
-
Ligue 1: le PSG se lance doucement, Lille accroché malgré Giroud
-
Ligue 1: le PSG réussit ses débuts, sans briller
-
L'ouragan Erin menace de se renforcer à nouveau à l'approche des Bahamas
-
Présidentielle en Bolivie: l'espoir d'un "changement" après vingt ans de socialisme
-
Air Canada suspend la reprise de ses vols, la grève se poursuivant
-
Tennis: Iga Swiatek en finale à Cincinnati après un succès contre Elena Rybakina
-
Immense manifestation à Tel-Aviv en soutien aux otages israéliens à Gaza
-
Angleterre: Arsenal remporte le sommet d'Old Trafford, Chelsea frustré
-
Présidentielle en Bolivie: un scrutin sous le signe du "changement" après vingt ans de socialisme
-
MotoGP: impérial en Autriche, Marc Marquez remporte une 6e victoire de rang en GP
-
Ukraine: les dirigeants européens avec Zelensky lundi à Washington
-
Incendies en Espagne: le Premier ministre veut un "pacte national face à l'urgence climatique"
-
Basket: des Bleus à propulsion arrière à l'Euro
-
Ukraine: les dirigeants européens aux côtés de Zelensky lundi à la Maison Blanche
-
Naissance exceptionnelle d'un bébé gibbon à mains blanches dans la Sarthe
-
Des milliers d'Israéliens dans la rue pour appeler à la libération des otages à Gaza
-
Air Canada: intervention du gouvernement et reprise des vols annoncée
-
Ukraine: Zelensky et ses alliés européens à la Maison Blanche lundi
-
L'ouragan Erin atteint les Caraïbes et entraîne de fortes pluies
-
En Afghanistan, l'eau manque et les femmes sont les premières victimes
-
Mousson au Pakistan : l'espoir s'amenuise de retrouver des survivants parmi les 150 disparus
-
Sécheresse et crues subites jettent des Afghans désemparés sur les routes
-
Aux Philippines: le marché du combat de coqs en ligne continue de prospérer, malgré son interdiction
-
A Londres, la chasse aux pickpockets se fait aussi sur les réseaux sociaux
-
MotoGP: Johann Zarco, l'inusable maestro
-
Ligue 1: le Jour J pour le Paris FC
-
"Ramener tout le monde": manifestations en Israël pour la libération des otages à Gaza
-
Rubgy Championship: la Nouvelle-Zélande s'impose contre l'Argentine et retrouve le sommet
-
Présidentielle en Bolivie, un scrutin décisif après vingt ans de socialisme
-
L'épisode caniculaire en déclin dimanche sur une grande partie de la France
-
Ukraine: les alliés de Kiev se concertent sur le plan de paix voulu par Trump
-
Tennis: Sinner met fin à l'aventure d'Atmane en demi-finale à Cincinnati et prend rendez-vous avec Alcaraz
-
N'ayant pu l'obtenir de Poutine, Trump renonce à un cessez-le-feu en Ukraine
-
Basket: renversants, les Bleus s'offrent encore l'Espagne avant l'Euro
-
Ligue 1: rentrée réussie pour Monaco et Lyon
-
Espagne: le Barça débute par une victoire 3-0 à Majorque
-
Tennis: le Français Atmane stoppé par le N.1 mondial Sinner en demie à Cincinnati
-
Supercoupe Franz-Beckenbauer: Kane s'offre un deuxième trophée avec le Bayern
-
Angleterre: Sunderland dans un rêve, Manchester City frappe fort
-
Rugby Championship: l'Australie renverse l'Afrique du Sud chez elle
-
N'ayant pu l'obtenir, Trump renonce à un cessez-le-feu en Ukraine
-
Athlétisme: à un mois des Mondiaux, Thompson prend sa revanche sur Lyles à Chorzow
-
Ligue 1: Lyon l'emporte à Lens et gâche les débuts de Thauvin
-
MotoGP: en Autriche, Marc Marquez remporte son 12e sprint de la saison
-
En Alaska, Trump se fait voler la vedette par Poutine
-
Ligue 1: Au PSG, un physique en question
-
L1: A l'OM, première défaite, premiers doutes, premières tensions
-
Ukraine: Trump veut un plan de paix après son échec à obtenir un cessez-le-feu
-
Incendies: l'Espagne se consume dans le nord-ouest et l'ouest
-
Après son sommet avec Poutine, Trump veut un plan de paix en Ukraine, plus de cessez-le-feu

Le détroit d'Ormuz, passage stratégique sous haute tension
Le détroit d'Ormuz est un point de passage clé pour le commerce mondial de pétrole, que l'Iran a souvent menacé de bloquer dans les situations de crise.
