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Attaque israélienne massive contre l'Iran, une "déclaration de guerre" pour Téhéran
Téhéran a qualifié vendredi de "déclaration de guerre" les frappes israéliennes massives sur le territoire iranien, le président américain, Donald Trump, mettant en garde contre des attaques "encore plus brutales" si l'Iran ne conclut pas un accord sur le nucléaire.
L'attaque a tué les plus hauts gradés iraniens, dont le chef d'état major de l'armée, celui des Gardiens de la Révolution, ainsi que le commandant de la force aérospatiale de cette armée idéologique de la République islamique.
Alors que les appels à la désescalade se multiplient à travers le monde après cette attaque d'une ampleur sans précédent, de nouvelles explosions ont été entendues à la mi-journée en Iran. Des médias locaux ont fait état d'une nouvelle frappe sur le centre d'enrichissement d'uranium de Natanz (centre), et d'un incendie à l'aéroport de Tabriz (nord-ouest).
Les frappes, notamment sur Téhéran, surviennent alors que la pression ne cessait d'augmenter sur l'Iran pour son programme nucléaire, Israël et des Etats occidentaux le soupçonnant de vouloir se doter de l'arme atomique, ce que dément Téhéran.
"Mort à Israël, mort à l'Amérique!", ont crié dans la matinée des Iraniens venus manifester dans le centre de la capitale. Ahmad Moadi, un retraité de 62 ans, appelle à une "réponse cinglante" contre Israël, un pays non reconnu par l'Iran.
L'attaque israélienne a débuté dans la nuit et visé des sites militaires et nucléaires dans plusieurs régions iraniennes.
- "De nombreux jours" -
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu a averti que l'opération militaire durerait "de nombreux jours".
Tôt vendredi, le général Hossein Salami, chef des Gardiens de la Révolution, a été tué dans une frappe sur le quartier général de ce corps, comme d'autres de ses responsables, dont le commandant de sa force aérospatiale, Ali Hajizadeh.
Au moins 95 personnes ont été blessés à travers le pays, selon la télévision d'Etat. Les autorités ont par ailleurs annoncé des restrictions d'Internet.
Un immeuble du quartier cossu de Nobonyad de Téhéran, a notamment été lourdement endommagé. Les secouristes s'y affairaient au milieu des débris, dans une zone bouclée par un important dispositif de sécurité.
L'armée israélienne a indiqué qu'environ 200 avions avaient visé une centaine de cibles à travers le pays.
Le site de Natanz a été visé "plusieurs fois", selon la télévision d'Etat, qui a montré une épaisse fumée noire s'en élevant.
L'Organisation iranienne de l'énergie atomique (OIEA) a indiqué que la plupart des dégâts sur ce site en grande partie souterrain, étaient "en surface", alors que l'armée israélienne a affirmé en avoir touché les installations souterraines.
Les sites nucléaires "ne doivent jamais être attaqués", a dénoncé l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) selon laquelle "aucune augmentation des niveaux de radiation" n'a été observée à Natanz.
Trois sites militaires dans le nord-ouest ont également été visés, d'après la télévision iranienne.
Israël "a frappé au coeur du programme de missiles balistiques de l'Iran", a affirmé M. Netanyahu, saluant le "succès" de l'opération.
L'armée israélienne a indiqué disposer de renseignements prouvant que Téhéran s'approchait du "point de non-retour" vers la bombe atomique. Selon elle, "le régime iranien avait un plan concret pour détruire l'Etat d'Israël".
- "Pas de limites" -
Le ministère iranien des Affaires étrangères a qualifié l'attaque de "déclaration de guerre", et appelé le Conseil de sécurité de l'ONU à réagir.
L'Iran va "faire regretter à son ennemi" cette attaque massive, a affirmé son président, Massoud Pezeshkian.
Les forces armées iraniennes ont averti qu'elles n'auraient "pas de limites" dans leur riposte, l'ayatollah Ali Khamenei promettant un sort "douloureux" à Israël.
Peu après les premières frappes, l'armée israélienne a fait état d'"environ 100 drones" lancés par l'Iran vers le territoire israélien et un responsable militaire a indiqué à la mi-journée que l'armée continuait à en intercepter.
La Jordanie voisine a aussi fait part d'interceptions de drones et missiles dans son espace aérien.
Le président américain, Donald Trump, dont le pays mène des négociations indirectes avec Téhéran sur son programme nucléaire, a exhorté les autorités iraniennes à "conclure un accord avant qu'il ne reste plus rien".
Et de prévenir que les "prochaines attaques" seraient "encore plus brutales". "Il est encore possible d'arrêter ce massacre", a-t-il dit sur son réseau Truth Social.
La dernière attaque israélienne contre l'Iran annoncée publiquement remonte à octobre 2024 quand Israël avait dit avoir mené des raids aériens sur des cibles militaires en représailles au tir de quelque 200 missiles iraniens vers son territoire, mais elle était de moindre ampleur.
Alors que plusieurs pays de la région comme l'Arabie saoudite ou la Turquie ont dénoncé l'attaque israélienne, les dirigeants étrangers ont pour la plupart appelé, à l'instar des Nations unies, à la retenue et la désescalade.
Le Hamas, en guerre contre Israël à Gaza depuis plus de 20 mois, ainsi que les rebelles yéménites houthis et le Hezbollah libanais, qui sont régulièrement frappés par Israël, ont vivement condamné les frappes.
Les cours du pétrole ont flambé, le marché redoutant de fortes perturbations. Le ministère iranien du Pétrole a affirmé que les principales raffineries et dépôts de carburant n'avaient pas été affectés par l'attaque
Signe de l'extrême fébrilité dans la région, les compagnies aériennes dans le Golfe ont annulé plusieurs vols en provenance et à destination de l'Irak, la Jordanie, le Liban, l'Iran et la Syrie. Air France a annoncé la suspension de ses vols entre Paris et Tel Aviv.
Le secrétaire d'Etat Marco Rubio a indiqué que Washington n'était pas impliqué dans l'attaque et que la "priorité" de Washington était de protéger ses forces dans la région.
- Risque de "conflit massif" -
Téhéran avait menacé mercredi de frapper les bases militaires américaines au Moyen-Orient en cas de conflit après un éventuel échec des négociations sur le nucléaire. Un sixième cycle de pourparlers, à la tenue désormais incertaine, est prévu dimanche à Mascate.
Face au risque d'un "conflit massif" au Moyen-Orient, Washington a réduit son personnel diplomatique dans la région, et des ambassades américaines au Moyen-Orient ont appelé leurs ressortissants à la prudence.
L'enrichissement de l'uranium est la principale pierre d'achoppement dans les discussions visant à encadrer le programme nucléaire iranien en échange d'une levée des lourdes sanctions frappant le pays.
Washington exige que l'Iran y renonce totalement, ce que Téhéran refuse, y voyant un droit "non négociable".
Téhéran avait dit jeudi vouloir augmenter de manière "significative" sa production d'uranium enrichi, en réponse à l'adoption par l'AIEA d'une résolution le condamnant pour "non-respect" de ses obligations nucléaires.
L'Iran est le seul Etat non doté d'armes nucléaires à enrichir de l'uranium au niveau de 60%, selon l'agence basée à Vienne. Il faut un minerai enrichi à 90% pour fabriquer une bombe atomique.
F.Pedersen--AMWN