
-
Barrage de Top 14: Clermont au défi de la ferveur bayonnaise
-
Mondial des clubs: le nouveau tournoi qui divise mais peut rapporter gros
-
Golf: Spaun en tête de l'US Open après le 1er tour, Pavon et Perez dans le coup
-
Courants et mammifères marins: à VivaTech, des start-ups veulent décarboner les activités maritimes
-
Au Brésil, un refuge pour pumas menacés par l'expansion urbaine
-
Les secours passent le site du crash du Boeing d'Air India au peigne fin
-
Mongolie: un nouveau Premier ministre après les manifestations anticorruption
-
Dans une vallée pakistanaise, la petite révolution des travailleuses
-
Océan: le sommet de Nice s'achève, avec un cap clair sur la haute mer
-
Trump essuie un revers judiciaire dans sa réponse aux manifestations de Los Angeles
-
Etat Palestinien: Macron prédit un moment "décisif" mais reste flou sur ses intentions
-
Le G7 en quête d'une difficile "unité"
-
Argentine: les partisans de Kirchner mobilisés en attendant de connaître son lieu de détention
-
Corée du Sud: les fans de BTS se rassemblent pour célébrer les 12 ans du groupe
-
La tension monte entre les démocrates de Californie et le camp Trump
-
Nucléaire: Trump veut croire en une solution diplomatique avec l'Iran
-
Accident d'Air India: des enquêteurs américains annoncent se rendre sur place
-
24 Heures du Mans: Cadillac place deux voitures en première ligne sur la grille
-
Nouvelles tensions en Irlande du Nord lors d'un rassemblement anti-immigrés
-
Athlétisme: sous les yeux d'Usain Bolt, Julien Alfred et Karsten Warholm brillent à Oslo
-
Le Congrès américain renforce les sanctions pénales contre le trafic de fentanyl
-
Wall Street termine dans le vert, mais l'incertitude règne
-
Argentine: les partisans de Kirchner dans l'attente d'une décision sur son lieu de détention
-
Vérification de l'âge: coup de semonce de l'Arcom envers 5 sites pornographiques
-
Bolivie: cinq morts dans les heurts entre police et partisans d'Evo Morales
-
Foot: Tottenham se tourne vers Thomas Frank, l'entraîneur de Brentford
-
Violences en Irlande du Nord: des habitants étrangers contraints de se cacher, raconte la police
-
Inondations hivernales en Afrique du Sud: nouveau bilan de 78 morts
-
Le Sri Lanka compte sept millions de singes selon un recensement
-
Nucléaire: Trump appelle Israël à la retenue, l'Iran défie les Etats-Unis
-
Dans un club de strip-tease ukrainien, la guerre mise à nu
-
Surveillante tuée à Nogent: le collégien mis en examen pour meurtre
-
Armement terrestre : intensification du partenariat franco-belge
-
Trump ouvre un nouveau front avec la Californie, au nom des voitures thermiques
-
Espagne: Pedro Sánchez dit qu'il ne savait "rien" d'une affaire de corruption dans son parti et demande pardon
-
A Londres, un musée met ses œuvres sur commande
-
Dauphiné: Stewart, dernière escale avant la montagne
-
Plastique: la France lance un plan pour perdre son bonnet d'âne européen en matière de recyclage
-
Bayrou exhorte "les grands" groupes de la tech à aider "les petits"
-
Retraites: le COR retire les mots et le tableau qui fâchent
-
Procès Weinstein: le juge déclare nulle la procédure pour viol
-
Inde: un Boeing d'Air India s'écrase sur une zone résidentielle avec 242 personnes à bord
-
"Chez nous Teams, c'est fini": une région allemande tourne le dos à Microsoft
-
Décès de Bernard Cassen, cofondateur d'Attac
-
Trump assure qu'il va mettre fin à la politique en faveur des voitures électriques en Californie
-
Les Bourses européennes terminent sans élan
-
Nucléaire: l'Iran défie les Etats-Unis avant de nouveaux pourparlers
-
Plastique: le gouvernement présente un plan de réduction de la pollution plastique
-
L'actionnaire chinois réfléchit à l'avenir du Club Med, sans retour en Bourse "à ce stade"
-
Foot: Kevin De Bruyne rejoint Naples (club)

Kenya: le gouvernement présente son budget un an après des manifestations meurtrières
Le gouvernement kényan présente jeudi au Parlement son budget, sans hausses massives d'impôts afin d'éviter que le rue ne s'embrase comme l'an passé lors de manifestations réprimées dans le sang.
Le Kenya est une puissance économique régionale, fortement endettée auprès de bailleurs étrangers. Sa population dénonce une montée en flèche du coût de la vie, dans un marché de l'emploi stagnant, et une élite politique impliquée dans de multiples scandales de corruption.
Le projet de loi de finances de 2024, qui prévoyait d'augmenter les taxes sur des biens de consommation courante, avait dans ce contexte suscité une énorme colère. Des milliers de manifestants avaient pris d'assaut le parlement le 25 juin, forçant le président William Ruto à retirer le texte.
Au moins 60 personnes ont été tuées lors de semaines de manifestations. Les groupes de défense des droits de l'Homme affirment que des dizaines d'autres ont été illégalement détenues par les forces de sécurité dans la foulée, dont certaines ne sont jamais réapparues.
Cette année, le gouvernement a donc joué la carte de la prudence. Plutôt que d'augmenter les taxes directes appliquées aux consommateurs, il s'est davantage concentré sur les entreprises, tout en cherchant à réduire les dépenses publiques et à fermer les échappatoires fiscaux pour augmenter ses revenus.
A l'instar de nombreuses nations africaines, le Kenya est lourdement endetté auprès de bailleurs étrangers. Le paiement des intérêts de ses emprunts excède les budgets de la santé et de l'éducation.
- "Eviter la controverse" -
"Le projet de loi de finances de cette année cherche, en comparaison avec celui de l'année dernière, à éviter la controverse", observe Patricia Rodrigues, du cabinet de conseil Control Risks, interrogée par l'AFP.
Mais il sera "difficile pour de nombreuses entreprises de l'accepter, car il inclut des augmentations potentielles des impôts sur le revenu et des contributions sociales, ainsi que la fin de certaines exonérations fiscales pour les grandes entreprises et les PME", ajoute-t-elle.
La Banque mondiale a réduit cette année ses prévisions de croissance pour le Kenya de 5 à 4,5% d'ici 2025.
Le Kenya cherche actuellement un nouvel accord avec le Fonds monétaire international, ce qui signifie qu'un éventuel nouveau prêt ne sera pas inclu dans le budget.
Moins susceptible de provoquer des manifestations que celui de 2024, le budget à venir n'en suscite pas moins déjà une certaine désapprobation, que les autorités s'emploient à faire taire.
Fin mai, la développeuse d'une plateforme critiquant le projet de loi des finances 2025 - car il entraînera selon elle une baisse du pouvoir d'achat et un accroissement des violations de la vie privée - a été arrêtée plusieurs jours, puis poursuivie pour cybercriminalité.
Alors que la répression des voix discordantes s'accroît dans le pays, un homme qui avait critiqué un haut-gradé policier a été retrouvé mort en cellule ce week-end, quelque heures après son arrestation. La police a d'abord annoncé un suicide, avant que des médecins légistes n'invalident cette thèse.
De tels incidents n'ont jusqu'à présent suscité que de petites manifestations. Mais "ce n'est pas parce que la question fiscale n'est plus au premier plan des préoccupations des gens que des manifestations ou des troubles ne se produiront pas", avertit Patricia Rodrigues.
O.Karlsson--AMWN