Des députés iraniens ont à nouveau brandi cette menace après les frappes américaines sur des installations nucléaires en Iran, mais la décision reste aux mains du Conseil national de sécurité, la plus haute instance de sécurité du pays.
Voici quatre choses à savoir sur cette zone stratégique.
- Porte d'entrée du Golfe -
Le détroit d'Ormuz, qui relie le Golfe au golfe d'Oman, est situé entre l'Iran et le sultanat d'Oman. Il est particulièrement vulnérable en raison de sa faible largeur, 50 kilomètres environ, et de sa profondeur, qui n'excède pas 60 mètres.
Il est parsemé d'îles désertiques ou peu habitées, mais d'une grande importance stratégique: les îles iraniennes d'Ormuz, et celles de Qeshm et de Larak, face à la rive iranienne de Bandar Abbas.
La rive omanaise, la péninsule du Musandam, forme un index pointant vers l'Iran, séparé du reste du sultanat par des terres appartenant aux Emirats.
Au large des Emirats, les trois "îles stratégiques" -la Grande Tomb, la Petite Tomb et Abou Moussa- constituent un poste d'observation sur toutes les côtes des pays du Golfe: Emirats, Qatar, Bahreïn, Arabie saoudite, Koweït, Irak, Iran et Oman.
Elles sont occupées par l'Iran depuis 1971, après le départ des forces britanniques de la région.
- Crucial pour le pétrole -
Le détroit d'Ormuz constitue de loin la principale la voie de navigation connectant les riches pays pétroliers du Moyen-Orient au reste du monde.
En 2024, environ 20 millions de barils de brut y circulaient quotidiennement, l'équivalent de près de 20% de la consommation mondiale de pétrole liquide, selon l'Agence américaine de l'Energie (EIA).
Environ un cinquième du commerce mondial de gaz naturel liquéfié y transitait aussi, principalement en provenance du Qatar.
Plus de 80% du pétrole et gaz y transitant était destiné aux marchés asiatiques, selon l'AIE.
Seuls l'Arabie saoudite et les Emirats disposent d'un réseau d'oléoducs, pouvant transporter un maximum de 2,6 million barils par jour, leur permettant de contourner le détroit d'Ormuz, souligne l'EIA.
En fermant le détroit, l'Iran "saperait ce qui reste de ses alliances" que ce soit avec les pays du Golfe et l'Irak ou avec ses principaux clients, notamment la Chine, a écrit l'économiste et spécialiste du Golfe, Justin Alexander sur Linkedin.
"Cela bloquerait aussi ses propres exportations de pétrole, alors que son économie est déjà à la peine", a souligné pour sa part le professeur de l'Université d'Ottawa Thomas Juneau, sur X.
- Tensions -
L'Iran, qui se considère comme le gardien du Golfe, dénonce régulièrement la présence de forces étrangères, notamment la Ve Flotte américaine stationnée à Bahreïn.
Il a menacé à plusieurs reprises de bloquer le détroit d'Ormuz en cas d'action militaire des Etats-Unis dans la zone.
Ce sont les Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique iranienne, qui contrôlent les opérations navales dans le Golfe, et sont chargés d'assurer la sécurité du détroit.
Une des perturbations majeures du transport pétrolier remonte à 1984, en plein conflit Iran-Irak (1980-1988), durant la "guerre des pétroliers". Plus de 500 navires avaient été détruits ou endommagés.
Téhéran avait alors miné des zones de passage dans le détroit d'Ormuz. Le 14 avril 1988, la frégate USS Samuel B. Roberts avait heurté une mine et manqué de couler.
En juillet de la même année, un Airbus A-300 d'Iran Air, assurant la liaison entre Bandar-Abbas et Dubaï, avait été abattu par deux missiles d'une frégate américaine patrouillant dans le détroit, faisait 290 morts. L'équipage de l'USS Vincennes avait affirmé avoir pris l'Airbus pour un chasseur iranien animé d'intentions hostiles.
- Incidents -
Outre les menaces, le détroit d’Ormuz est régulièrement le théâtre d’escarmouches, comme des arraisonnements ou attaques de bateaux.
Les incidents se sont multipliés après le retrait des Etats-Unis, en 2018 de l'accord international visant à geler le programme nucléaire iranien.
En 2019, des attaques mystérieuses contre des navires dans la région du Golfe, un drone abattu et des pétroliers saisis, avaient fait craindre une escalade entre Téhéran et Washington.
Le 29 juillet 2021, une attaque en mer d'Oman contre un pétrolier géré par la société d'un milliardaire israélien avait fait deux morts, un Britannique et un Roumain. Israël, les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la Roumanie ont accusé Téhéran, qui a démenti toute implication.
En avril 2024, les Gardiens de la Révolution avaient arraisonné le porte-conteneurs MSC Aries battant pavillon portugais, accusant son armateur d'être "lié à Israël".
D.Sawyer--AMWN