'il niait "avec véhémence" les allégations d'irrégularités, les qualifiant de "diffamation".
Mais sous la direction de M. Oyun-Erdene, au pouvoir depuis 2021, la Mongolie a dégringolé dans l'indice de perception de la corruption de Transparency International.
- "Injustices" -
La démission du Premier ministre mongol survient après plusieurs semaines de manifestations à Oulan-Bator qui réclamaient son départ, sur fond d'inquiétudes quant aux perspectives économiques et de hausse du coût de la vie.
La veille du vote de confiance, des centaines de jeunes manifestants se sont réunis sur le parvis du Parlement en brandissant des pancartes clamant "Il est facile de démissionner".
"La raison pour laquelle je suis venu est que je souhaite une vie différente, une société différente", a déclaré lundi à l'AFP Yroolt, un créateur de contenu âgé de 30 ans, n'acceptant de dévoiler que son prénom.
"Nous savons tous que l'injustice est profondément ancrée dans notre société, mais il est temps que cela change", a-t-il estimé.
La démission de M. Oyun-Erdene plonge le pays dans une grande incertitude.
La Mongolie est dirigée depuis le scrutin de l'an dernier par un gouvernement de coalition à trois partis, mis en place après que le Parti du peuple mongol de Luvsannamsrain Oyun-Erdene a perdu une part importante de sa majorité.
Mais le mois dernier, le PPM a exclu de la coalition la deuxième force politique, le Parti démocrate, après que certains de ses jeunes députés ont soutenu les appels à la démission du Premier ministre.
Le départ du Premier ministre pourrait marquer le retour d'une politique factionnelle au sein du PPM après des années de relative stabilité, estime Julian Dierkes, de l'Université de Mannheim en Allemagne.
Selon lui, il y a toutefois peu de chances que le nouveau Premier ministre adopte des politiques très différentes, notamment en matière de lutte contre la corruption.
Dans ce contexte, de nouvelles manifestations et contre-manifestations sont attendues mardi à Oulan-Bator, reflet d’une société divisée entre une jeunesse mobilisée pour la justice sociale, et les soutiens, plus âgés, du Premier ministre sortant.
P.M.Smith--AMWN