
-
Marchés financiers: les tensions géopolitiques Iran-Israël au centre des préoccupations
-
Top 14: le retour au pays réussi du Toulonnais Jérémy Sinzelle
-
Attaque israélienne massive contre l'Iran, une "déclaration de guerre" pour Téhéran
-
Premier cas autochtone de chikungunya en 2025 en métropole, dans le Var
-
Crash du Boeing 787 d'Air India: une des boîtes noires retrouvées
-
Téhéran qualifie de "déclaration de guerre" l'attaque israélienne massive contre l'Iran
-
Israël frappe massivement l'Iran qui jure de se venger
-
La Bourse de Paris en baisse après les frappes israéliennes en Iran
-
Les marchés mondiaux chahutés par le regain de tensions géopolitiques au Moyen Orient
-
Barrage de Top 14: Clermont au défi de la ferveur bayonnaise
-
Mondial des clubs: le nouveau tournoi qui divise mais peut rapporter gros
-
Golf: Spaun en tête de l'US Open après le 1er tour, Pavon et Perez dans le coup
-
Courants et mammifères marins: à VivaTech, des start-ups veulent décarboner les activités maritimes
-
Au Brésil, un refuge pour pumas menacés par l'expansion urbaine
-
Les secours passent le site du crash du Boeing d'Air India au peigne fin
-
Mongolie: un nouveau Premier ministre après les manifestations anticorruption
-
Dans une vallée pakistanaise, la petite révolution des travailleuses
-
Océan: le sommet de Nice s'achève, avec un cap clair sur la haute mer
-
Trump essuie un revers judiciaire dans sa réponse aux manifestations de Los Angeles
-
Etat Palestinien: Macron prédit un moment "décisif" mais reste flou sur ses intentions
-
Le G7 en quête d'une difficile "unité"
-
Argentine: les partisans de Kirchner mobilisés en attendant de connaître son lieu de détention
-
Corée du Sud: les fans de BTS se rassemblent pour célébrer les 12 ans du groupe
-
La tension monte entre les démocrates de Californie et le camp Trump
-
Nucléaire: Trump veut croire en une solution diplomatique avec l'Iran
-
Accident d'Air India: des enquêteurs américains annoncent se rendre sur place
-
24 Heures du Mans: Cadillac place deux voitures en première ligne sur la grille
-
Nouvelles tensions en Irlande du Nord lors d'un rassemblement anti-immigrés
-
Athlétisme: sous les yeux d'Usain Bolt, Julien Alfred et Karsten Warholm brillent à Oslo
-
Le Congrès américain renforce les sanctions pénales contre le trafic de fentanyl
-
Wall Street termine dans le vert, mais l'incertitude règne
-
Argentine: les partisans de Kirchner dans l'attente d'une décision sur son lieu de détention
-
Vérification de l'âge: coup de semonce de l'Arcom envers 5 sites pornographiques
-
Bolivie: cinq morts dans les heurts entre police et partisans d'Evo Morales
-
Foot: Tottenham se tourne vers Thomas Frank, l'entraîneur de Brentford
-
Violences en Irlande du Nord: des habitants étrangers contraints de se cacher, raconte la police
-
Inondations hivernales en Afrique du Sud: nouveau bilan de 78 morts
-
Le Sri Lanka compte sept millions de singes selon un recensement
-
Nucléaire: Trump appelle Israël à la retenue, l'Iran défie les Etats-Unis
-
Dans un club de strip-tease ukrainien, la guerre mise à nu
-
Surveillante tuée à Nogent: le collégien mis en examen pour meurtre
-
Armement terrestre : intensification du partenariat franco-belge
-
Trump ouvre un nouveau front avec la Californie, au nom des voitures thermiques
-
Espagne: Pedro Sánchez dit qu'il ne savait "rien" d'une affaire de corruption dans son parti et demande pardon
-
A Londres, un musée met ses œuvres sur commande
-
Dauphiné: Stewart, dernière escale avant la montagne
-
Plastique: la France lance un plan pour perdre son bonnet d'âne européen en matière de recyclage
-
Bayrou exhorte "les grands" groupes de la tech à aider "les petits"
-
Retraites: le COR retire les mots et le tableau qui fâchent
-
Procès Weinstein: le juge déclare nulle la procédure pour viol

Nucléaire: l'Iran défie les Etats-Unis avant des pourparlers prévus dimanche
L'Iran a annoncé coup sur coup jeudi la prochaine construction d'un nouveau site d'enrichissement et une augmentation "significative" de sa production d'uranium enrichi, exacerbant les tensions sur son programme nucléaire avant des pourparlers avec les Etats-Unis prévus dimanche.
Dans le même temps, des médias américains, dont le New York Times et NBC News, ont rapporté qu'Israël, proche allié des Etats-Unis, semblait préparer une attaque imminente contre l'Iran, son ennemi juré.
Les annonces iraniennes sont intervenues après l'adoption par le Conseil des gouverneurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) d'une résolution condamnant l'Iran pour "non-respect" de ses obligations nucléaires.
L'enrichissement d'uranium est la principale pierre d'achoppement dans les discussions irano-américaines, menées via une médiation d'Oman et visant à encadrer le programme nucléaire iranien en échange d'une levée des lourdes sanctions imposées à l'Iran.
L'Iran est le seul Etat non doté d'armes nucléaires à enrichir de l'uranium au niveau élevé de 60%, selon l'AIEA. Pour fabriquer une bombe atomique, l'enrichissement doit être poussé jusqu'à 90%.
Les Occidentaux et Israël, considéré par des experts comme la seule puissance nucléaire au Moyen-Orient, accusent l'Iran de chercher à se doter de l'arme atomique. Téhéran dément en défendant un droit au nucléaire à des fins civiles.
"Les ordres nécessaires ont été donnés par le chef de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique (OIEA) pour lancer un nouveau centre d'enrichissement dans un endroit sécurisé", ont indiqué les Affaires étrangères iraniennes et l'OIEA.
"Nous remplaçons toutes (les) machines de première génération par des machines avancées de sixième génération" à l'usine d'enrichissement de Fordo, au sud de Téhéran, a déclaré Behrouz Kamalvandi, porte-parole de l'OIEA. Cela signifie selon lui que la production "de matière enrichie augmentera de manière significative".
Plus tard, le chef de l'OIEA, Mohammad Eslami, a jugé "illégale" la résolution de l'AIEA, l'imputant à "l'influence" israélienne.
M. Eslami a souligné que son pays avait respecté ses engagements envers l'AIEA, mais qu'il s'était affranchi de certaines obligations liées à l'accord nucléaire conclu avec les puissances mondiales en 2015, après le retrait unilatéral américain de ce pacte en 2018.
"Ils ne peuvent pas s'attendre à ce que nous les respections sans qu'ils (les pays occidentaux) honorent leurs engagements", a-t-il déclaré à la télévision d'Etat.
Selon lui, l'enrichissement sur le nouveau site débutera "dès l'installation des machines".
L'accord de 2015 fixait la limite de l’enrichissement à 3,67%.
- Menaces d'attaques -
Israël a aussitôt appelé la communauté internationale à "une réponse décisive" contre l'Iran, dont les actes constituent selon lui "une menace imminente pour la sécurité et la stabilité"internationales.
L'Etat israélien, qui considère le programme nucléaire iranien comme une menace existentielle, a maintes fois menacé d'attaquer les sites nucléaires iraniens.
L'Iran a averti qu'il répondrait à toute frappe israélienne en ciblant les "installations nucléaires secrètes" d'Israël.
Mercredi, il a aussi menacé de frapper les bases militaires américaines au Moyen-Orient en cas de conflit consécutif à un éventuel échec des négociations avec Washington.
Dans la foulée, un responsable américain a déclaré que les effectifs de l'ambassade des Etats-Unis à Bagdad avaient été réduits pour raisons de sécurité. Et les Etats-Unis ont décidé de restreindre les déplacements en Israël des employés du gouvernement américain et de leurs familles.
A Vienne, la résolution adoptée par l'AIEA appelle l'Iran à "remédier d'urgence au non-respect" des engagements pris en vertu du Traité de non-prolifération nucléaire (TNP). En l'état, l'AIEA, une instance onusienne, "n'est pas en mesure de garantir que le programme nucléaire iranien est exclusivement pacifique".
- "Mieux sans guerre" -
Malgré cette escalade, le chef de la diplomatie omanaise, Badr Albusaidi, a confirmé la tenue dimanche à Mascate du 6e cycle de négociations irano-américaines.
L'Union européenne a appelé l'Iran à "éviter toute mesure qui contribuerait à une escalade". Et la France a dénoncé "la poursuite assumée de l'escalade nucléaire de l'Iran".
Washington et Téhéran, qui n'ont pas de relations diplomatiques depuis 1980, tentent depuis avril de s'entendre sur un accord après le retrait des Etats-Unis de l'accord de 2015, sous le premier mandat de Donald Trump, et le rétablissement des sanctions américaines.
Dans un podcast du New York Post, enregistré lundi, M. Trump a dit être "beaucoup moins confiant (qu'auparavant) de parvenir à un accord" avec l'Iran.
Le président américain, qui a plusieurs fois menacé de s'en prendre militairement à l'Iran en cas d'échec de la diplomatie, a toutefois dit que "ce serait mieux sans guerre".
Les Etats-Unis exigent que l'Iran renonce totalement à l'enrichissement d'uranium, ce que Téhéran refuse, affirmant en avoir le droit en vertu du TNP dont il est signataire.
L'Iran a indiqué lundi qu'il soumettrait dans les prochains jours sa propre proposition aux Etats-Unis en vue d'un accord sur le nucléaire, après avoir critiqué un plan proposé par les Etats-Unis. On ignore le contenu des deux propositions.
F.Bennett--AMWN